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Le général Hassan en attente d’une autre juridiction pour être jugé

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  • Le général Hassan en attente d’une autre juridiction pour être jugé

    Info Algérie1 : Depuis l’arrestation le 27 août dernier à Chevalley (Alger), du général-major Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassan, ex-chef de la direction de la lutte contre le terrorisme, révélée en exclusivité par Algérie1, beaucoup d’informations circulent à son sujet tantôt accusatrices, tantôt complaisantes ou carrément fausses. Son avocat Me Abdelmadjid Sellini, par ailleurs bâtonnier d’Alger, dont la voix est venue se joindre à la cacophonie générale, a « créé de ce fait dans l’esprit du public une confusion en énonçant des propos maladroits dus à son ignorance du code de justice militaire » affirment des sources au fait du dossier du général Hassan.

    celles-ci se disent « surprises » par les propos de l’avocat qui a soutenu dans les colonnes de la presse que le général aurait du être entendu dans les 48 heures par le juge d’instruction et puisque ça ne s’est pas fait, ce conseil soutient que la détention du général Hassan est une détention arbitraire.

    « Maitre Sellini ne connait pas le code de justice militaire et c’est bien grave pour son client, parce que la moindre des choses c’est d’aller y jeter un coup d’oeil pour ne pas tromper la famille du détenu et l’opinion publique » soulignent nos sources.

    En effet, ajoutent nos interlocuteurs » l’article 30 du code de justice militaire stipule que –lorsque l’inculpé a un grade égal ou supérieur à capitaine, le ministre de la défense nationale désigne le tribunal compétent qui ne peut être celui de la région militaire à laquelle appartient l’inculpé ». Cela veut dire que le général Ait Ouarabi ne peut pas être jugé par le tribunal militaire de Blida mais le sera dans une des cinq autres régions militaires » précisent les sources.

    Celles-ci, indiquent que contrairement aux propos avancés par l’avocat qui « manifestement ne connait pas grand chose au code de justice militaire, le général Ait Ourabi a été entendu, en vertu de l’article 74, par le procureur militaire de la république qui s’assure de l’identité de l’inculpé, lui notifie les faits dont il est accusé, les textes de loi … et prononce le mandat de dépôt.

    « Contrairement aux déclarations de l’avocat, le juge d’instruction militaire du tribunal militaire de Blida ne peut pas donc écouter ni dans les 24 heures ou dans les 48 heures l’inculpé pour la simple raison qu’il n’est pas compétent pour cela » souligne-t-on. « Il faudra attendre la désignation du tribunal militaire compétent pour qu’il soit entendu par un juge d’instruction militaire et c’est lors de cette première comparution (article 79), à défaut de choix d’un défenseur, le juge d’instruction militaire doit aviser l’inculpé qu’il lui fait désigner un défenseur d’office (…). Il est loisible à l’inculpé, jusqu’à l’ouverture des débats, de choisir son conseil, compte tenu des dispositions de l’article 18. Mieux encore précisent nos sources, selon le même article 79 du code de justice militaire, l’inculpé conserve le droit, au cours de l’instruction préparatoire et jusqu’à sa comparution de désigner un autre défenseur que celui primitivement choisi ou qui a été désigné d’office. »

    « La procédure judiciaire a donc été bel et bien respectée, le mis en cause a été entendu par le procureur militaire, le colonel Madhoui, un mandat de dépôt a été prononcé, entre temps il a reçu la visite de sa famille, et maintenant il faudra attendre la désignation par le ministre de la défense nationale d’une autre juridiction pour son procès. Il n’ y a ni détention arbitraire ni autre baliverne du même genre » soulignent nos sources.

    « Pour autant peut-on affirmer que les personnes arrêtées par le général Ait Ouarabi, lorsqu’il était en poste, pouvaient disposer, quant à elles d’un avocat, recevoir de la visite, pouvait-on s’assurer que la loi était bien respectée, connaitre le lieu de détention, le temps de détention etc… » s’interrogent nos interlocuteurs.

    Nos sources s’insurgent non seulement contre les « approximations et les imprécisions » de l’avocat mais aussi contre sa façon à lui et à d’autres médias de « présenter l’inculpé comme le sauveur de l’Algérie lui donnant pompeusement le qualificatif de « Monsieur Terrorisme » voire de « héros » qui a défait le terrorisme ». Si tel est le cas s’interrogent nos sources « pourquoi Abdelmalek Droukdel le chef d’AQMI court toujours depuis 1993, pourquoi Mokhtar Belmokhtar fait des allers-retours sur le territoire national depuis 1993 sans être inquiété, pourquoi depuis 23 ans on n’a pas mis la main sur ces deux chefs terroristes, pourquoi sont-ils insaisissables, pourquoi quelques centaines de criminels courent toujours dans les maquis ».

