Le colonel Mohamed Chabani ou Chaabani, né le 4 septembre 1934 à Oumache (dans la région de Biskra - Algérie) et mort exécuté le 3 septembre 1964 à Oran1 est un combattant algérien de la guerre d'Algérie.
Après des études primaires à Biskra, il part à Constantine en 1952 étudier dans l'institut du Cheikh Ben Badis. Là, il découvre l'engagement politique et l'importance de la lutte armée par la lecture des journaux de l'Association des oulémas musulmans algériens. La grève des étudiants de 1956 le pousse à arrêter ses études pour s'engager dans l'armée de libération nationale (ALN) auprès de Ahmed Ben Abderezzak Hamouda (Si-Haoues). En 1958, il devient chef de la région III de la wilaya VI. Puis, en juillet 1959, il remplace El Haoues (mort 3 mois plus tôt) à la tête de la wilaya VI. Selon Ahmed Bencherif il est responsable de massacres a djelfa contre la population civile algérienne.
Rapidement, Mohamed Chabani prend position contre le régime de Ben Bella qu'il juge autoritaire. En 1964, il participe à une révolte des Wilayas, le commandant Moussa dirigeant les forces de l'opposition dans l’Oranais, le colonel Chabani agissant dans le Sud, à Ait Ahmed et le colonel Sadek en Kabylie, Hassani et Boudiaf dans les Aurès et l’Est constantinois2. Ben Bella accuse alors Chabani de complot contre le FLN et de tentative de sécession du sud algérien et son pétrole. Le colonel Chabani est arrêté le 8 juillet 1964, à Bou-Saâda et lâché par son unité composée essentiellement d'hommes de sa région, Biskra, conduit à Alger puis transféré à la prison militaire d'Oran. Une cour martiale est spécialement créée par Ben Bella le 28 juillet 1964, le colonel Chabani est jugé le 2 septembre 1964, condamné à mort et exécuté le 3 septembre 1964.
Le 24 octobre 1984, le colonel Mohamed Chabani est réhabilité par décret présidentiel. Son nom est inscrit sur le fronton de l'université Mohamed Khider et est donné à une artère principale de la ville de Biskra3
Après des études primaires à Biskra, il part à Constantine en 1952 étudier dans l'institut du Cheikh Ben Badis. Là, il découvre l'engagement politique et l'importance de la lutte armée par la lecture des journaux de l'Association des oulémas musulmans algériens. La grève des étudiants de 1956 le pousse à arrêter ses études pour s'engager dans l'armée de libération nationale (ALN) auprès de Ahmed Ben Abderezzak Hamouda (Si-Haoues). En 1958, il devient chef de la région III de la wilaya VI. Puis, en juillet 1959, il remplace El Haoues (mort 3 mois plus tôt) à la tête de la wilaya VI. Selon Ahmed Bencherif il est responsable de massacres a djelfa contre la population civile algérienne.
Rapidement, Mohamed Chabani prend position contre le régime de Ben Bella qu'il juge autoritaire. En 1964, il participe à une révolte des Wilayas, le commandant Moussa dirigeant les forces de l'opposition dans l’Oranais, le colonel Chabani agissant dans le Sud, à Ait Ahmed et le colonel Sadek en Kabylie, Hassani et Boudiaf dans les Aurès et l’Est constantinois2. Ben Bella accuse alors Chabani de complot contre le FLN et de tentative de sécession du sud algérien et son pétrole. Le colonel Chabani est arrêté le 8 juillet 1964, à Bou-Saâda et lâché par son unité composée essentiellement d'hommes de sa région, Biskra, conduit à Alger puis transféré à la prison militaire d'Oran. Une cour martiale est spécialement créée par Ben Bella le 28 juillet 1964, le colonel Chabani est jugé le 2 septembre 1964, condamné à mort et exécuté le 3 septembre 1964.
Le 24 octobre 1984, le colonel Mohamed Chabani est réhabilité par décret présidentiel. Son nom est inscrit sur le fronton de l'université Mohamed Khider et est donné à une artère principale de la ville de Biskra3
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