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Mme Polaschik sur les pas de Ford

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  • Mme Polaschik sur les pas de Ford

    Par Hakim Megatli | 04/09/2015 | 20:53
    L’ambassadrice des États-Unis d’Amérique à Alger, Mme Joan A. Polaschik commence petit à petit à «fourrer son nez» dans les affaires politiques algériennes. Derrière son air de brave femme affable et avenante, il y a évidemment la diplomate américaine qui veut tout savoir sur l’actualité politique nationale et plus si affinités… Et il semble bien qu’elle ait trouvé une voie royale à travers le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Mokri qui l’a reçu jeudi à son bureau.

    La rencontre aurait pu être ordinaire ou presque n’était que ce tête-à tête n’a pas été annoncé par le service de presse de la chancellerie américaine qui inonde les rédactions de tous les faits et gestes de Mme l’ambassadrice. Pourquoi n’a-t-on pas jugé utile de faire connaitre cet événement et si possible l’objectif de cette rencontre avec le responsable d’un parti islamiste ?

    La question mérite d’être posée eu égard à la «sensibilité» du diplomate. Il s’agit en effet du représentant officiel de la première puissance mondiale qui veut tout savoir et tout connaitre de l’Algérie.

    Mokri a ébruité le rendez-vous

    Il va de soi que le contexte politique et économique algérien plutôt tendu voire inquiétant autorise toutes les interprétations y compris les plus alarmistes. Nul besoin de noter ici le caractère ombrageux des algériens dés qu’il est question d’une intrusion étrangère. Connaissant les méthodes peu catholiques des américains que le monde a découvert avec les révélations de wikileaks, on a toutes les raisons de douter de quelques choses…

    Pourquoi aller voir Mokri et pourquoi maintenant ? Mokri parait être un bon «client» pour Mme Joan A. Polaschik avec sa double casquette de représentant de la mouvance islamiste et accessoirement de l’opposition algérienne au titre de la CNLTD.

    Les commentaires inopportuns de Robert Ford

    Vue sous cet angle, l’ambassadrice américaine n’est certainement pas partie au siège du MSP pour apprécier de prés les beaux yeux bleus (sans jeu de mots) de Mokri. Elle a certainement mission de décrypter le paysage politique algérien et peut être les évolutions futures à la lumière de ses entretiens.

    La diplomate va sûrement enchainer ce genre de rencontres avec d’autres leaders politiques pour dresser un rapport exhaustif à son administration. Certes un diplomate étranger a le loisir de rencontrer qui il veut dans le cadre de sa mission. Mais il y a des lignes rouges qu’il se doit de respecter.

    Tout le monde garde en mémoire les déclarations franchement inopportunes de l’ex ambassadeur US, Robert Stephen Ford qui se permettait l’outrecuidance de critiquer l’armée algérienne et porter des jugements sur la conduite de la politique interne. Une ingérence qui a fait réagir à l’époque le ministre des affaires étrangère, un certain Abdelaziz Belkhadem qui l’a rappelé à l’ordre publiquement. Mme Joan A. Polaschik est-elle en train de marcher sur cette voie ? En tout cas, Abderrazak Mokri a bien fait de rendre public cette rencontre.

  • #2
    Ce Robert Ford n'est pas très apprécié parce que de son temps son numéro deux avait déclaré : l’Algérie est un état sous-développé que les E.U. ont tenté d’introduire dans le 20ième siecle, mais sans résultat. « Sans le pétrole l’Algérie serait comme le Zimbabwe ou encore plus arriérée, l’autorité est mentalement pétrifiée et use toujours du modèle soviétique».

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