Crise économique et chute du pétrole : les « recettes » de Benkhalfa
TSA - 09:39 lundi 24 août 2015 | Par Massissilia Chafai | Actualité
Personne n’est à l’abri d’une crise économique avec la chute des prix du pétrole, a estimé Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances, lors de son intervention, ce lundi 24 août, sur les ondes de la radio Chaîne III.
Le ministre des Finances s’est voulu rassurant quant à la situation financière du pays. Pour Abderrahmane Benkhalfa l’Algérie a échappé à une crise frontale qui a touché plusieurs pays. « Nous ne subissons pas de choc frontal car nous n’avons pas de dettes et nous disposons d’épargne institutionnelle », a-t-il expliqué. La situation doit cependant être traitée car « personne n’est à l’abri », a-t-il ajouté.
La solution pour faire face à la chute du prix du baril est « l’optimisation de l’utilisation des ressources », a insisté M. Benkhalfa. « Nous sommes un pays à fort potentiel de croissance, il faut donc optimiser nos ressources afin de préserver notre épargne institutionnelle », a-t-il expliqué tout en indiquant qu’aucune révision des subventions des produits de large consommation n’est prévue.
La possibilité de recourir à l’endettement a été également éloignée par le ministre. « Nous ne sommes pas arrivés à ce stade », a-t-il dit. Abderrahmane Benkhalfa a insisté de ce fait pour que tous les acteurs bancarisent leur argent. « La bancarisation des ressources est une solution adaptée à la situation économique de notre pays ».
Revenant sur la baisse du dinar, le ministre des Finances dira : « Ce n’est pas le dinar qui a baissé mais c’est le dollar qui a augmenté ». Selon lui il faut que l’économie soit compétitive pour que le dinar se relève.
TSA - 09:39 lundi 24 août 2015 | Par Massissilia Chafai | Actualité
Personne n’est à l’abri d’une crise économique avec la chute des prix du pétrole, a estimé Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances, lors de son intervention, ce lundi 24 août, sur les ondes de la radio Chaîne III.
Le ministre des Finances s’est voulu rassurant quant à la situation financière du pays. Pour Abderrahmane Benkhalfa l’Algérie a échappé à une crise frontale qui a touché plusieurs pays. « Nous ne subissons pas de choc frontal car nous n’avons pas de dettes et nous disposons d’épargne institutionnelle », a-t-il expliqué. La situation doit cependant être traitée car « personne n’est à l’abri », a-t-il ajouté.
La solution pour faire face à la chute du prix du baril est « l’optimisation de l’utilisation des ressources », a insisté M. Benkhalfa. « Nous sommes un pays à fort potentiel de croissance, il faut donc optimiser nos ressources afin de préserver notre épargne institutionnelle », a-t-il expliqué tout en indiquant qu’aucune révision des subventions des produits de large consommation n’est prévue.
La possibilité de recourir à l’endettement a été également éloignée par le ministre. « Nous ne sommes pas arrivés à ce stade », a-t-il dit. Abderrahmane Benkhalfa a insisté de ce fait pour que tous les acteurs bancarisent leur argent. « La bancarisation des ressources est une solution adaptée à la situation économique de notre pays ».
Revenant sur la baisse du dinar, le ministre des Finances dira : « Ce n’est pas le dinar qui a baissé mais c’est le dollar qui a augmenté ». Selon lui il faut que l’économie soit compétitive pour que le dinar se relève.
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