Des habitants ferment la route nationale Alger-Tizi Ouzou pour dénoncer une « bavure militaire »

[alouette]

Les deux personnes dont les corps carbonisés ont été découverts lundi dans un véhicule calciné sur une route dans la région de Makouda ont-elles été victimes d’une bavure militaire ? Les habitants du village Taouarga, situé sur les limites territoriales entre les deux wilayas de Tizi Ouzou et Boumerdes d’où sont originaires les victimes, disent en être convaincus.
Ils se sont massivement mobilisés ce mardi 25 août pour procéder à la fermeture de la route nationale RN12 reliant Tizi Ouzou à Alger pour exiger que « toute la lumière soit faite sur ce drame ». Durant toute la journée, la RN 12 était restée coupée à la circulation, formant un embouteillage monstre dans les deux sens de la circulation.

Selon des habitants de la région, une troisième personne qui était avec les victimes a échappé de justesse à cette bavure. Ce qui peut, avancent-ils, aider à élucider cette affaire. Aucune information officielle n’est venue pour le moment confirmer ou infirmer s’il s’agit d’une bavure ou d’un accident d'une autre nature.

TSA

[kaarimdz]

La population ferme une nouvelle fois la route nationale Tizi Ouzou – Alger

Les habitants de la commune de Taouerga, dans la wilaya de Boumerdès, soutenus par ceux de Tadmaït et Attouche, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont procédé ce jeudi 27 août à la fermeture de la route nationale RN12 reliant Tizi Ouzou à Alger.

Ils entendent dénoncer la bavure commise, selon eux, par les services de sécurité à l’encontre deux jeunes H. Sofiane, âgé de 30 ans et B. Arezki, âgé de 35 ans. Les victimes ont été tuées dans la soirée du 22 août à la sortie du village Attouche.

La route a été fermée près de Tadmaït à l’aide de pneus en flamme et autres objets hétéroclites. Des embouteillages monstres se sont encore formés dans les deux sens de la route depuis les premières heures de la matinée.

La même route nationale a déjà été fermée au même endroit mardi dernier par les habitants de cette région. Les autorités civiles et militaires continuent d’observer le silence sur ce drame. TSA