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République Tchèque: La police marque les migrants d'un numéro sur le bras

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  • République Tchèque: La police marque les migrants d'un numéro sur le bras

    L’image suscite l’indignation et n’est pas sans rappeler de sombres heures de l’histoire. Publié par le journal tchèque Zpravi, le cliché dévoile une policière tchèque inscrivant au marqueur un numéro sur le bras d’un enfant réfugié. La scène s’est déroulée mardi matin en République tchèque, alors que les forces de l’ordre venaient d’interpeller 214 migrants à la frontière à bord de trains venant de Hongrie et à destination de l’Autriche. Tous les réfugiés interpellés, majoritairement d’origine syrienne, ont eu droit au même marquage.
    Une vague d’indignation
    Rapidement partagée sur les réseaux sociaux, l’image a suscité une vague d’indignation sur la toile et parmi les associations humanitaires. « La police tchèque fait descendre de train 200 réfugiés et les marque d’un numéro sur l’avant-bras », relaie sur Twitter Andrew Stroehlein, porte-parole de l’ONG Human Right Watch.

    Des juristes et des militants humanitaires tchèques ont dénoncé mercredi les manoeuvres des forces de l’ordre tchèque. « Aucune loi ne permet de marquer les gens de cette manière », a déclaré Zuzana Candigliota, avocate de la Ligue tchèque des droits de l’Homme. En Europe de l’Est, le procédé rappelle inévitablement celui utilisé par les nazis pour identifier les prisonniers des camps de concentration.
    Pas un cas isolé
    Mais il ne s’agissait pas d’un cas isolé. Une porte-parole du ministère tchèque de l’Intérieur, Lucie Novakova, a déclaré que ce marquage avait été introduit en raison du grand nombre d’enfants parmi les réfugiés. « Notre objectif est d’empêcher que des enfants se perdent », a-t-elle dit.
    « Nous inscrivons aussi le code du train à bord duquel ils voyagent, pour savoir vers quel pays nous devrons les renvoyer en cas de réadmission », a surenchéri Katerina Rendlova, porte-parole de la police des étrangers, qui a elle aussi indiqué qu’il s’agissait d’identifier les familles.​ Selon elle, les réfugiés « recevaient habituellement des numéros sur des feuilles de papier, mais s’empressaient de les jeter ». « Ils ont accepté le marquage, ils n’ont pas de problème avec cela, ils savent que c’est dans leur intérêt », a-t-elle ajouté.
    Renvoyer les migrants
    Une tentative de justification que n’admettent pas les juristes. « Je pense qu’ils acceptent car ils pensent que le policier a le droit de le faire », a indiqué Zuzana Candigliota. « Je sais que la situation est difficile car les réfugiés n’ont pas de papiers d’identité. Mais du point de vue de la loi ce n’est pas correct », a déclaré un juriste praguois, Marek Dufek.
    Située sur la route des Balkans, que les migrants empruntent pour rallier l’Europe, la République tchèque a une politique de tolérance zéro à leur égard. Contrairement à d’autres Etats européens, les autorités tchèques maintiennent que les migrants illégaux doivent être renvoyés vers le pays par lequel ils sont entrés dans l’UE, invoquant le règlement de Dublin qui le permet.
    20 minutes


  • #2
    C'est pas méchant, ils sont pas marqués au fer rouge.

    Commentaire

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