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les chimiothérapies .

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  • les chimiothérapies .

    La chimiothérapie désigne les traitements médicamenteux ayant pour but la destruction des cellules cancéreuses par des mécanismes non spécifiques.


    Traitement


    Tout d’abord, il faut préciser qu’il existe des chimiothérapies très différentes les unes des autres.

    Certaines peuvent être administrées par voie orale, d’autres par voie intraveineuse, certaines sont peu toxiques, d’autres plus...

    De même, les différentes tumeurs ne sont pas sensibles aux mêmes chimiothérapies.

    La chimiothérapie ne désigne donc pas un médicament, mais un principe de traitement qui regroupe un large éventail de médicaments.

    Comment ces médicaments sont-ils administrés ?

    Ils peuvent être administrés par voie orale ou bien par voie intraveineuse.
    Un traitement par chimiothérapie pourra comporter un seul produit (monochimiothérapie) ou plusieurs produits (polychimiothérapie).

    Quelle est la fréquence d’administration et la durée totale ?

    A nouveau, il n’y a pas de règle absolue.

    La fréquence d’administration dépend du protocole de chimiothérapie choisi par le médecin.

    Celui-ci peut être une chimiothérapie quotidienne (notamment en cas de prise orale), ou une chimiothérapie toutes les semaines, ou une chimiothérapie tous les 15 jours, 3 semaines...

    De même, la durée totale dépend elle aussi du protocole. Néanmoins, il existe quelques standards. Par exemple, dans les tumeurs du testicule, le nombre de cycles varie en général de 2 à 4. Dans les cancers du sein après chirurgie, on réalise en général 6 cycles de chimiothérapie.

    Comment se font les perfusions ?

    La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures, voire plus !

    Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hôpital “conventionnel“, parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).

    L’administration de la chimiothérapie en hôpital de jour permet de laisser le patient rentrer chez lui sans le contraindre à passer la nuit à l’hôpital.

    Une chimiothérapie nécessite une hospitalisation conventionnelle lorsqu’elle dure plusieurs jours, ou bien lorsqu’une hydratation doit être réalisée de façon concomitante.

    La perfusion peut parfois nécessiter l’implantation d’une chambre implantable dans une veine située au niveau du cou.c'est le portacath .c'est une opération simple ..

    Ceci est dû au fait que les chimiothérapies abîment les veines, et ne peuvent pas être réalisées constamment sur les veines du bras. Des informations sur les chambres implantables sont disponibles auprès des infirmières et à l’Espace Rencontre et Information.

  • #2
    Effets secondaires


    Si la chimiothérapie est parfois associée à des effets indésirables, ceux-ci sont en général bien maîtrisés par les médicaments dits de “support“.

    La mauvaise réputation de la chimiothérapie vient essentiellement de l’époque où il existait peu de médicaments permettant de traiter les effets indésirables.

    La prévention et le traitement d’éventuels effets indésirables passe par la bonne coopération du médecin généraliste avec le médecin cancérologue et par la connaissance, par le patient, des attitudes à avoir en cas de survenue. Il est donc indispensable pour les patients en cours de chimiothérapie d’être suivis en parallèle par un médecin généraliste.


    Les nausées et les vomissements


    Ils peuvent apparaître dans les instants suivant l’administration de la chimiothérapie, et se prolonger dans les 5 jours suivants. On parle alors de vomissements précoces et vomissements tardifs.

    Ces vomissements sont très bien maîtrisés par les médicaments appelés les “sétrons“, disponibles par voie intraveineuse ou par voie orale. Par ailleurs, il existe un grand nombre de médicaments puissants pouvant maîtriser les vomissements. Actuellement, la survenue de vomissements n’est que rarement une toxicité limitant la prescription de chimiothérapie.


    Les irritations de la bouche

    Les chimiothérapies peuvent entraîner des inflammations de la bouche (mucite), responsables de douleurs.
    Ces inflammations peuvent parfois donner lieu à des ulcérations s’apparentant à des aphtes. Comme pour les vomissements, la prévention joue un rôle majeur pour éviter la survenue de cet effet indésirable.

    Celle-ci repose sur la réalisation de bains de bouche dont la composition devra être celle prescrite par le médecin.