    « Et puis cette façon également de présenter le général-major Ait Ouarabi comme un misérable militaire pour faire pleurer dans les chaumières, habitant un petit trois pièces, logement de fonction dans une cité militaire, sa famille risquant de se retrouver à la rue. De qui veut-on se moquer ? Vous connaissez vous un général-major, un ministre ou un wali habitant un petit trois pièces de fonction ? pourquoi pas SDF tant qu’à faire ! Le général Ait Ouarabi possède une villa à Bouzaréa, une autre à Koléa, un appartement à Sidi Yahia et une villa à Jijel qu’il a obtenue lors de son passage dans cette ville. Au titre de ses fonctions, il disposait d’un logement à Sidi Fredj et d’un autre aux Pins maritimes. Alors trêve de contre vérités et de lamentations. Laissons la justice agir sereinement. » concluent les mêmes sources.


    Algérie 1

  • #2
    Je donnerais un bras pour connaitre les sources du journaliste !!
    Car pour une fois, elle me paraissent fiables !
    Le général est dans la *****

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    • #3
      Une chose certaine, les médias qui présentent ce général comme un héro obéissent aux ordres du général Toufik.

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      • #4
        >>>Nous sommes devant une flagrante violation du code de procédure pénale. Tous les droits du prévenu ont été foulés aux pieds. Cette affaire est vraiment contreproductive pour l’institution militaire et pour le pays, surtout que le mis en cause souffre de maladies très lourdes dues à son travail.» Le général Hassan, qui jouit de la réputation «d’homme intègre», a rejoint les rangs de l’ANP à l’âge de 16 ans, en 1963, ainsi que l’a obligé son père, ancien officier de l’ALN.

        52 ans de service pour finir dans un appart zoudj biyout ou kouzina, par ailleurs je ne savais pas que l'ANP enrollait des mineurs alors qu'à l'époque elle virait les anciens moujahids par manque de structure d'accueil.

        Autre fait si ce monsieur jouit de la réputation d'homme intègre, on peut dire que les services secrets algériens ne sont pas si secrets que cela, on connait donc tout sur les hauts responsables de cette structure, leur intégrité, leur habitat, leur régime alimentaire, leur santé, peut être même la couleur de leur slip.

        Franchement ils sont très forts ceux qui l'ont piégé, ce génénard ne faisait plus partie de leur plan.

        Inutile de se gratter le citron on ne saura pas qui tire les ficelles et que veut-il au juste ! c'est une affaire de barbouzes de gros calibre qui dépasse largement les capacités de l'algérie et de ses institutions officielles et non officielles. Mais ce qui est certain l'affaire de tiguentourine a déclenché le détonateur.

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        • #5
          ce qui est certain l'affaire de tiguentourine a déclenché le détonateur.
          beaucoup de pays étrangers qui avaient cru a la version officiel de " le terrorisme est vaincu" et qui on vraiment fait confiance au algériens on déchanté et n'on pas du tous apprécier cette surprise et cet incompétence patente des service de sécurité algerien .....et depuis ...je pense que le faussé c'est accentué entre le clan boutef et le DRS ....
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            Apparemment, Algérie1 est devenu le journal ds gorges profondes.

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            • #7
              c est le terrorisme entretenue a petit feu avec une comptence de haut niveau pour asservir et dominer a tout les niveau maintenant c est finit il vont tomber l un après l autre 1988-1999 la décennie diabolique sa nous a fait régresser 50 ans en arrière vrais gâchis pour notre beau pays l Algerie

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              • #8
                >>>qui on vraiment fait confiance au algériens on déchanté et n'on pas du tous apprécier cette surprise et cet incompétence patente des service de sécurité algerien

                L'algérie n'est pas la seule à être dépassée :
                Jean-Pierre Chevènement : «Nous avons des intérêts et des objectifs communs avec l’Algérie»

                El Watan, 6 juin 2013

                En tournée dans la région dans le cadre d’une mission d’information sur le Sahel, le groupe de travail du Sénat français – composé de MM. Chevènement, Larcher, Berthou et Gournac – était à Alger ; les émissaires français se sont entretenus avec les responsables algériens. Dans cet entretien, J.-P. Chevènement considère qu’il est de l’intérêt de l’Algérie que toute la région soit stabilisée.

