Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mer de Chine : le Japon poursuit son réarmement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mer de Chine : le Japon poursuit son réarmement

    Le Japon veut augmenter son budget de la défense pour la quatrième année consécutive. Le ministère de la Défense veut une enveloppe de près de 38 milliards d'euros.

    Le ministère de la Défense japonais a déposé lundi pour la quatrième année de suite une demande de budget record pour l'exercice d'avril 2016 à mars 2017, dans le but d'élargir encore ses moyens dans une région où la Chine est considérée comme une menace. Le ministère souhaite une enveloppe initiale de 5.090 milliards de yens (près de 38 milliards d'euros), soit une hausse de 2,2% sur un an justifiée par la nécessité de davantage protéger les îles nippones éloignées du territoire principal de l'archipel, notamment celles du sud-ouest, à proximité de Taïwan.

    Pékin et Tokyo se disputent la souveraineté de territoires inhabités en mer de Chine orientale, les îles Senkaku, contrôlées par le Japon mais revendiquées par la Chine sous l'appellation Diaoyu.

    Renforcement de l'alliance avec les Etats-Unis
    Le budget de la Défense du Japon avait déjà progressé de 2% pour 2015-2016, confirmant l'orientation de la politique de "pacifisme actif" du Premier ministre, Shinzo Abe, bien décidé à muscler les capacités du pays pour assurer sa sécurité, en particulier face aux ambitions asiatiques de la Chine. Il y a deux ans, Shinzo Abe avait décidé d'augmenter de 5% les dépenses militaires pour la période 2014-2019, soit une enveloppe totale de 24.700 milliards de yens (180 milliards d'euros).

    Face à la "menace chinoise" perçue par Tokyo, le Premier ministre japonais a multiplié les voyages à l'étranger afin de renforcer le poids politique de la troisième puissance économique mondiale, en particulier en Asie du Sud-est. Il n'a eu de cesse également de consolider son alliance militaire avec les Etats-Unis.

    Des équipements uniquement américains?
    Le ministère de la Défense veut notamment s'équiper de 17 hélicoptères de patrouille SH-60K, de trois drones "Global Hawks" et de 12 avions/hélicoptères "Osprey". A la surprise générale, Tokyo a annoncé en juillet avoir attribué le contrat estimé à trois milliards de dollars (2,6 milliards d'euros environ) à Fuji Heavy Industries et à Bell Helicopters, filiale de Textron, alors que Airbus Helicopters proposait de co-développer et de co-produire un nouvel appareil, le X9. En revanche, Dassault Aviation avait gagné en avril une compétition au Japon qui va acheter des Falcon 2000 MSA, des avions de surveillance maritime.


    Pour le ministère de la Défense japonais, il reste toutefois à obtenir le feu vert du ministère des Finances, du conseil des ministres et du Parlement, qui devraient y être plutôt favorables alors que des querelles existent aussi avec les Corées du Nord et du Sud et la Russie.

    Opposition au projet d'intervention de l'armée à l'étranger
    Des dizaines de milliers de manifestants se sont réunis dimanche près du Parlement japonais pour protester contre un projet de loi visant à permettre à l'armée japonaise d'intervenir à l'étranger et de ne plus se cantonner à un simple rôle défensif. Selon les organisateurs, 120.000 personnes de tous les âges on bravé la pluie, scandant des slogans contre le projet de Shinzo Abe et brandissant des pancartes hostiles à la guerre et réclamant la démission du Premier ministre.

    Ce rassemblement est l'un des 300 prévus aujourd'hui dans l'archipel pour contester la doctrine promue par le gouvernement qui veut renoncer à la constitution pacifiste japonaise. Shinzo Abe a présenté à la chambre basse son projet de loi autorisant l'armée japonaise à intervenir à l'étranger pour défendre un allié attaqué, un revirement complet de la politique de défense japonaise d'après-guerre. Le projet doit encore être débattu à la chambre haute, contrôlée elle aussi par le bloc politique de Shinzo Abe et il devrait être adopté avant la fin de la session parlementaire, prévue le 27 septembre.

    la tribune

  • #2
    Il y a des bruits de bottes dans la région!!!
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      tant mieux ça serait une bonne chose, la chine commence à se croire tout permis,
      "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

      Commentaire


      • #4
        le japon .... ou les states vétu d'un habit japonnais ?

        Commentaire

        Chargement...
        X