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InfoSoir
Devant les walis, hier, Bouteflika a affirmé que 30 à 34% des budgets alloués aux wilayas étaient non utilisés et rendus au Trésor public.
C'est ce qu'a reconnu, hier, samedi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de la rencontre gouvernement-walis dont les travaux ont été clôturés dans la soirée.
Ce déséquilibre existe, selon le chef de l’Etat, «même au niveau de l’électrification en ce sens que la moyenne nationale est de 97 %, alors que dans certaines wilayas, elle est bien en deçà». Sur sa lancée, et commentant un rapport présenté lors de cette rencontre, le Président indiquera qu’une telle situation est inacceptable et «les responsables des secteurs et des wilayas devront en rendre compte».
Selon lui, certaines wilayas «ne mettent pas à profit l’ensemble de l’enveloppe financière qui leur est allouée et qui rendent 30% à 34% des budgets non consommés au Trésor public». «Cela aussi est inacceptable et aucun responsable, digne de ce nom, ne peut arguer d’un manque d’entrepreneurs pour justifier la non-application des programmes tracés», poursuivra-t-il. Dans le même ordre d’idées, le premier magistrat du pays fera remarquer que les programmes des Hauts-Plateaux et du Sud sont «particulièrement sous-utilisés», ce qui est «absolument intolérable et c’est là que nous devons faire l’effort le plus important». Pour le chef de l’Etat, il est primordial d’accorder une importance particulière au développement rural «Pour que le niveau de vie dans la campagne soit proche de celui des villes.» «Je ne veux pas d’une wilaya géante à côté d’une autre naine, ni d’une ville géante qui se développe aux dépens d’autres villes», a-t-il affirmé à ce propos tout en signalant que des «ordres stricts» seront donnés au gouvernement pour examiner «en détail cette situation du Nord au Sud du pays et de l’Est à l’Ouest, pour aboutir à l’équilibre régional souhaité». De même, il a annoncé que les programmes de développement au niveau national «seront strictement planifiés, dans le cadre d’un plan global où il n’y aura pas de place pour l’improvisation» après 2009, et demandé aux walis de préciser «exactement quels sont les moyens et les limites de chaque wilaya pour faire bénéficier les wilayas les plus pauvres de l’aisance financière actuelle du pays».
Dans le discours inaugural de la rencontre d’hier, le président de la République a déploré un manque d’entreprises de réalisation et de matériaux de construction dans les régions éloignés notamment. Ce manque qui freine la concrétisation du programme de soutien à la croissance économique doit être comblé par le gouvernement par le biais de nouvelles mesures, a-t-il ajouté.
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Devant les walis, hier, Bouteflika a affirmé que 30 à 34% des budgets alloués aux wilayas étaient non utilisés et rendus au Trésor public.
C'est ce qu'a reconnu, hier, samedi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de la rencontre gouvernement-walis dont les travaux ont été clôturés dans la soirée.
Ce déséquilibre existe, selon le chef de l’Etat, «même au niveau de l’électrification en ce sens que la moyenne nationale est de 97 %, alors que dans certaines wilayas, elle est bien en deçà». Sur sa lancée, et commentant un rapport présenté lors de cette rencontre, le Président indiquera qu’une telle situation est inacceptable et «les responsables des secteurs et des wilayas devront en rendre compte».
Selon lui, certaines wilayas «ne mettent pas à profit l’ensemble de l’enveloppe financière qui leur est allouée et qui rendent 30% à 34% des budgets non consommés au Trésor public». «Cela aussi est inacceptable et aucun responsable, digne de ce nom, ne peut arguer d’un manque d’entrepreneurs pour justifier la non-application des programmes tracés», poursuivra-t-il. Dans le même ordre d’idées, le premier magistrat du pays fera remarquer que les programmes des Hauts-Plateaux et du Sud sont «particulièrement sous-utilisés», ce qui est «absolument intolérable et c’est là que nous devons faire l’effort le plus important». Pour le chef de l’Etat, il est primordial d’accorder une importance particulière au développement rural «Pour que le niveau de vie dans la campagne soit proche de celui des villes.» «Je ne veux pas d’une wilaya géante à côté d’une autre naine, ni d’une ville géante qui se développe aux dépens d’autres villes», a-t-il affirmé à ce propos tout en signalant que des «ordres stricts» seront donnés au gouvernement pour examiner «en détail cette situation du Nord au Sud du pays et de l’Est à l’Ouest, pour aboutir à l’équilibre régional souhaité». De même, il a annoncé que les programmes de développement au niveau national «seront strictement planifiés, dans le cadre d’un plan global où il n’y aura pas de place pour l’improvisation» après 2009, et demandé aux walis de préciser «exactement quels sont les moyens et les limites de chaque wilaya pour faire bénéficier les wilayas les plus pauvres de l’aisance financière actuelle du pays».
Dans le discours inaugural de la rencontre d’hier, le président de la République a déploré un manque d’entreprises de réalisation et de matériaux de construction dans les régions éloignés notamment. Ce manque qui freine la concrétisation du programme de soutien à la croissance économique doit être comblé par le gouvernement par le biais de nouvelles mesures, a-t-il ajouté.