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Projet d’attaque d’une mosquée à Vénissieux : non-lieu pour un militaire d’extrême droite

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    Projet d’attaque d’une mosquée à Vénissieux : non-lieu pour un militaire d’extrême droite

    La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi le non-lieu d’un militaire décrit comme proche de l’extrême droite radicale, pour un projet de tirer sur une mosquée de Vénissieux. Ce sergent de l’armée de l’air de 23 ans sera en revanche jugé en juin pour avoir lancé en août 2012 un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne en Gironde.

    Selon une source judiciaire, Christophe Lavigne avait reconnu devant les enquêteurs avoir jeté le cocktail Molotov sur la porte de la mosquée de Libourne mais aussi avoir projeté de tirer sur la mosquée des Minguettes à Vénissieux. Ce second projet était prévu pour le jour de la fin du Ramadan, soit le lendemain de son arrestation sur la base aérienne du Mont-Verdun près de Lyon le 7 août 2013.
    Pour pouvoir le poursuivre sur ce volet de l’affaire, les juges l’avaient dans un premier temps mis en examen pour «détention de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste».
    Mais sa défense argue que Christophe Lavigne pensait que ces balles, offertes par son père, étaient des munitions de 8e catégorie, autorisées et souvent utilisées pour les armes de collection et historiques, et qu’en conséquence, il ne pouvait être poursuivi pour détention illégale de munitions.
    Les juges d’instruction avaient partagé cette analyse, ne le renvoyant que pour l’attaque de Libourne, mais le parquet avait fait appel de ce non-lieu partiel. Vendredi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé l’ordonnance des juges d’instruction.
    «Soulagé» que son client ne soit poursuivi «que pour le jet de l’engin explosif sur la mosquée de Libourne», Me Nogueiras a salué le «respect profond du droit dont a fait preuve la chambre de l’instruction».
    Toujours détenu, Christophe Lavigne n’a jusqu’à présent pas été rayé des cadres de l’armée française, a précisé son avocat.
    L’arrestation de Christophe Lavigne avait été accueillie avec soulagement par les représentants de la communauté musulmane, inquiets d’un climat d’islamophobie alors en hausse en France.
    Ce sont des proches de Christophe Lavigne qui, alertés notamment par des documents retrouvés chez le militaire, avaient informé les autorités.

    Le Progres
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