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Le vent m’emporte et s’ouvre un nouveau paysage

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  • Le vent m’emporte et s’ouvre un nouveau paysage

    Le vent m’emporte et s’ouvre un nouveau paysage
    Des vallons bleus et des cris de joie entonnent chacun de mes pas
    Une vallée bien encaissée par les montagnes protégées
    Des champs de fleurs perlent mon cœur
    Ourlent mes yeux quand tu me veux

    L’espace du temps devient violent si pénétrant
    De nos désirs si plein de vie
    Juste du bonheur des cœurs en fleurs
    Juste de l’amour à parsemer
    Collines en cœur, sourire aux lèvres
    Mots tendres murmurés en une corolle de baisers

    Et un ciel sans nuage azur tes yeux
    Un heureux présage qui s’ouvre sur ton visage
    Si fier et juste tu es mon ange
    Comme un diamant qui rayonne éternellement
    Tes mots d’acier aiment réchauffer
    Mon cœur d’enfant qui s’emporte si souvent
    Et en plein vol tu sais atteindre
    Avec noblesse ce qui me blesse

    Il y a tant de bonheur
    A penser à toi
    Il y a tant de folie qui se glisse aussi
    Des mots doux cachés pour mieux attraper
    La douceur de t’aimer
    Des pétales de roses jonchent mon cœur
    Corolles d’amour la nuit le jour

    Ce paysage est mon rivage
    Fait de paix et de volupté
    Aucun nuage ne vient troubler
    Le ciel azur de nos baisers

    Ce qui me trouble est ce bonheur
    Cet air serein qui coule en moi
    Quand je sens l’ombre de tes caresses qui luit
    Quand le vent rit de me voir si loin
    Et qu’il me caresse lentement
    Et que le temps s’étire langoureusement

    Tu sais me donner tant de bonheur
    Que je rougis de tant d’honneur
    Tu es si présent à chaque instant
    Que même lorsque je dors, moi je t’adore.

    14/01/05

  • #2
    Bonjour Morjane,

    Je l'ai lu d'un trait. Voilà bien la meilleure des ivresses dans ce flot de mots de la meilleure des poètesses. Il sont comme un torrent d'eau pure dévalant en cascades les montagnes pour abreuver le coeur de ces vallées cachées où il est si doux de se reposer...

    J'ai été touchée par ce vers :

    Il y a tant de folie qui se glisse aussi
    J'ai relu le poème de Kipling que nous a posté Clémence et je me suis demandé : POuvons-nous, nous femmes, aimer sans ce petit grain, ce petit souffle de folie qui sème à tous vents les graines du bonheur, ce bonheur d'aimer la vie, d'aimer aimer, coeur d'enfant emporté ?... Curieusement, j'ai cherhé un synonyme de fou et j'ai trouvé : "amoureux"...


    Une très bonne journée à vous.

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    • #3
      Bonsoir Virginie,

      Je te remercie et ce ne sera certainement pas moi qui te contredirais par rapport à notre dose de folie ou pas. La folie rime aussi avec la vie et l'envie et ce n'est pas pour rien.

      Bonne soirée et encore merci

      Bon week à tous

      Commentaire


      • #4
        Bonjour Morjane et Lapinta,

        Et je ne vais pas vous contredire non plus, j’aimerai tellement le voir de cet œil par lequel vous le voyez, de ce cote si confiant, si bon....mais je le sens a travers vous…a travers cette sincérité et cet certitude qui se dégage de vos écrits .. de tous ces mots…comment vous contredire?
        Morjane, je ne sais comment vous remercier…

        Thirga,

        Commentaire


        • #5
          salut à toutes et à tous,

          je n'ai plus besoin de vous nommer , vous êtes tjrs là présentes et cela me fait tjrs plaisir de vous lire. que dire de plus que ce qui a été dit?

          est il necessaire d'aimer avec follie?

