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Mokdad Sifi : appelle le pouvoir à discuter avec l’opposition (En vue d’une sortie de crise )

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  • Mokdad Sifi : appelle le pouvoir à discuter avec l’opposition (En vue d’une sortie de crise )

    Pour l’ancien chef de gouvernement, Mokdad Sifi, le pouvoir actuel en Algérie a deux possibilités pour une sortie de crise : changer le système ou se décider à discuter avec l’opposition pour mettre en place un plan de sauvetage. Dans le cas contraire, prévient-il, l’Algérie risque de connaître le même sort qu’ont connu les autres dictatures.

    Où va l’Algérie ? «Droit à la catastrophe si rien ne change» selon la déclaration de Mokdad Sifi, l’ancien chef de gouvernement de 1994 à 1995. Intervenant hier lors d’une conférence de presse au quotidien El Hiwar sur la situation actuelle de l’Algérie, Sifi estime que la solution à la crise du pays demeure entre les mains du pouvoir. Comment ? L’intervenant a expliqué que si le pouvoir poursuit sa politique de l’ignorance envers l’opposition et celle du dénigrement de la population, il connaîtra le même sort qu’ont déjà connu les autres dictatures et c’est le citoyen qui paiera malheureusement de sa vie cette politique. Cependant, dit-il, si «par magie, ce pouvoir comprend enfin que sa politique ne l’emmènera nulle part à part vers la catastrophe et les drames, alors il décidera de s’assoir autour d’une table avec l’opposition pour tracer un plan économique de sauvetage en mobilisant les citoyens».
    Pour l’ancien chef de gouvernement Zeroual, le pouvoir, pour sauver ce qui reste, n’a pas d’autres choix que ces deux alternatives : changer le système ou discuter avec l’opposition.
    Selon lui, l’heure n’est pas aux bilans car tout le monde est au fait de la situation que nous vivons. «Il y a quelques années nous avons eu besoin de faire un bilan, mais aujourd’hui nous n’avons pas besoin d’analyses d’experts pour comprendre notre vécu. J’ai déjà déclaré en 1999 que si nous poursuivons cette politique de gestion elle nous mènera directement vers la catastrophe», a-t-il rappelé.
    La situation actuelle de l’Algérie est-elle la même que celle des années 1990 ? «Ce qui est arrivé dans les années quatre-vingtdix était le résultat d’une mauvaise gestion, mais ce qui arrive aujourd’hui est le résultat d’une mauvaise gouvernance qui date depuis 1996», a souligné le conférencier qui estime que la comparaison s’arrête à ce niveau.
    Aujourd’hui, dit-il, avec 160 milliards de dollars de réserves de changes, nous avons des moyens plus importants, «mais pouvons-nous mobiliser la population comme nous l’avons fait dans le passé ?», s’interroge-t-il. La réponse est très simple : «Non». «En 1994, le président Zeroual a proposé un pacte aux Algériens pour préserver le pays du terrorisme et le message est passé, aujourd’hui pouvons-nous faire passer un tel message ?, j’en doute fort», dit-il. Selon lui, le nombre des Algériens qui était de 29 millions en 1999 a atteint les 39 millions en 2014 dont près de 20 millions sont des jeunes. Cette jeunesse qui a perdu espoir, dit-il, n’acceptera jamais une politique d’austérité après une décennie caractérisée par la distribution de la rente.
    «Le gouvernement ne réussira pas à unir les Algériens comme ce fut le cas en 1990, il possède plus de moyens certes, mais il n’a aucun projet de société à proposer.
    Or, la seule leçon que nous pouvons retenir de 1994, c’est l’importance de gagner la confiance du peuple et de lui proposer un projet basé sur la démocratie», estime Mokdad Sifi, qui affirme que l’Algérie est incapable de faire face à un nouveau choc.

    Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    La récente sortie médiatique de Sifi vise à rappeler que l'Exécutif actuel a les moyens et le temps de voir venir. Mais quoi qu'il fasse, c'est inéluctable, le «tunnel» est un passage obligé.
    C'est là le message de deux anciens chefs de gouvernement (sifi et ouyahia )qui ont pris les commandes du pays après la signature du rééchelonnement de la dette extérieure du pays.
    On peut éviter l'extrême, mais on s'y rapprochera forcément.
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Or, la seule leçon que nous pouvons retenir de 1994, c’est l’importance de gagner la confiance du peuple et de lui proposer un projet basé sur la démocratie», estime Mokdad Sifi, qui affirme que l’Algérie est incapable de faire face à un nouveau choc.
      Il est gonflé ce Sifi à nous faire croire des réalités simplistes, qui ne l'étaient pas. Il nous affirme que son gouvernement avait réussi en 2 ans, par un miracle qu'il doit être le seul à comprendre et détenir, de transformer la popularité d'un gouvernement à très négatif à positif, par le miracle de l'élection de Zeroual.

      Mokdad Sifi devrait éviter de trop abuser de ce registre au risque de se brûler les mains dans un analyse bien plus fine de ce qu'à été cette période, l'élection de Zeroual, et la suite des événements...
      Othmane BENZAGHOU

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