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À Beyrouth, la crise des ordures fait plus de 70 blessés

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  • À Beyrouth, la crise des ordures fait plus de 70 blessés

    Des affrontements ont à nouveau éclaté dimanche entre la police et des manifestants, faisant plus de 70 blessés et accentuant la pression sur un gouvernement paralysé par de profondes divisions.

    La crise des déchets enfle à Beyrouth. Dimanche des affrontements ont à nouveau éclaté entre la police et des manifestants, faisant plus de 70 blessés. Ces nouvelles violences ont eu lieu en fin de journée lors d'un rassemblement dénonçant l'impéritie du gouvernement à trouver une issue à la crise des ordures ménagères qui envahissent les rues depuis des semaines. Les échauffourées se poursuivaient vers 23h00, heure locale, mais avec moins d'intensité. La veille, des heurts entre manifestants et force de l'ordre avait déjà fait au moins 16 blessés.

    Exaspérés par le problème du ramassage des ordures ménagères, les habitants de la capitale libanaise ont lancé une opération baptisée «Vous puez». Les violences ont été déclenchées par quelque 200 jeunes, dont certains avaient le visage couvert. Ils ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre. Certains ont mis le feu à une moto et essayé de constituer une mini-barricade avec des tables et panneaux en bois. En représailles, la police a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogènes. Des tirs ont également été entendus. «Nous n'avons rien à faire avec ce groupe et cette violence», s'est dissocié un porte-parole du collectif citoyen, Joey Ayoub, interrogé par l'AFP. Dans l'après-midi, des milliers de personnes, des jeunes en majorité, s'étaient réunies dans une atmosphère bon enfant près du Sérail, le siège du premier ministre.

    En première ligne dans cette crise, le premier ministre Tammam Salam avait appelé, plus tôt dimanche, au calme et tendu la main aux manifestants. «Je suis disposé à vous écouter et à m'asseoir avec vous», avait-il lancé lors d'une conférence de presse. Tammam Salam a reconnu que le problème des ordures était la goutte d'eau ayant fait déborder la colère de l'opinion. «Mais la question est beaucoup plus importante que cette goutte d'eau. C'est la question des ordures politiques dans ce pays», a lancé le premier ministre considéré comme un modéré adepte du compromis. Il a appelé le Conseil des ministres à se réunir rapidement pour trouver une solution à la crise, dénonçant les divisions politiques paralysant les institutions.

    Pour la première fois depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), le Liban est sans chef de l'État depuis plus d'un an. Le Parlement est paralysé par les divisions, elles-mêmes exacerbées par les dissensions sur la guerre en Syrie. Le pays est écartelé entre la coalition menée par le puissant Hezbollah chiite et soutenue par Damas et Téhéran, et celle dirigée par l'ex-premier ministre sunnite Saad Hariri, appuyée par les États-Unis et l'Arabie Saoudite.


    le figaro

  • #2
    Le gouvernement libanais devrait prendre exemple du gouvernement tunisien ou algérien et orienter les débats publiques sur la tenue des petites écoliers ou la police des mœurs ... ça fera oublier le problème des ordures.

    Commentaire

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