          Le poète pourrait dire que oui, les êtres raisonnables que nous devons être nous disent qu'il faut maitriser ses émotions, ses passions et ses sensations.

          qui croire et qui suivre. en règle générale, nous savons que tout ce qui est vécu avec passion et follie comme vous dites risque de basculer, n'est ce pas?

          Peut on faire le reproche aux êtres qui aiment avec passion?

          Que l'on me montre un seul être qui a pu se maitriser dans de pareilles circonstances....

          C.B.

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          • #6
            bonsoir ,

            Bonsoir virginie, Thirga, Clémence,

            Thirga, tes écrits, tous tes mots me vont toujours droit au coeur. et c'est moi qui te remercie pour toute ta sensibilité et ton intelligence.
            Que Dieu te protège.

            Clémence, pour te répondre je crois que je ferai un poème . Je vais voir là si je peux exprimer ce que j'en pense et ressent.

            Merci et bonne soirée à tous

            Commentaire


            • #7
              Le voici

              Aimer avec passion
              Aimer sans la raison

              Respirer pour et à travers toi
              Oublier ce qui fait le jour et la nuit
              Etre suspendu au souffle du vent
              Voir surgir ton visage à travers chaque paysage,
              Chaque gestes et pensées,
              Et m’envoler à chaque instant
              Etre tout à toi enchaînée à ton souffle
              Devenir les paroles d’une mélodie
              Et fredonner sans cesse les plus belles notes de la nuit
              Ne plus avoir faim ou plutôt n’être jamais rassasié
              Oublier l’ombre de ce qui n’est pas ton ombre
              Etre ta voix et porter ton parfum
              Dormir avec ton pull pour garder ton odeur
              Etre une fleur sans pétale dès que tu t'en va
              Conjuguer ton doux prénom à tous les temps
              Faire revivre les saisons hors saisons
              Je ne sais pas si cela est de la folie

              Les amours incendiaires
              Peuvent être meurtrières
              Et laisser sans vie qui aime à la folie

              C’est comme dans toute chose il faut employer
              La sagesse du fou et la folie du sage
              Mais un sage saura t’il être fou ?

              La folie est si belle quand on la vit
              Elle apporte le feu et la pluie
              Elle est si sauvage que pour la dompter
              L’aube sans cesse renaît
              Elle est la nuit en plein jour
              Elle parle d’envie et de bonheur
              Elle est exigeante et impérieuse
              Il n’est pas très sage d’en faire usage
              Elle sait se faire silence pour mieux s’imposer
              Et le temps de réagir elle s’est imposée
              Et occupe le corps le cœur l’esprit en entier
              Mais la raison sait aussi faire entendre sa voix
              Et l’amour retrouve sa place
              Le mélange du feu et de la Glace
              Pour former une osmose
              Faite d’amour et de partage
              De confiance et de sincérité
              Le tout pailletée de douce folie
              Pour jamais ne connaître l’ennui


              morjane
              15/01/05

              Mais je trouve qu'il n'y a pas de recettes miracles, c'est à chacun de nous d'inventer sa folie et de savoir la doser. L'important est d'aimer avec sincérité sans jalousie et de chercher à donner ce qu'il y a de plus beau et profond en nous et penser sans cesse à faire encore mieux

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              • #8
                Morjane: ne voila t il pas que tes propos m'ont inspirés à moi aussi des mots,


                Aimer avec folie


                Aimer avec folie n'est pas un délit,
                On peut y mettre sa raison et sa passion,
                Des sentiments pleins de belles sensations,
                Qui nous évitent les vilaines tentations,
                Un amour saint, sans connotation,
                Un amour sincère, sans machination,
                Un amour sur et pur, sans falsification,
                Sans fausses déclarations,
                Sans autres mauvaises fixations.

                Peut on aimer seulement avec raison?
                Je ne sais si on peut retenir la leçon,
                Quand les sentiments forts nous tendent l'hameçon.
                On peut aimer et raisonner,
                Sans trop questionner,
                Sans vraiment nous cantonner,
                Aux lois de la raison qui, sans être bannies,
                Rendent notre amour condamné,
                A évoluer d'année en année,
                De sensation en sensation,
                De pratique en pratique,
                Jusqu'à devenir immortel et unique,
                Combien ont accédé à cette vérité idyllique?