                - Vous êtes en Algérie dans le cadre du groupe de travail sur le Sahel du Sénat français. Quel est l’objet de votre visite ?

                C’est une mission d’information et d’enquête du Sénat coprésidée par Gérard Larcher et moi-même sur le Sahel, au sujet des problèmes de sécurité et du développement, qui sont liés. Nous avons centré notre réflexion sur le Mali. Maintenant, nous essayons de l’élargir. C’est l’objet de la visite que nous effectuons à Alger avec les sénateurs. Nous avons été reçus par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères.



                - Lors de vos entretiens avec vos interlocuteurs algériens, avez-vous constaté une convergence de vues à propos de l’analyse de la crise du Sahel ?

                Je pense que nous avons des intérêts et des objectifs communs. Je pense que la France n’a pas l’intention de maintenir des forces au Mali. Nous allons réduire notre présence à environ 1000 militaires en appui de la force de l’ONU qui va progressivement s’installer à partir du mois du juillet. Une force de maintien de la paix composée de 12 600 Casques bleus. Naturellement, c’est aux Africains eux-mêmes de garantir la sécurité dans ces régions. Le pays le plus important est l’Algérie ; de loin, elle est le pays le plus puissant avec une armée plus forte de 300 000 hommes. Il y a d’autres zones qui posent problème, la Libye, le Niger et, plus largement, tous les pays de la zone qui est quand même très vaste. Nous œuvrons avec le souci d’associer autant qu’il est possible.



                - Selon vous, l’Algérie joue-t-elle le rôle qu’on attendait d’elle ?

                L’Algérie a ses propres intérêts qui recouvrent largement ce que nous poursuivons. Nous cherchons à stabiliser cette région. C’est un intérêt commun. Les frontières sont ce qu’elles sont, l’Union africaine les reconnaît, comme l’ONU. Il faut faire prévaloir, notamment au Mali, des autorités légitimes. Des élections doivent avoir lieu à la fin du mois de juillet pour désigner un nouveau Président. Et nous souhaitions qu’elles aient lieu dans tout le Mali, au Nord comme au Sud. Il faut faire converger nos efforts pour que le processus de réconciliation aille à son terme. C’est vraiment l’intérêt du Mali et de tous les pays riverains, et celui de la France aussi.



                - L’intervention française a effectivement empêché la prise de Bamako par les groupes terroristes. Ces derniers n’ont opposé aucune résistance remarquable quand l’armée est intervenue au Nord-Mali, mais l’action terroriste déplace le terrain de son action, comme le montre le double attentat au Niger. Pensez-vous que la France cerne toute la problématique du Sahel ?

                Il n’y a pas de solution seulement militaire, comme l’a dit le président Larcher. Il faut des solutions politiques, mais dans l’immédiat nul ne peut accepter qu’un sanctuaire terroriste s’installe. Et c’est ce qui a failli se passer. Ils s’en est fallu de très peu pour que ce danger se concrétise pour l’ensemble du Mali, donc l’intervention française a été une intervention en urgence, à l’appel des autorités légitimes du Mali, mais nous n’avons pas l’intention de la prolonger indéfiniment. Quand vous dites que les groupes terroristes n’ont pas opposé de résistance, mais si. Dans l’Adrar des Ifoghas, ils étaient constitués en forteresse avec des armes, de la logistique, des caches, des matériels, des engins explosifs improvisés. Il a fallu des combats très durs pour les déloger. Et effectivement, une partie d’entre eux ont pu se disperser dans des pays comme le Niger, la Libye. L’Algérie elle-même a fermé ses frontières.

                - Comment ces pays de la bande du Sahel (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie) des années après l’indépendance, des Etats forts, n’arrivent toujours pas à se construire ?

                Ma première réponse, c’est qu’il y a un problème de démographie qui n’est pas maîtrisé. Un pays comme le Mali, avec 15 millions d’habitants, atteindra les 50 millions en 2050. Il en va de même pour le Niger. Or, ces pays sont pauvres. Ces Etats se sont révélés plus fragilisés. Mais il n’y a pas d’autre perspective que de les aider à se reconstituer à se développer, à constituer des forces armées puissantes, faire l’effort de dominer leurs problèmes. Derrière, il y a toute une aide internationale. Trois milliards d’euros ont été promis par la conférence qui s’est tenue à Bruxelles le 15 mai dernier. Le Japon, 750 millions de dollars pour la bande sahélienne. Toute cette aide doit être concentrée sur le développement durable, centré sur les infrastructures, l’agriculture, l’éducation.

