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Soupçons de chantage contre le Maroc: les journalistes contre-attaquent

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  • Soupçons de chantage contre le Maroc: les journalistes contre-attaquent

    Les deux journalistes mis en examen pour extorsion et chantage contre le Maroc ont contre-attaqué lundi, affirmant que Rabat était à l’origine de la transaction pour qu’ils n’écrivent pas leur livre sur le royaume, que l’éditeur a d’ores et déjà renoncé à publier.


    «Je ne suis pas celui qui amène, qui propose ce deal financier», a martelé lundi Éric Laurent sur RTL. «C’est le Palais qui propose», «qui corrompt», affirme également Catherine Graciet dans Le Parisien.

    Les deux journalistes mis en examen samedi pour chantage et extorsion de fonds, et placés sous contrôle judiciaire, sont soupçonnés d’avoir négocié l’abandon d’un projet de livre sur le roi du Maroc Mohammed VI en échange de trois, puis deux millions d’euros.

    L’ouvrage, qui devait parler selon Éric Laurent des «affrontements» parmi les successeurs de Hassan II au sujet de son héritage et du «train de vie dispendieux» de la famille royale «avec un certain nombre de dérives», ne paraîtra pas au Seuil : la maison d’édition a annoncé lundi qu’elle renonçait à le publier. Son président Olivier Bétourné a fait part à l’AFP de sa «stupeur», de sa «tristesse» et de sa «colère».

    Peu après l’annonce du Seuil, Éric Laurent a affirmé qu’il irait «publier ailleurs».

    «Je veux trois (...) trois millions d’euros», aurait déclaré Éric Laurent lors de la première rencontre avec l’avocat du royaume qui a enregistré l’échange dans un palace parisien le 11 août, selon une retranscription révélée par le Journal du dimanche.

    Mais selon le journaliste, c’est son interlocuteur qui a évoqué une transaction. «Et là, je dis, mais sans y croire, +si vraiment on arrête de faire le livre, étant donné le sujet, écoutez... trois (millions d’euros)+», a-t-il raconté au Monde.

    Les deux journalistes indépendants, auteurs de nombreux ouvrages, se sont engagés par écrit à »+ne plus rien écrire+ sur le roi du Maroc», en échange de deux millions d’euros. Un deal conclu jeudi lors d’une rencontre, pendant laquelle l’avocat de Rabat leur a remis une enveloppe de 40.000 euros chacun.

    Mais entre-temps, le Maroc avait déposé plainte et le parquet de Paris ouvert une information judiciaire. Le duo a été arrêté en situation de flagrant délit à la sortie de ce dernier rendez-vous.

    - Deux scénarii -

    «Je n’ai jamais voulu faire chanter qui que ce soit. Je suis tombée dans un piège», assure Catherine Graciet. Absente aux premières rencontres, elle affirme que son co-auteur lui a dit avoir rencontré l’avocat du roi Hicham Naciri qui lui a «proposé trois millions d’euros contre la non-parution du livre».

    Elle se rend à la troisième et dernière rencontre, reconnaît «un accès de faiblesse» lorsqu’elle finit après «des heures» par accepter un deal à deux millions d’euros ainsi que l’avance de 40.000 euros.

    Interpellée avec Éric Laurent dans le hall de l’hôtel, elle dit avoir «compris la manipulation, la police en embuscade, les écoutes, le traquenard».

    «Je sais que, déontologiquement, moralement, ce n’est pas génial, mais je n’y vois rien de mal pénalement», assure Catherine Graciet. Son confrère balaie, lui, les critiques: «Je n’ai pas de leçon de déontologie à recevoir», «c’est mon ouvrage(...), j’en fais ce que je veux, j’ai le droit de publier ou de ne pas publier».

    Spécialiste du Maghreb, âgée d’une quarantaine d’années, Catherine Graciet avait publié en 2012, déjà avec Éric Laurent, un livre accusateur contre Mohammed VI, intitulé «Le roi prédateur», interdit au Maroc. Vingt ans plus tôt, Éric Laurent signait déjà un livre d’entretiens, beaucoup plus consensuel, avec l’ancien roi Hassan II, père de Mohammed VI.

    Cette affaire rocambolesque intervient alors que les relations, souvent passionnées, entre le royaume chérifien et la France connaissent une embellie après plus d’un an de brouille provoquée par une autre affaire judiciaire, une enquête française portant sur des accusations de torture à l’encontre du chef du contre-espionnage marocain.

    AFP

  • #2
    L AFFAIRE COMMENCE A S ÉCLAIRCIR

    Les deux journalistes ont un appui fort de l etat français


    Par Laurent Fabius:

    L'affaire des deux journalistes français accusés d'avoir voulu faire chanter le roi Mohammed VI "est un mauvais film",

    *L'un des deux journalistes a dénoncé une "manipulation". Selon une source proche du dossier, "il y a eu remise et acceptation d'une somme d'argent".

    -Cette affaire survient alors que le président français François Hollande doit effectuer une visite officielle au Maroc à la mi-septembre afin de sceller la réconciliation entre les deux pays après une brouille diplomatico-judiciaire qui a duré près d'un an.