                C.B, le 15.01.2005.

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                • #9
                  Clémence,
                  Tu vois moi j'ai pensé à ça .


                  L'amour quand il est passion
                  devient dévastation
                  il est un tsunami de folie
                  Il brule et pille sans vergogne
                  il détruit tout sur son passage
                  c'est un ouragan qui emporte tout
                  n'écoutant rien , rien sauf cette folie

                  Il vient par surprise
                  on ne s'y attend pas
                  c'est un éclair qui prend place
                  Et qui transforme sur place
                  l'être qu'il a touché
                  Le sang qui coule dans les veines
                  a perdu toute raison
                  et coule à perdre haleine
                  distillant tant de sensations
                  que tout est transformé
                  l'air se charge de tant d'odeur
                  et de murmures qui deviennent lui

                  C'est amour là n'a ni foi ni loi
                  Il renie tout


                  Il est vraiment fou
                  Et c'est pour cela qu'il se consume
                  et ne laisse que cendre et souvenirs
                  mais avant de connaitre la fin
                  Il a emprunté tant de terres inconnue
                  de rivages perdus , Il a fait rêver
                  fait sublimer ce qui était pour exister
                  et emplir tout autour de lui.

                  Cet amour là fait peur
                  Car il est trop dévastateur
                  Mais il ouvre tant de voie inacessible
                  et se perds dans tant de chemins
                  Il fait accéder a de tels cimes
                  que l'on touche du doigt le firmament
                  Rien ne sera plus comme avant


                  morjane
                  15/01/05

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonjour,
                    Morjane ! Clémence ! ... Quel plaisir ! Quel bonheur !
                    Je ne sais pas quoi dire, que vous remercier,
                    c’est formidable !

                    Thirga,

                    Commentaire


                    • #11
                      salut à toutes et à tous,

                      merci beaucoup thirga pour tes encouragements en mon nom et au nom de Morjane. je me permet et je sais que Morjane ne verra pas d'inconvénient.

                      quant à toi Morjane, l'amour que tu décris a une seule loi en laquelle il investit toute sa foi. c'est aimer avec folie.

                      je ne compte pas en rester là...

                      C.B.

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                      • #12
                        Morjane, Thirga, Clémence,

                        Permettez-moi d'assister muette à vos joutes si paisibles... Et de réclamer à corps et à cris une nouvelle bataille! Quel ballet haut en couleurs, stupéfiant, sensible, intelligent et tellement agréable...

                        Thirga, je suis naturellement plutôt de votre côté, comprendrez-vous ô combien j'aimerais nous voir perdre...?

                        Au plaisir de vous lire, bonne soirée à tous.

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                        • #13
                          Regard perçant, raison ou passion ?

                          à une amie que je respecte beaucoup qui m'a demandée de parler de moi.


                          Regard perçant, raison ou passion ?

                          C’est le fruit d’une rencontre spontanée
                          Qui n’a pas été imaginée,
                          Qui s’est faite de manière instantanée,
                          Dans une cérémonie,
                          Il y a de cela des années.

                          Aujourd’hui encore, je médite sur ce destin,
                          Je réfléchis à mon sort et à cet instinct,
                          Qui a découvert le bonheur certain,
                          Qui a refusé de le laisser lointain.

                          Aurai-je pu ne pas me prononcer ?
                          Quand j’ai découvert une beauté insensée,
                          Du regard, elle me caressait,
                          Comme si elle m’invitait à m’avancer,
                          Moi le timide, ma langue ne pouvait commencer,
                          Mon esprit troublé, loin d’être cadencé.

