FFS : Le pouvoir ne dispose « ni de vision ni de projet d’avenir »
TSA - 20:06 mercredi 2 septembre 2015 | Par Sonia Lyes | Actualité
Le FFS est formel : le pouvoir ne dispose « ni de vision ni de projet d’avenir ». «Je suis convaincu que le pouvoir ne s’en sortira pas avec les méthodes déjà mises en œuvre par le passé. C’est trop peu et trop tard et le pays est toujours en attente de changements réels que ce soit sur le plan politique, qu’économique et social. Le pouvoir est en panne d’une vision et d’un projet d’avenir », a affirmé ce mercredi à Souk el Tenine, à l’est de Bejaïa, le Premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, à l’occasion de l’ouverture de l’université d’été du parti dédiée cette année à la communauté universitaire.
Selon M. Nebbou, les réponses apportées par le gouvernement à la crise actuelle ne sont que des mesures conjoncturelles. « Elles ne visent qu’à donner le change à l’extérieur et à jouer les pompiers à l’intérieur », a-t-il dit.
« Le pouvoir actuel veut rassurer les décideurs internationaux sur la stabilité du pays, fortement chahutée pendant l’année écoulée et sur l’intégrité du processus de décision de l’État, mais les puissants exigent la stabilité pour sauvegarde leur intérêts ».
« Sur le plan intérieur, le pouvoir tente de reprendre la main. Il recourt, une fois de plus, aux circuits traditionnels, CNES, Tripartite, collectivités locales éventuellement et déconcentration des problèmes dans les wilayas. C’est peine perdue, tant qu’il n’y a pas de concertation, de dialogue social réel et de décentralisation véritable », a-t-il ajouté.
Mais en dépit d’un constat accablant de la situation, le FFS estime que le pays peut se ressaisir pour peu qu’il y ait un large débat et un consensus. M. Nebou a réitéré sa conviction que le pays a besoin de reconstruire un consensus national « fondé sur une approche constituante et sur la construction de l’État de droit ».
« Les logiques frontistes ne nous paraissent pas constituer une approche appropriée aux réalités actuelles. Que vaudrait une initiative institutionnelle dont nos compatriotes se défieraient. De même que les alternances claniques, présentées faussement comme des initiatives citoyennes, voire patriotiques », a ironisé Nebbou à propos, notamment, des annonces du FLN, du RND.
TSA - 20:06 mercredi 2 septembre 2015 | Par Sonia Lyes | Actualité
Le FFS est formel : le pouvoir ne dispose « ni de vision ni de projet d’avenir ». «Je suis convaincu que le pouvoir ne s’en sortira pas avec les méthodes déjà mises en œuvre par le passé. C’est trop peu et trop tard et le pays est toujours en attente de changements réels que ce soit sur le plan politique, qu’économique et social. Le pouvoir est en panne d’une vision et d’un projet d’avenir », a affirmé ce mercredi à Souk el Tenine, à l’est de Bejaïa, le Premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, à l’occasion de l’ouverture de l’université d’été du parti dédiée cette année à la communauté universitaire.
Selon M. Nebbou, les réponses apportées par le gouvernement à la crise actuelle ne sont que des mesures conjoncturelles. « Elles ne visent qu’à donner le change à l’extérieur et à jouer les pompiers à l’intérieur », a-t-il dit.
« Le pouvoir actuel veut rassurer les décideurs internationaux sur la stabilité du pays, fortement chahutée pendant l’année écoulée et sur l’intégrité du processus de décision de l’État, mais les puissants exigent la stabilité pour sauvegarde leur intérêts ».
« Sur le plan intérieur, le pouvoir tente de reprendre la main. Il recourt, une fois de plus, aux circuits traditionnels, CNES, Tripartite, collectivités locales éventuellement et déconcentration des problèmes dans les wilayas. C’est peine perdue, tant qu’il n’y a pas de concertation, de dialogue social réel et de décentralisation véritable », a-t-il ajouté.
Mais en dépit d’un constat accablant de la situation, le FFS estime que le pays peut se ressaisir pour peu qu’il y ait un large débat et un consensus. M. Nebou a réitéré sa conviction que le pays a besoin de reconstruire un consensus national « fondé sur une approche constituante et sur la construction de l’État de droit ».
« Les logiques frontistes ne nous paraissent pas constituer une approche appropriée aux réalités actuelles. Que vaudrait une initiative institutionnelle dont nos compatriotes se défieraient. De même que les alternances claniques, présentées faussement comme des initiatives citoyennes, voire patriotiques », a ironisé Nebbou à propos, notamment, des annonces du FLN, du RND.
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