    *il y a quelques mois, d'une nouvelle convention d'entraide judiciaire, qui a suscité l'inquiétude des organisations de défense des droits de l'Homme.
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Chantage pour les uns, transaction financière pour l'autre et "tentative de corruption" pour la dernière.


      A la justice de statuer.

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      • #4
        Chantage pour les uns, transaction financière pour l'autre et "tentative de corruption" pour la dernière.


        A la justice de statuer.
        au mieux , ils sont deontologiquement et professionnellement détruits et décrédibilisés ....

        au pire c'est la prison en plus .

        ça fait de moi un makhzeniste , si je leur souhaite le mieux ???
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          Sachant que les enregistrements, s'ils n'ont pas été préalablement autorisés par un juge, n'ont aucune valeur juridique, cela va se jouer entre "tentative de corruption" et "chantage".

          La bataille (juridique) sera longue et rude mais chacune des parties laissera des plumes !!

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          • #6
            Sachant que les enregistrements, s'ils n'ont pas été préalablement autorisés par un juge, n'ont aucune valeur juridique, cela va se jouer entre "tentative de corruption" et "chantage".
            En France, la corruption concerne principalement les représentants d'entités publiques, ou certaines fonctions dépositaires d'un ordre reconnu comme les médecins

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            • #7
              au mieux , ils sont deontologiquement et professionnellement détruits et décrédibilisés ....
              Le concerné par leurs livre leur propose de l'argent pour qu'ils ne le sortent pas, pourquoi seraient-ils décrédibilisés ?


              C’est plutôt l’inverse qui est en train de se produire en France, tout le monde ici comprend que le roi n’a pas encore digéré le « Roi prédateur » et s’il ne fait rien pour au moins retarder le prochain ouvrage ça risque de faire mal pour sa réputation déjà bien entamée.


              .
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                les enregistrements expliqués pour des journalistes itele (1:39)

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                • #9
                  Moretti G3arhoum
                  Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

                  Commentaire


                  • #10
                    Cette " avocat - DUPOND ?? " qui VA enfoncer encore plus le Roi M6 dans le crara , il n aura pas d arguments pour le défendre ...

                    le Roi M6 est connu .......une marionnette entre les mains des istiqlaliens
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Sachant que les enregistrements, s'ils n'ont pas été préalablement autorisés par un juge, n'ont aucune valeur juridique,
                      Mais une grande valeur morale ....... ce qui pour un journaliste est rédhibitoire.

                      Gardons quand même en tête ; que seul le premier enregistrement de la première rencontre n'a pas été approuvé par un juge ; les deux qui suivirent l'ont été sous la supervision de la police ; du parquet ET DE TROIS JUGES D'INSTRUCTION. ......

                      La bataille (juridique) sera longue et rude mais chacune des parties laissera des plumes !!
                      Tu te force dans un semblant d'objectivité qui n'en est vraiment pas etant donne les circonstances .....
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                      • #12
                        Mais une grande valeur morale ....... ce qui pour un journaliste est rédhibitoire.
                        Sans valeur juridique et imagine que l'on arrive à prouver que le fichier audio a été trituré (ce que rapporte l'avocat d'un des journalistes se référant à une première analyse d'un laboratoire) !!!!

                        Cette affaire n'est pas prête de se terminer et chacun y laissera des plumes.

                        Tu te forceS dans un semblant d'objectivité qui n'en est vraiment pas etant donne les circonstances .....
                        Procès d'intention (pour la partie soulignée) et peut être aurais-tu souhaité que je fasse preuve de subjectivité, de part-pris ou de je ne sais quelle "attitude" ?
                        Dernière modification par jawzia, 31 août 2015, 18h33.

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                        • #13
                          Il y a tellement de versions sur cette affaire avec des aveux et des déclarations contraires émanant des mêmes journalistes mais c'est le justice qui tranchera

                          Commentaire


                          • #14
                            Maroc: Le Seuil ne publiera pas le livre des journalistes français

                            Éric Laurent et Catherine Graciet ont reconnu avoir accepté de ne plus rien écrire sur le royaume du Maroc contre de l'argent. Le président de la maison d'édition, Olivier Bétourné, a fait part de sa "stupeur, de sa tristesse et de sa colère"

                            La maison d'édition Le Seuil a déclaré lundi 31 août qu'elle renonçait à publier le livre des deux journalistes français sur la monarchie marocaine car "la relation de confiance" entre l'éditeur et les auteurs était "de facto dissoute". "Dans ces conditions, la publication envisagée ne saurait avoir lieu", indique la maison d'édition dans un communiqué. Éric Laurent et Catherine Graciet sont soupçonnés d'avoir tenté de monnayer l'abandon d'un projet de livre sur le roi du Maroc Mohammed VI contenant des informations supposées gênantes.





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                            • #15
                              @Jawzia
                              toi et cell vous êtes entrain de discuter de détails techniques liés au dossier..est ce que les enregistrements seront ajoutés au dossier ou seront-ils rejetés? etc etc..moi je dis, ça c'est l'affaire des juges...mais en ce qui nous concerne, quand le journaliste affirme que ce n’était pas du chantage mais une tentation, on peut déjà affirmer que moralement il est grillé.

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