                          Pourtant, je ne dois pas me laisser devancer,
                          Par quelqu’un d’autre, je risquais d’être distancé,
                          Moi qui ne voulais pas laisser cette chance passer,
                          Elle s’est offerte à moi, donc je dois foncer,
                          Amicalement, délicatement, je vais la bercer.

                          La suite était un moment de réel délice,
                          Qu’on n’a pas envie qu’il finisse.
                          Un éclaire qui surgit des coulisses,
                          Au moment propice,
                          Capable de faire oublier les plus grands supplices.

                          Une lueur est apparue dans mon ciel,
                          Je l’ai souhaitée authentique et éternelle.
                          Qu’elle soit pour moi une véritable passerelle,
                          Vers ce qu’il y a de plus sensuel,
                          Vers la douceur recherchée par moi et par elle.

                          C’est sur, pour elle, je tenterai tous les duels,
                          Et me soumettrai à tous les rituels,
                          Grâce à elle, j’évacuerai l’espoir virtuel,
                          Et le substituerai par un autre plus réel,
                          Sempiternel, couleur et senteur de miel.

                          J’aurai voulu, de mes sensations, la couvrir,
                          Et avec, mon amour, la chérir.
                          Ah, si je pouvais les lui faire parvenir,
                          Dans son cœur les planter et les nourrir,
                          Jusqu’à les sentir en elle grandir et mûrir.

                          Maintenant, l’éclair s’est transformé en lumière,
                          La lueur a tracé le chemin d’une joie et d’un bonheur,
                          D’année en année, ils se sont ancrés dans nos cœurs,
                          Ils ont donné naissance à une famille et à des minceurs,
                          Trio de liesse pour leurs parents toujours rêveurs,
                          D’un amour en perpétuelle ascendance et protecteur,
                          Contre les aléas de cette vie et ses douleurs.

                          Se sont nos petites valeurs sures et crédibles :
                          La foi indéfectible,
                          L’affection intangible,
                          Et la princesse à la beauté infaillible,
                          Elles ont planté dans nos cœurs une volupté indescriptible.

                          Ainsi, une union s’est scellée de cette façon,
                          Qu’elle soit l’œuvre de la passion ou de la raison,
                          Elle est partie d’un regard perçant,
                          Véritable hameçon,
                          Qui a façonné un destin, tel un grand maçon,
                          Qui a bâti et conçu l’une des plus belles chansons.

                          C.B, le 17.01.2005.

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour tout le monde,
                            Bonjour Clémence, que dire…en vous lisant ce poème mes yeux se sot remplies de larmes, de joie ou de tristesse je ne sais pas. C’est très fort, j’espère que ce récit soit une réalité…. et c’est très beau de vous lire.
                            Continuez a nous enrichir,


                            La pinta : c’est ce que je me dis aussi.


                            Thirga,

                            Commentaire


                            • #15
                              Bonjour à tous,

                              Je te remercie pour ce tendre hommage
                              quand la passion et la raison
                              se sont alliées pour des années lumières
                              qui illuminent vos deux coeurs
                              Je te remercie car je sais aussi
                              que dans la vraie vie
                              l'amour peut être ainsi.

                              Ce n'est pas à tous les coups
                              que l'amour jaillit ainsi
                              Car il faut un destin
                              qui se tienne tendrement par la main
                              C'est rare que l'on rencontre ainsi sa moitié
                              son ombre certaine
                              celle qui s'accorde à la sienne
                              Mais cela existe et je le sais.

                              Je vous souhaite de longs longs jours
                              de bonheur
                              Que chaque jour que Dieu fait
                              L'aube jaillisse à travers son doux visage.

                              Bonjour Thirga, Virginie, Clémence

                              Ta déclaration d'union entre la raison et la passion est le plus beau sommet que l'on puisses atteindre Car la vie est faite de joies et de larmes et c'est quand les larmes sont là que deux coeurs unis résistent pour la vie et ça ce n'est pas permis à tous.

                              Merci à Thirga et Virginie pour vos paroles et à Clémence de nous avoir confié ce poème.

                              Belle journée à tous

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