Le régime marocain essaie de se donner un vernis démocratique, en organisant des élections locales le 4 septembre. Mais sa conception et sa pratique de la démocratie consistent à faire taire toute contestation, toute voix qui n’accepte pas de participer à sa promotion.
La Voie Démocratique (Annahj) a décidé de lancer une campagne de boycott actif de ces élections.
Depuis des semaines, elle dénonce publiquement, à travers la diffusion de son appel, les conditions anti démocratiques dans lesquelles se déroulent la campagne et les élections elles même : achat de voix, intimidations, supervision par le ministère de l’Intérieur, au service du régime despotique… mais aussi musèlement des institutions qui sortiront des urnes, encadrées par le régime et dépourvues de prérogatives réelles.
La Voie Démocratique appelle à développer « les associations de quartiers, les syndicats, les organisations professionnelles et associations culturelles…, de femmes, de jeunes, de sport et autres, en tant qu’organisations autonomes de masses populaires, dans la perspective de la constitution d’un pouvoir populaire alternatif, capable de défendre les revendications des différentes couches et catégories sociales. »
C’en est trop pour ce régime qui bafoue les libertés démocratiques, réprime la contestation sociale, politique, syndicale. Il a lancé la police pour arrêter les militants de la Voie démocratique qui diffusaient les appels au boycott, durant tout le mois d’août.
Malgré cela, cette organisation a poursuivi courageusement sa campagne.
Avec les organisations démocratiques du Maroc et celles de France, nous dénonçons cette répression et exprimons notre soutien à La Voie Démocratique et à ses militants.
Ce qui se passe dans ce pays nous concerne aussi, car le régime marocain bénéficie depuis très longtemps du soutien des autorités françaises. Le régime marocain est un bon client des grandes entreprises françaises, il favorise les firmes multinationales à venir s’installer dans les « zones franches », comme celle de Tanger, où les travailleurs sont surexploités et privés des droits de s’organiser pour défendre leurs droits.
Rappelons que la militante , Wafaa Charif a été condamnée pour avoir soutenu le combat des ouvriers de la zone franche de Tanger et qu’elle est toujours en prison, comme des dizaines d’autres militants syndicalistes, politiques, associatifs.
Paris, 2 septembre 2015
Le Comité Central du Parti Communiste des Ouvriers de France
annahj addimocrati
La Voie Démocratique (Annahj) a décidé de lancer une campagne de boycott actif de ces élections.
Depuis des semaines, elle dénonce publiquement, à travers la diffusion de son appel, les conditions anti démocratiques dans lesquelles se déroulent la campagne et les élections elles même : achat de voix, intimidations, supervision par le ministère de l’Intérieur, au service du régime despotique… mais aussi musèlement des institutions qui sortiront des urnes, encadrées par le régime et dépourvues de prérogatives réelles.
La Voie Démocratique appelle à développer « les associations de quartiers, les syndicats, les organisations professionnelles et associations culturelles…, de femmes, de jeunes, de sport et autres, en tant qu’organisations autonomes de masses populaires, dans la perspective de la constitution d’un pouvoir populaire alternatif, capable de défendre les revendications des différentes couches et catégories sociales. »
C’en est trop pour ce régime qui bafoue les libertés démocratiques, réprime la contestation sociale, politique, syndicale. Il a lancé la police pour arrêter les militants de la Voie démocratique qui diffusaient les appels au boycott, durant tout le mois d’août.
Malgré cela, cette organisation a poursuivi courageusement sa campagne.
Avec les organisations démocratiques du Maroc et celles de France, nous dénonçons cette répression et exprimons notre soutien à La Voie Démocratique et à ses militants.
Ce qui se passe dans ce pays nous concerne aussi, car le régime marocain bénéficie depuis très longtemps du soutien des autorités françaises. Le régime marocain est un bon client des grandes entreprises françaises, il favorise les firmes multinationales à venir s’installer dans les « zones franches », comme celle de Tanger, où les travailleurs sont surexploités et privés des droits de s’organiser pour défendre leurs droits.
Rappelons que la militante , Wafaa Charif a été condamnée pour avoir soutenu le combat des ouvriers de la zone franche de Tanger et qu’elle est toujours en prison, comme des dizaines d’autres militants syndicalistes, politiques, associatifs.
Paris, 2 septembre 2015
Le Comité Central du Parti Communiste des Ouvriers de France
annahj addimocrati
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