Madani Mezrag veut recréer le FIS. L’ex-chef de l’Armée islamique du salut (AIS) ambitionne en effet de faire aboutir le projet du parti dissous : la construction d’un État islamique en Algérie pour appliquer la charia. Le 27 août, il a réuni plus de 1000 délégués à Jijel pour lancer son nouveau parti politique : le Front pour la réconciliation et le salut.
Ce mercredi, Madani Mazrag a posté sur Youtube une vidéo de plus d’une heure, relatant le déroulement de ce congrès. « J’aurais aimé qu’ils m’ouvrent les portes pour que je rentre dans le monde de la politique facilement. Ils les ont toutes fermées et m’obligent ainsi de les défoncer et rentrer en politique ! », lâche l’émir de l’ex-AIS.
Au cours de son allocution où il a présenté le projet de son nouveau parti. (le Front pour la réconciliation et le salut), Madani Mezrag est revenu longuement sur son ambition de construction d’un « État » dont a besoin l’islam pour « appliquer la charia ».
L’ex-chef de l’AIS évoque l’influence du monde musulman à travers l’histoire, sa décadence et le travail de l’ex-FIS pour promouvoir la « daâwa » (l’appel). « En dix ans, nous avons ramené la société algérienne qui baignait dans le communisme et les idées occidentales stupides à l’islam, la mosquée, le carême ! », se vante-t-il.
L’homme ne cache pas sa rancune : « Les ennemis n’ont pas laissé cette entreprise avançait vers là où voulait Dieu(…). On est revenu alors aux années 1970 (…) Le Front a gagné contre le système mais ils se sont retournés contre nous, ils nous ont emprisonnés et tués. Nous sommes rentrés dans une guerre qui n’était pas planifiée ».
Madani Mezrag estime appartenir à un mouvement (islamique) qui a donné beaucoup de choses notamment en tant que parti « sous le nom du FIS ».
Il estime aussi constituer avec ses camarades la principale partie dans le projet de la réconciliation. Pour cet ex-chef de l’AIS, le temps est venu de passer à l’action et constituer son parti après avoir patienté durant quinze ans.
« On ne peut pas rester comme ça et vivre dans le passé, il est temps que notre organisation passe d’une organisation de catégorie à une organisation générale. Il est temps de sortir du passé ! », lance-t-il.
Madani Mezrag veut tenir le congrès de son parti le plus rapidement possible. « Des gens avec lesquels nous avons fait la réconciliation sont morts ou sont en train de mourir. Vous connaissez l’état (de santé, NDLR) du président, que Dieu lui prête vie, si on continue comme ça notre accord va disparaître », prévient-t-il.
Madani Mezrag évoque le nom de son parti qui devait être dans la continuité du précédent, le FIS. Le FIS qu’il compare à un enfant qui grandi pour devenir un homme fort, mûr, expérimenté et pouvant contrôler ses actes et sa colère.
Mais l’ex-chef de l’AIS tient à rassurer qu’il est hors de question de porter les armes à nouveau tout en accusant une catégorie de francophile manipulée par la France de vouloir emmener le pays vers la violence. « Maintenant, il y a la politique, Daâwa (l’appel) », conclut-il.
Ce mercredi, Madani Mazrag a posté sur Youtube une vidéo de plus d’une heure, relatant le déroulement de ce congrès. « J’aurais aimé qu’ils m’ouvrent les portes pour que je rentre dans le monde de la politique facilement. Ils les ont toutes fermées et m’obligent ainsi de les défoncer et rentrer en politique ! », lâche l’émir de l’ex-AIS.
Au cours de son allocution où il a présenté le projet de son nouveau parti. (le Front pour la réconciliation et le salut), Madani Mezrag est revenu longuement sur son ambition de construction d’un « État » dont a besoin l’islam pour « appliquer la charia ».
L’ex-chef de l’AIS évoque l’influence du monde musulman à travers l’histoire, sa décadence et le travail de l’ex-FIS pour promouvoir la « daâwa » (l’appel). « En dix ans, nous avons ramené la société algérienne qui baignait dans le communisme et les idées occidentales stupides à l’islam, la mosquée, le carême ! », se vante-t-il.
L’homme ne cache pas sa rancune : « Les ennemis n’ont pas laissé cette entreprise avançait vers là où voulait Dieu(…). On est revenu alors aux années 1970 (…) Le Front a gagné contre le système mais ils se sont retournés contre nous, ils nous ont emprisonnés et tués. Nous sommes rentrés dans une guerre qui n’était pas planifiée ».
Madani Mezrag estime appartenir à un mouvement (islamique) qui a donné beaucoup de choses notamment en tant que parti « sous le nom du FIS ».
Il estime aussi constituer avec ses camarades la principale partie dans le projet de la réconciliation. Pour cet ex-chef de l’AIS, le temps est venu de passer à l’action et constituer son parti après avoir patienté durant quinze ans.
« On ne peut pas rester comme ça et vivre dans le passé, il est temps que notre organisation passe d’une organisation de catégorie à une organisation générale. Il est temps de sortir du passé ! », lance-t-il.
Madani Mezrag veut tenir le congrès de son parti le plus rapidement possible. « Des gens avec lesquels nous avons fait la réconciliation sont morts ou sont en train de mourir. Vous connaissez l’état (de santé, NDLR) du président, que Dieu lui prête vie, si on continue comme ça notre accord va disparaître », prévient-t-il.
Madani Mezrag évoque le nom de son parti qui devait être dans la continuité du précédent, le FIS. Le FIS qu’il compare à un enfant qui grandi pour devenir un homme fort, mûr, expérimenté et pouvant contrôler ses actes et sa colère.
Mais l’ex-chef de l’AIS tient à rassurer qu’il est hors de question de porter les armes à nouveau tout en accusant une catégorie de francophile manipulée par la France de vouloir emmener le pays vers la violence. « Maintenant, il y a la politique, Daâwa (l’appel) », conclut-il.
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