                - Des voix s’élèvent et pointent du doigt le rôle trouble du Qatar dans la région. Cet Etat est accusé d’avoir financé les groupes islamistes radicaux. Qu’en dites-vous ?

                Nous évoquons, dans notre rapport, le financement de mosquées, de madrasas (écoles) et d’ONG. Il n’y a pas que le Qatar, nous abordons aussi l’Arabie Saoudite tout en essayant d’être le plus objectif qui soit. Il faut une vision large. Responsabiliser les gouvernements.



                - Il semblerait que l’instabilité en Libye est partie pour s’installer dans la durée. Qu’en pensez-vous ?

                Au point où nous en sommes, c’est aider le gouvernement libyen à reconstituer une armée, une police, constituer un Etat, une administration, à faire en sorte qu’il puisse contrôler son territoire qui est immense avec une très longue frontière commune avec l’Algérie. Donc l’Algérie peut déjà contrôler sa frontière et c’est important.

                Le Premier ministre nous a rappelé que constitutionnellement, l’armée algérienne n’intervient pas en dehors de ses frontières, mais l’Algérie peut aider à la constitution, à la formation des forces armées, de la police, dans les pays voisins. L’intérêt de l’Algérie est de faire en sorte que les pays riverains soient des Etats dignes de ce nom. C’est-à-dire qu’on les aide à marcher sur leurs jambes.

                - Ne pensez-vous pas qu’en intervenant avec le largage des armes, l’OTAN n’avait pas mesuré toutes les conséquences qui pouvaient en découler ?

                Les appréciations peuvent diverger. Disons que Gueddafi n’était pas un homme très commode. Il faut bien le reconnaître, cela n’aidait pas. On peut toujours refaire l’histoire. Les choses sont ainsi qu’il vaut mieux repartir de la situation actuelle et voir comment on peut les améliorer. J’avais fait quelques réserves sur ce qui a été entrepris à l’époque par Sarkozy. Je suis conscient de l’immense difficulté de traiter ces problèmes. Je dirais que l’interdiction de toute fonction des gens qui ont servi à l’époque de Gueddafi me paraît excessive. On aurait pu limiter cette interdiction au cercle étroit qui avait coopéré à ce gouvernement.
                Hacen Ouali
                Une interview de JP Chevènement où il cite Gérard Larcher Pdt du sénat français (en visite dans qlq jours) et surtout membre de de la Commission consultative du secret de la défense nationale, l'organe qui autorise la déclassification des documents secrets.

                Sarkozy a foutu un chaos dans cette région, les français le reconnaissent à demi mot, les algériens ont en subit les conséquences, parfois ils ont dû réagir maladroitement en croyant protéger leur intérêts, les affaires de barbouzes peuvent entraîner des conséquences très graves pour des pays considérés comme "puissances".

                Il faut savoir qu'il y a beaucoup d'acteurs et ce Ait Ouarabi en est un, peut être qu'il a utilisé ses vieux reflexes sans se rendre compte et paf il se retrouve dans une fosse sceptique comme le disait je ne sais plus qui !

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                • #9
                  Je crois que tu as bien résumé la situation "Citoyen"
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                  • #10
                    One Two Three
                    Ou va l'Algérie!!!

                    Pourquoi tout le monde débarue en meme temps chez nous? Le chef de renseignement ricain et je ne sais qui d'autre francais?

                    Khaltoha b kra3 kelb

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                    • #11
                      17 bombes découvertes dans une cache terroriste entre Tipaza et Aïn Defla

                      Le ministère de la Défense nationale (MDN) a annoncé, samedi, dans un communiqué la découverte d’une cache terroriste contenant 17 bombes de confection artisanale et des munitions aux limites administratives des wilayas de Tipaza et Aïn Defla.

                      Selon les précisions fournies par le MDN, les éléments de l’Armée Nationale Populaire(ANP) ont fait la découverte, hier, près de la zone de Tadjehmount limitrophe des wilayas de Tipaza et Aïn Defla à la suite d’une opération de recherche et de ratissage.

                      L’abri contenait dix-septbombes de confection artisanale, des munitions, des documents, des denrées alimentaires, des téléphones portables et d’autres objets. Les bombes de fabrication artisanale ont été détruites sur les lieux par les éléments de l’ANP.

                      depuis que la DCSA le GIS et le SCORAT rattacher a l Etat majors la lutte anti terrorisme devient curieusement plus efficace et productive

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