    D’autres mesures peuvent également éviter la survenue d’irritations: retirer son dentier pour la nuit, éviter l’alcool, éviter les aliments épicés ou acides.


    La diarrhée

    Quelques médicaments peuvent donner des diarrhées.

    Il s’agit essentiellement de l’irinotécan (campto), du fluorouracile en perfusion de 24 heures, et de la capécitabine (xeloda).

    En cas de prescription d’irinotécan (campto), votre médecin vous donnera une marche à suivre et un médicament (lopéramide) en cas de diarrhées.

    Deux points sont importants : tout d’abord, il ne faut pas hésiter à appeler son médecin cancérologue et médecin généraliste si une diarrhée se déclare et à fortiori si elle persiste. En effet, une diarrhée trop intense ou trop prolongée peut entraîner une déshydratation.

    Le deuxième point est que la chimiothérapie n’est pas la seule cause de diarrhée. En effet, des infections digestives peuvent également donner des diarrhées et nécessiter un traitement spécifique.


    La constipation

    La chimiothérapie constipe rarement, et surtout de façon peu intense.
    En revanche, des constipations importantes peuvent être observées avec des antalgiques ou avec des anti-vomitifs. En cas de constipation, le médecin généraliste pourra prescrire des laxatifs. Surtout, il convient de mesurer le nombre de selles par jour, de veiller à la persistance de gaz, et l’absence de vomissements. Si les gaz disparaissent ou si des vomissements apparaissent, il convient de consulter rapidement un médecin.


    La chute des cheveux


    Malgré tous les progrès réalisés, la chute des cheveux demeure un des effets indésirables majeurs de la chimiothérapie. Cependant, toutes les chimiothérapies ne font pas tomber les cheveux.

    Si la chimiothérapie fait tomber les cheveux, il est possible de demander un casque réfrigérant au moment de débuter le traitement. Il s’agit d’un casque froid que l’on pose sur la tête le temps de la chimiothérapie. Il semblerait diminuer la perte des cheveux d’après les études cliniques.

    La chute des cheveux débute dans les semaines suivant le traitement.


    Les modifications de la peau


    Les allergies (démangeaisons, rougeurs…) survenant au moment de la perfusion doivent signalées à l’infirmière.

    Certains produits (capécitabine, fluorouracile) peuvent entraîner des réactions cutanées au niveau de la paume des mains et des plantes des pieds. Il faut les signaler au médecin dès leur apparition.

    Enfin, il est fortement conseillé d’éviter le soleil pendant la chimiothérapie.


    La toxicité hématologique

    Les traitements peuvent entraîner une baisse des globules blancs, des plaquettes et des globules rouges.

    C’est la raison pour laquelle une surveillance par une prise de sang est en général réalisée en cours de chimiothérapie.

    La baisse trop importante des globules blancs peut entraîner une infection.

    Ainsi, une fièvre survenant après un traitement par chimiothérapie nécessite une attitude spécifique. Il faut donc appeler un médecin (généraliste ou cancérologue) et réaliser une prise de sang en cas de fièvre après traitement par chimiothérapie.

    L’attitude à adopter en cas de fièvre est en général donnée par le médecin cancérologue avant l’administration des traitements.

    En cas de fièvre associée à une baisse importante des globules blancs, on pourra être amené à prescrire des médicaments diminuant la baisse de globules lors des chimiothérapie ultérieures (“facteurs de croissance hématopoiétiques“).

    La baisse de globules rouges peut entraîner une fatigue. Si cette baisse est importante, on peut parfois être amenés à réaliser des transfusions. On peut également prévenir la baisse des globules rouges en prescrivant de l’érythropoiétine qui se donne par voie sous-cutanée.

    La baisse des plaquettes peut poser, très rarement, des problèmes hémorragiques. Ceci seront prévenus par des transfusions de plaquettes.


    Toxicité neurologique

    Certains produits tels que le cisplatine, l’oxaliplatine, le paclitaxel, le docétaxel peuvent entraîner des sensations de fourmillements dans les mains et les pieds, ou bien des sensations de froid. La survenue de ces troubles doit être mentionnée au médecin qui jugera de l’attitude à tenir.


