Cet article est basé sur un texte plus ancien publié dans le numéro d’octobre 2005 de la revue Identity. Il a été ensuite développé avec les apports de Roger Pearson, professeur d’anthropologie, particulièrement dans la section concernant les origines de l’homme européen.
Quand on nous dit que puisque les différences d’ADN chez des peuples de différentes parties du globe sont si petites que par conséquent la « race » n’existe pas, souvenons-nous d’abord que la différence entre humains et chimpanzés est à peine supérieure à 1%. Or, bien que nous partagions 99% du même ADN, comment se fait-il que nous soyons si différent par l’apparence, le comportement et, avant tout, par les aptitudes mentales ? Nos chiens et nos chats domestiques partagent aussi environ 80% de notre ADN. Approximativement 75% des gènes de la souris identifiés jusqu’à présent ont une solide contrepartie dans le génome humain.
De plus, d’après le Prof. Stylianos Antonarakis de l’Ecole Médicale de l’Université de Genève et le Dr. Ewen Kirkness de l’Institut de Recherche sur le Génome dans le Maryland, les dernières recherches sur l’ADN montrent que certaines parties de l’ADN des humains, des chiens, et d’espèces aussi éloignées que les éléphants et les wallabies sont presque identiques [1]. Plus important, ils ont aussi découvert que de vastes parties de l’ADN humain, jusqu’ici décrites comme un bric-à-brac insensé, contenaient en fait une « grammaire génétique » jusqu’ici non-reconnue, rendant le langage de nos gènes beaucoup plus complexe que ce que l’on pensait auparavant. Nous verrons plus loin l’importance de ce bric-à-brac ADN dans la production des différences de groupes, ou raciales. Mais pour l’instant notons que de petites différences d’ADN peuvent avoir des effets considérables.
Cela commence dans vos gènes
Nous espérons que quelques lecteurs comprennent pleinement les fondamentaux de génétique esquissés dans les paragraphes qui suivent. Pour ceux qui ne se sont jamais souciés de « gènes », de « chromosomes » et d’ADN, ce qui suit est un guide de base pour les débutants en science.
Les caractéristiques que vous héritez de vos parents et de leurs ancêtres sont dans vos gènes hérités. Cette information génétique forme une partie des chromosomes qui sont composés de l’ADN, qui est l’acide désoxyribonucléique chimique. Les chromosomes, qui existent par paires, sont des structures ressemblant à des fils, que l’on trouve habituellement dans le noyau cellulaire des animaux et des plantes portant les gènes. La molécule d’ADN prend la structure d’une double hélice, c’est-à-dire une paire d’hélices parallèles avec un axe commun, et elle existe dans le noyau de chaque cellule vivante. Ce fut la découverte révolutionnaire faite par les scientifiques James Watson et Francis Crick en 1953, incluant le fait que les deux brins étaient complémentaires. La séquence ADN complète logée dans la cellule d’un organisme est connue sous le nom de génome.
L’ADN est composé de longues séquences de quatre « lettres » chimiques – C, T, G, et A – associées dans différentes combinaisons comme des perles de couleurs différentes sur un collier [2]. L’information de l’ADN est encodée dans l’ordre précis de ces quatre chimiques ; comme une écriture utilisant un petit nombre de symboles.
Les gènes sont le plus petit élément de l’ADN, et sont la base de l’hérédité. Il y a environ 600 gènes qui créent chaque chromosome. Dans le corps humain, il y a 23 paires de chromosomes contenant 46 chromosomes en tout. Il y a des sections de données qui sont reçues de nos parents ; un chromosome de chaque parent, et ils se combinent dans l’embryon pour créer une série. On pensait d’abord que le message génétique venait également de chaque parent, mais il semble maintenant que certains enfants pourraient hériter de trois, quatre copies ou même davantage, d’un gène venant d’un seul parent. Bien que l’on puisse souvent voir que des enfants sont apparentés, même dans de grandes familles, chaque enfant, sauf s’il s’agit de vrais jumeaux, sera différent à des degrés divers. Cela, parce que le nombre d’enfants qu’un couple de parents humains pourraient produire est de deux à la puissance 47 (souvenez-vous qu’il y a 46 chromosomes qui peuvent être associés) ou 140.000.000.000.000. De plus, ce chiffre n’inclut pas les croisements génétiques, qui aboutissent à un chiffre encore plus grand.
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