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Ces réfugiés syriens qui réussissent en Algérie

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  • Ces réfugiés syriens qui réussissent en Algérie

    salam

    12:00 dimanche 23 août 2015 | Par Arezki Ibersienne | Actualité
    Dans son magasin de vente de paraboles à Bouzareah sur les hauteurs d’Alger, Samer n’arrête pas de répondre au téléphone. À chaque fois, au bout du fil, un client qui le sollicite pour installer une nouvelle parabole, un climatiseur. « Je suis resté deux mois sans travail après mon arrivée ici, mais les Algériens sont tellement accueillants et chaleureux. Ils m’ont beaucoup aidé à trouver cet emploi. Ce métier est une passion pour moi », témoigne ce réfugié syrien arrivé en Algérie il y a neuf mois. Sérieux et ponctuel, il se déplace à moto pour se rendre chez ses clients.
    « Mon deuxième pays »

    À chaque fois, il raconte son parcours et parle de son pays dont il reste fier et attaché. « On vivait très bien en Syrie avant le conflit. La sécurité était bien assurée et notre pays fabriquait et exportait beaucoup de produits », relate-t-il.
    Mais la guerre civile en Syrie l’a poussé à quitter son pays pour l’Algérie où il a vite trouvé du travail. « En plus de l’absence de visa, l’Algérie est un pays frère. Les peuples syriens et algériens sont liés par une profonde et solide amitié », dit ce père de cinq enfants. Pour lui, l’image des Syriens qui mendient dans les rues de la capitale ne reflète pas totalement la réalité de la communauté des réfugiés syriens en Algérie. Des Syriens ont réussi rapidement à trouver du travail et même à investir dans notre pays.
    « Le propriétaire du magasin m’a carrément confié les clefs quand il a vu que je travaille sérieusement. Maintenant, c’est devenu un magasin très connu. Les gens sont satisfaits du travail fait, et ils reviennent à chaque fois », se réjouit-il. Son épouse travaille comme couturière. « Elle est d’origine algérienne, mais elle n’a jamais mis les pieds ici avant notre arrivée en novembre dernier. Elle fait de la couture syrienne ici à Alger, et ça marche très bien pour elle aussi », raconte-t-il.
    À Damas, sa ville natale, Samer et son épouse tenaient un magasin de robes de mariées. Il était également spécialisé dans l’installation de paraboles et la réparation de matériels électroménagers, avant de fuir à cause de la guerre.
    « Même après le début du conflit en Syrie, on vivait bien à Damas. La sécurité était certes moins assurée, mais on travaillait bien. Quand je suis venu en Algérie, je me sentais comme si que j’étais dans mon deuxième pays. Je n’ai pas du tout trouvé de difficulté à m’intégrer, et cela surtout par mon travail », dit-il.

    D’autres Syriens arrivés en Algérie après l’éclatement du conflit dans leur pays ont investi dans la restauration, la fabrication de vêtements. Comme Abdelghani, qui tient un restaurant syrien à Dely Brahim, à l’ouest d’Alger, depuis trois ans. Des clients affluent de partout pour savourer ses menus. « Je gère ce restaurant pour ne pas me couper du monde du travail. Ce n’est rien du tout par rapport à ce que je tenais en Syrie », explique-t-il. Abdelghani retire son smartphone de sa poche et exhibe des photos d’un somptueux restaurant Al Qarya Chamia, situé sur la route de l’aéroport de Damas. Des chefs d’État et des diplomates connus faisaient partie de ses clients. Il montre des photos avec le secrétaire d’État américain John Kerry, le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président syrien Bachar Al Assad accompagné de sa femme. « Je voulais faire plusieurs complexes de ce genre en Algérie, mais les portes de l’administration nous sont fermées. C’est tellement dommage ! », regrette-t-il. « J’employais 500 personnes dans ce restaurant à Damas, je peux faire autant ici en Algérie, dans plusieurs villes. J’ai de l’expérience et un savoir-faire qui pourrait accompagner l’Algérie dans son élan de développement du tourisme. J’ai les moyens nécessaires pour le faire. Je demande aux autorités algériennes de nous faciliter la tâche pour concrétiser ces projets », raconte-t-il. « Vous savez, je peux aller investir en Allemagne, en Espagne ou dans n’importe quel autre pays, mais j’ai fait le choix de L’Algérie. C’est un pays frère et ami, qui a de grandes potentialités », affirme-t-il.
    D’autres Syriens ont voulu investir dans le textile, l’hôtellerie, la fabrication de chambres froides, mais qui ont fini par renoncer à cause de la bureaucratie, selon Abdelghani.


    tsa

  • #2
    J'ignorais qu' il y avait aussi des réfugiés syriens en Algérie A croire qu'il n'y a plus de syriens en Syrie
    The happiest of people don't necessarily have the best of everything they just make the most of everything that comes along their way.

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    • #3
      Rollon ..
      quelque milliers oui .. la plupart avec femme et enfants ..

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      • #4
        Si les syriens fuient leur pays, cela veut dire que ce pays risque d etre disséqué comme l empire ottoman avait été disséqué par les forces occidentalles après la fin de la guerre 14-18.
        C est quand le puit est sec que l eau devient richesse.

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        • #5
          ily a environ 35000 refugiés syriens en algerie

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          • #6
            salam

            Mais depuis ceux qui nous gouvernent ont imposé le visa
            Honte a nous

            Au 19 siècle la Syrie a accueilli des milliers d'Algériens qui fuiraient l'occupant français
            انحبكم

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            • #7
              y a toujours eu des Syriens en Algérie, certes pas nombreux mais ils y ont toujours été.

              L'Algérie devrait accueillir plus. Parmi les arabes, hormis les Maghrébins, ils sont ceux qui nous ressemblent le plus.

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              • #8
                En tous cas ils sont très intégrés ,dans mon quartier ils sont nombreux et se sont spécialisés dans le commerce du tissu ,on les différencie à peine des locaux (algériens)
                L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                • #9
                  Je leur souhaite la paix chez eux et qu'il peuvent rentrer tous en syrie dans les plus brefs délais car il n'y a pas mieux que chez soi
                  Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                  (Paul Eluard)

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                  • #10
                    ils n'ont pas le statut de réfugiés politiques...
                    bcp ouvrent des kebab syriens qui marchent bien..
                    je ne pense pas qu'il y ait un visa..

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