    La modification des ongles

    Les ongles peuvent progressivement devenir cassants, striés ou foncés. Ce phénomène est sans gravité. Ils redeviennent comme avant à l’arrêt du traitement.


    Les veines


    Certains médicaments peuvent rendre les veines plus fragiles. La peau sur leur trajet peut s’en trouver colorée.


    Des troubles de l’audition

    Des modifications de l’audition et des troubles de l’équilibre peuvent être observés dans quelques rares cas. Prévenez votre médecin si, depuis peu, vous avez des difficultés à entendre, des bourdonnements d’oreille, ou des vertiges. Ces troubles se manifestent surtout sous cisplatine.

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    • #3
      Joce

      Merci pour le cours !

      Je souhaite beaucoup de courage à ceux qui suivent la Chimiothérapie.

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      • #4
        merci à l'institut Gustave Roussy ..

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        • #5
          A lire cela ça parait si simple !

          le casque refrigérant il ne sert pas a grand chose beaucoup de medecin ne le prescrive meme pas !

          en général apres la chimio un traitement par injection permet de faire remonter les globules blancs, celui-ci fatigue énormément !

          la chimio n'est pas si facile a subir que ce que l'on vient de lire !

          mais c 'est bien connu il faut tout enjoliver pour ne pas faire peur !

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          • #6
            La chimio n'est point facile pour ceux qui la subissent, j'en ai vu.... c'est insupportable.

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            • #7
              la chimio n'est pas si facile a subir que ce que l'on vient de lire !
              si c'était simple cela se saurait ..

              mais entre ne rien faire et essayer .. malgrè tout ..

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              • #8
                Wallah, parfois je me demande si cette thérapie est afficace.

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                • #9
                  est ce que tu crois que si cela ne l'était pas .. et au prix que ça coute .. elle serait encore proposée ?


                  maintenant ce n'est certainement pas du 100 % évidemment !

                  Commentaire


                  • #10
                    je comprend ce que veut dire Vague, parfois a les voir se détruirent avec cette chimio et qu'ils partent quand meme on se demande si leurs derniers jours ils ne feraient pas mieux de les vivrent comment ils le veulent !

                    la chimio peut être efficace a certains stade du cancer et depends de quel type de cancer aussi !

                    mais les docs savent souvent qu'il n'y a plus rien a faire et ils font de l'acharnement thérapeutique !

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                    • #11
                      pour moi, c'est en pleine actualité

                      ma collègue, elizabeth, a le cancer du colon
                      elle a déjà été opérée
                      mais là elle a une rechute traitée par chmio
                      j'ai appelé sa fille, les médecins lui ont dit qu'elle était condamnée

                      alors pourquoi? pourquoi cet acharnement?

                      elle n'a plus de cheveux, 45 kilos, elle est toute flétrie , toute sèche
                      ne peut rien garder en elle

                      et c'est en vain

                      c'est incompréhensible

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                      • #12
                        les différentes chimiothérapies

                        La chimiothérapie à visée curative

                        C'est la chimiothérapie qui constitue l'étape majeure du traitement.

                        La chimiothérapie est, le plus souvent, complémentaire à une autre étape. La chimiothérapie peut amener la guérison du malade. Son corollaire étant que si elle n'est pas effectuée correctement, on fait perdre une chance majeure au patient. On range dans cette catégorie la chimiothérapie des affections suivantes :

                        - Des leucémies, des lymphomes,

                        - Des cancers du testicule, des chorio-carcinomes placentaires, des tumeurs "embryonnaires" de l'enfant,

                        - Des sarcomes osseux,

                        - Des neuroblastomes,

                        - De certains cancers de l'ovaire, des cancers du poumon à petites cellules, de certains cancers inflammatoires du sein.

                        La chimiothérapie « adjuvante » ou de « prévention »

                        La chimiothérapie est adjuvante lorsqu'elle est administrée après une thérapeutique locale (chirurgie ou radiothérapie.)

