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De Pékin à New York, chronologie d’une crise financière

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  • De Pékin à New York, chronologie d’une crise financière

    Le ralentissement de l’économie chinoise fait tache d’huile, tous les marchés de la planète décrochant l’un après l’autre : actions, matières premières, devises, pays émergents, Europe, Etats-Unis… Aucun compartiment, aucune région n’échappe aux turbulences.

    1 Le ralentissement économique en Chine et la dévaluation du yuan

    Le décrochage des marchés mondiaux a été provoqué par le ralentissement de l’économie chinoise, qui s’est accentué ces derniers mois. Pour regagner en compétitivité et relancer les exportations, Pékin a décidé, la deuxième semaine d’août, de dévaluer à trois reprises le yuan, tout en le rendant de plus en plus dépendant du libre jeu du marché, afin d’en faire une monnaie de réserve d’ici quelques années.

    2 La contagion aux pays émergents

    La dépréciation du yuan a mis sous pression les autres pays asiatiques, qui voient leur compétitivité s’éroder. Les intervenants s’attendent donc à ce qu’ils dévaluent à leur tour leurs devises, qui devraient subir une dépréciation désordonnée. Le ralentissement chinois et la dépréciation du yuan font aussi craindre une chute de la demande de matières premières. D’où une forte baisse de leurs cours, pénalisant les grands pays émergents qui en exportent, comme la Russie et le Brésil. Les turbulences ont particulièrement affecté les pays accusant un déficit élevé de la balance courante (solde des flux monétaires d'un pays liés aux échanges internationaux), comme la Turquie ou l’Afrique du Sud, particulièrement vulnérables aux sorties de capitaux.

    3 La panique gagne les marchés développés

    Les marchés d’actions des pays développés ont aussi beaucoup souffert. Même le marché américain, longtemps insensible à la tourmente, a fini par violemment décrocher depuis jeudi 20 août. La Chine étant le principal moteur de l’économie mondiale, la baisse de régime du pays fait craindre un ralentissement à l’échelle de la planète. De plus, la dévaluation du yuan va pénaliser la compétitivité des entreprises non-chinoises et accentuer les pressions déflationnistes aux Etats-Unis et en Europe, car les consommateurs paieront moins cher les produits chinois. Dans ces conditions, la perspective d’un report du durcissement monétaire américain ne constitue pas une bonne nouvelle, car elle ne fait que traduire des risques très élevés pour l’économie et les marchés.


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