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Agence Ecofin) - En Afrique, l’agriculture est le premier pourvoyeur d’emplois pour les femmes. Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), 62% des femmes actives exercent dans ce secteur dont elles constituent plus de la moitié de la main d’œuvre totale.
Dans certains pays comme le Burkina Faso ou le Rwanda, la main d’œuvre agricole est essentiellement féminine avec des pics allant au-delà de 90% de la population agricole totale. Cependant, souligne le rapport, cette prépondérance des femmes ne se traduit pas par un meilleur traitement pour elles. En effet, beaucoup d’entre elles sont sous-payées, manquent d’accès aux financements et surtout n’ont pas droit à la propriété foncière.
Pour illustrer ces disparités, le rapport s’appuie sur des statistiques frappantes. Ainsi, indique-t-il par exemple, «les femmes représentent 75 % de la main-d’œuvre dans la production de café mais ne perçoivent que 34 % des revenus.»
Des disparités qui empêchent le continent de développer pleinement son potentiel agricoles, affirme l'étude. «Les femmes africaines nourrissent le continent et peuvent aussi nourrir le monde. Si l’Afrique veut parvenir à une transformation économique complète, il faudra résorber l’énorme écart dans les salaires et les rendements agricoles entre hommes et femmes» a déclaré Géraldine Fraser-Moleketi, envoyée spéciale de la BAD sur le genre, qui est l’un des auteurs du rapport.
Dans certains pays comme le Burkina Faso ou le Rwanda, la main d’œuvre agricole est essentiellement féminine avec des pics allant au-delà de 90% de la population agricole totale. Cependant, souligne le rapport, cette prépondérance des femmes ne se traduit pas par un meilleur traitement pour elles. En effet, beaucoup d’entre elles sont sous-payées, manquent d’accès aux financements et surtout n’ont pas droit à la propriété foncière.
Pour illustrer ces disparités, le rapport s’appuie sur des statistiques frappantes. Ainsi, indique-t-il par exemple, «les femmes représentent 75 % de la main-d’œuvre dans la production de café mais ne perçoivent que 34 % des revenus.»
Des disparités qui empêchent le continent de développer pleinement son potentiel agricoles, affirme l'étude. «Les femmes africaines nourrissent le continent et peuvent aussi nourrir le monde. Si l’Afrique veut parvenir à une transformation économique complète, il faudra résorber l’énorme écart dans les salaires et les rendements agricoles entre hommes et femmes» a déclaré Géraldine Fraser-Moleketi, envoyée spéciale de la BAD sur le genre, qui est l’un des auteurs du rapport.