                        Elle a pour objectif de tuer les cellules tumorales qui auraient pu échapper au traitement local. Elle peut aussi être administrée quand on ne détecte pas de localisation secondaire mais que certains facteurs, métastases dans les ganglions lymphatiques, tumeur de « haut grade », marqueurs tumoraux, etc., font craindre un risque élevé de récidive.

                        L'utilisation de la chimiothérapie à un stade précoce de la tumeur peut retarder le développement de résistance à la chimiothérapie souvent observé dans les cancers étendus ou métastatiques.

                        La chimiothérapie « néo-adjuvante »

                        La chimiothérapie est néo-adjuvante lorsqu'elle est administrée avant une thérapeutique locale.

                        Elle a pour objectif soit de préserver un organe (larynx, sein, vessie) soit d'aider le traitement local, en particulier en cas de grosse tumeur difficilement extirpable.

                        L'utilisation de la chimiothérapie à un stade précoce de la tumeur peut retarder le développement de résistance à la chimiothérapie souvent observé dans les cancers étendus ou métastatiques.

                        La chimiothérapie palliative


                        Ce sont des chimiothérapies utilisées chez des malades présentant un cancer avancé (stade IV) ou en rechute.

                        L’objectif du traitement est de prolonger la vie des patients et d’améliorer le confort du malade et donc de sa qualité de vie.


                        La chimiothérapie de « première ligne » (intention)


                        La chimiothérapie est dite de « première ligne » lorsqu'elle est administrée immédiatement chez des malades n'ayant pas encore reçu de chimiothérapie.

                        Les médicaments utilisés on fait la preuve de leur efficacité en montrant qu'il augmente le nombre de malades en vie.

                        La chimiothérapie de « seconde ligne » (intention)


                        La chimiothérapie est dite de « seconde ligne » lorsqu'elle est administrée à la suite d'une chimiothérapie de première ligne dont les résultats ont été jugés insuffisants.
                        C'est aussi ce type de chimiothérapie qui est utilisé chez les patients présentant une récidive de leur cancer.

                        La chimiothérapie associée à d'autres modalités

                        La chimiothérapie peut aussi être utilisée en association avec d'autres modalités de traitement comme la radiothérapie ou la chirurgie.

                        Les traitements sont associés pour obtenir un meilleur résultat que celui qui pourrait être obtenu avec une seule modalité de traitement. Aujourd'hui, grâce à l'utilisation de plusieurs modalités thérapeutiques, il est possible de traiter efficacement la plupart des cancers.

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                        • #13
                          la chimio palliatif = améliorer le confort du patient


                          JE NE SUIS PAS D ACCORD

                          j'ai bien connu des personnes et une en particulier qui SUBISSAIT cette chimio palliatif, résultats des courses la chimio lui a bouffé tous ce qui lui restait de force !
                          quand il a arreté il se sentait mieux et a pu partir quelques mois apres tranquillement et moins fatigué !

                          Danielle désolée pour ton amie, je suis aussi trés entouree de personne souffrant de ce mal !

                          Commentaire


                          • #14
                            selon conférence organisée par l'ASSOCIATION FRANCAISE DE CHIRURGIE et CLUB DE RÉFLEXION DES CABINETS DE GROUPE DE GASTRO-ENTÉROLOGIE de paris toulouse, dijon , lyonpar l'Agence Nationale pour le Développement de l'Evaluation Médicale (ANDEM). :



                            Quand la décision d'une chimiothérapie palliative a été prise, il vaut mieux la commencer rapidement sans attendre l'apparition de symptômes et utiliser un protocole ambulatoire.

                            Le traitement doit être interrompu en cas de progression évidente de la maladie ou d'effet toxique important.

                            c'est au cas par cas ..

                            Commentaire


                            • #15
                              Exact c est au cas par cas !

                              Mais il y a bien longtemps que je ne les écoutes plus ces docs concernant les soins du cancer !

                              Entre cequ'ils nous disent et la réalité quand on lit les dossiers ca fait peur !

                              je ne parle pas d'articles lu je parles de réalité
                              je ne parle pas d'un seul cas je parle de plusieurs

                              et je ne parle surtout pas des cancers dit guerissable ni de ceux qui sont pris des les premiers stades

                              Dieu merci ils ont encore des chances !

                              Commentaire

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