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La situation financière des ménages n’a pas connu de changement significatif en 2014. Leur patrimoine financier, détenu au Maroc, a en effet de nouveau progressé à un rythme dynamique. Une tendance qui reflète une croissance soutenue des placements des ménages en valeurs mobilières, essentiellement en titres d’OPCVM ainsi qu’une augmentation de leurs dépôts auprès des banques, selon le rapport 2014 de la stabilité financière de Bank Al-Maghrib (BAM). À fin 2014, le patrimoine financier détenu au Maroc par les ménages résidents et non résidents a totalisé 655 milliards de DH. Un montant en hausse de 7% contre 7,3% une année auparavant. «Cette progression semble refléter, en partie, un accroissement non récurrent, lié à la contribution libératoire décidée par le Gouvernement», précisent les analystes de BAM.
La structure de ce patrimoine a légèrement changé d’une année à l’autre. La part des dépôts bancaires a baissé de 2 points à 80%, au profit de celle des valeurs mobilières, qui est passée de 10% à 12%. S’agissant de l’assurance vie, sa part est restée stable à 8% du patrimoine financier des ménages. L’année dernière, les placements des ménages en valeurs mobilières se sont redressés principalement sous l’effet de leur revalorisation. Ils ont atteint un encours de 67 milliards de DH, en hausse de 9,8%. Sur ce total, les titres de propriété continuent de représenter les principaux placements de ménages avec une part de 87%, en hausse de 4 points par rapport à 2013 (soit +16%). La proportion des titres de créance privés a, d’ailleurs, baissé à 5% contre 8% une année auparavant, dans un contexte marqué par la baisse de l’encours des émissions et une plus grande sensibilité au risque de contrepartie sur ce
marché.
Prépondérance des dépôts à vue
Le patrimoine financier des ménages sous forme de dépôts bancaires a également augmenté de 6,6% en 2014, contre 5,3% en 2013, pour totaliser 536 milliards de dirhams. Cette progression est portée majoritairement par la hausse des dépôts à vue de 6,4%, des dépôts à terme de 7,1% et des comptes sur carnets de 8,1%.
La structure des dépôts des ménages est demeurée quasi stable comparativement à l’année précédente. Elle se caractérise par la prépondérance des dépôts à vue, lesquels ont constitué 56% du total des dépôts. Les comptes d’épargne ont, quant à eux, vu leur part augmenter progressivement au cours des dernières années pour atteindre 24% en 2014, reflétant la préférence des ménages pour des placements liquides et rémunérés. Cette progression s’est faite au détriment des dépôts à terme, dont la part n’a cessé de baisser ces dernières années, revenant de 23% en 2008 à 19% en 2014.
- le matin
La structure de ce patrimoine a légèrement changé d’une année à l’autre. La part des dépôts bancaires a baissé de 2 points à 80%, au profit de celle des valeurs mobilières, qui est passée de 10% à 12%. S’agissant de l’assurance vie, sa part est restée stable à 8% du patrimoine financier des ménages. L’année dernière, les placements des ménages en valeurs mobilières se sont redressés principalement sous l’effet de leur revalorisation. Ils ont atteint un encours de 67 milliards de DH, en hausse de 9,8%. Sur ce total, les titres de propriété continuent de représenter les principaux placements de ménages avec une part de 87%, en hausse de 4 points par rapport à 2013 (soit +16%). La proportion des titres de créance privés a, d’ailleurs, baissé à 5% contre 8% une année auparavant, dans un contexte marqué par la baisse de l’encours des émissions et une plus grande sensibilité au risque de contrepartie sur ce
marché.
Prépondérance des dépôts à vue
Le patrimoine financier des ménages sous forme de dépôts bancaires a également augmenté de 6,6% en 2014, contre 5,3% en 2013, pour totaliser 536 milliards de dirhams. Cette progression est portée majoritairement par la hausse des dépôts à vue de 6,4%, des dépôts à terme de 7,1% et des comptes sur carnets de 8,1%.
La structure des dépôts des ménages est demeurée quasi stable comparativement à l’année précédente. Elle se caractérise par la prépondérance des dépôts à vue, lesquels ont constitué 56% du total des dépôts. Les comptes d’épargne ont, quant à eux, vu leur part augmenter progressivement au cours des dernières années pour atteindre 24% en 2014, reflétant la préférence des ménages pour des placements liquides et rémunérés. Cette progression s’est faite au détriment des dépôts à terme, dont la part n’a cessé de baisser ces dernières années, revenant de 23% en 2008 à 19% en 2014.
- le matin