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FFS : Mohamed Nebbou, à Ifri (Béjaïa) «Certains veulent réduire l’Algérie en un album de famille»

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  • FFS : Mohamed Nebbou, à Ifri (Béjaïa) «Certains veulent réduire l’Algérie en un album de famille»

    Mohamed Nebbou, premier secrétaire national du FFS.

    Le Congrès de la Soummam «nous enseigne que l’union dans la diversité des appartenances, l’organisation des institutions civiles et militaires, le cadre géographique de l’Algérie en lutte pour la liberté, et la primauté du politique sur le militaire sont les moyens d’atteindre et de pérenniser l’indépendance de l’Algérie», a déclaré Mohamed Nebbou, premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), lors de son meeting, jeudi à Ifri, à l’occasion du 59e anniversaire du Congrès de la Soummam.
    «La lutte pour l’indépendance nationale reste notre principale référence et source d’inspiration», insiste-t-il, devant des militants venus de plusieurs wilayas. Et d’ajouter : «C’est en cette lutte que nous retrouvons la vraie ouverture vers l’universalité.
    Les deux, authenticité et universalité, n’ayant de sens que si elles sont portées par la liberté et la dignité pour le peuple algérien, premier destinataire de l’appel du 1er Novembre, et à travers la construction de l’Etat algérien indépendant voulu par la Plateforme de la Soummam.» Nebbou alerte contre les menaces de dislocation, déclarant qu’«une histoire et une Algérie que certains veulent réduire en un album de famille et de tribus se déchirant autour du pouvoir, des biens et des territoires, pour réduire ce grand pays, grand par l’histoire autant que par la géographie, à leurs vues étriquées».
    Le premier secrétaire national du FFS rend, par ailleurs, hommage aux historiens qui «nous ont fait l’amitié de se joindre à nous, et à travers eux à tous ceux qui travaillent à arracher à l’oubli autant qu’aux divers révisionnismes l’écriture d’une histoire qui continuera encore à éclairer nos luttes».
    De ces universitaires et historiens, Nebbou préconise : «Nous devons, en tant que militants, nous y ressourcer constamment et montrer que la lutte pour la démocratie n’est rien sans lutte pour un Etat de droit qui en assure le bon fonctionnement.» «Nous arracherons un Etat de droit dans l’unité et la construction du consensus national et nous le voulons dans le prolongement de celui consacré par le Congrès de la Soummam : un Etat moderne fondé sur la primauté du politique sur le militaire», ajoute l’orateur. «Organisation et primauté du politique sont les garde-fous indispensables contre les dérives à l’heure de la globalisation», insiste M. Nebbou. Dans ce sillage, il estime qu’«un Etat de droit où les forces militaires sont organisées dans un cadre où les citoyens et les institutions sont le premier rempart contre les agressions oligarchiques qui mènent au pire des néo-colonialismes».
    A Ce titre, l’Etat de droit, selon M. Nebbou, «n’est pas non plus un Etat au service d’un groupe d’oligarques issus de la prédation des richesses nationales et ne survivant que par l’entretien de la brutalité, de l’opacité, de l’injustice et du monopole sur la décision (…)».
    Rebondissant sur l’actualité relative à la politique sur la réforme scolaire, l’orateur dénonce un «Etat où tout, même l’éducation, la culture et la langue, est soumis aux interdits, aux manipulations et instrumentalisations régressives au service de rentes de situation». Profitant de son passage à Ifri pour rendre hommage aux martyrs de la Révolution et aux congressistes de la Soummam, Mohamed Nebbou annonce que «le FFS fera de la préparation du 60e anniversaire du Congrès de la Soummam un thème central de ses activités de l’année prochaine».

    M. H. Khodja

    el watan
    dz(0000/1111)dz
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