Mon pays, c'est la mer,
C'est la plaine mouvante,
Eternelle et géante,
Où le regard se perd.
Tout en moi n'est que mer,
Une masse vivante
Fougueuse et indolente
Forme mon univers.
Tout est ainsi écrit,
Voilà ma raison d'être,
Sur les flots j'ai dû naître,
Par eux je m'accomplis !
Et je rêve de mer,
Alchimie de l'étrange,
Où la vague mélange
Et le bleu et le vert.
Mon esprit, c'est la mer,
Cette plaine mouvante
Eternelle et géante,
Où mon regard se perd.
Elle est ma tendre amie.
Sa complainte me hante.
Si parfois je la chante,
C'est de mélancolie.
Amoureuse, elle fait
D'écumes frémissantes,
A la marée montante,
Une écharpe aux galets.
Mais parmi les brisants,
Toutes les déferlantes,
Aux roches ruisselantes,
Murmurent un même chant.
Ce chant monte, dit-on,
Des profondeurs marines;
Ses voix se font câlines
Ou cris d'exaltation !
La mer est poésie.
Sa complainte me hante.
Ce que parfois je chante,
C'est un peu de ma vie.
Car je n'ai qu'un bateau
Pour unique demeure,
Et si demain je meurs,
Ce sera mon tombeau.
La mer fut mon berceau,
En son sein je demeure,
Et si demain je meurs,
Ce sera dans les flots !
Par :Georges TANNEAU
Septembre 1993
C'est la plaine mouvante,
Eternelle et géante,
Où le regard se perd.
Tout en moi n'est que mer,
Une masse vivante
Fougueuse et indolente
Forme mon univers.
Tout est ainsi écrit,
Voilà ma raison d'être,
Sur les flots j'ai dû naître,
Par eux je m'accomplis !
Et je rêve de mer,
Alchimie de l'étrange,
Où la vague mélange
Et le bleu et le vert.
Mon esprit, c'est la mer,
Cette plaine mouvante
Eternelle et géante,
Où mon regard se perd.
Elle est ma tendre amie.
Sa complainte me hante.
Si parfois je la chante,
C'est de mélancolie.
Amoureuse, elle fait
D'écumes frémissantes,
A la marée montante,
Une écharpe aux galets.
Mais parmi les brisants,
Toutes les déferlantes,
Aux roches ruisselantes,
Murmurent un même chant.
Ce chant monte, dit-on,
Des profondeurs marines;
Ses voix se font câlines
Ou cris d'exaltation !
La mer est poésie.
Sa complainte me hante.
Ce que parfois je chante,
C'est un peu de ma vie.
Car je n'ai qu'un bateau
Pour unique demeure,
Et si demain je meurs,
Ce sera mon tombeau.
La mer fut mon berceau,
En son sein je demeure,
Et si demain je meurs,
Ce sera dans les flots !
Par :Georges TANNEAU
Septembre 1993
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