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Quand des ministres utilisent les moyens de l’État pour leurs activités partisanes

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  • Quand des ministres utilisent les moyens de l’État pour leurs activités partisanes

    Pour certains ministres, les « visites d’inspection » ne sont pas seulement une occasion pour suivre la réalisation des projets ou inaugurer des réalisations. Ils font d’une pierre deux coups : ils vont à la rencontre de leurs militants sur place, tiennent des meetings ou organisent des sorties de proximité.


    Cette confusion est devenue même la règle pour Amar Ghoul, très actif sur le terrain sous la double casquette du ministre du Tourisme et du président de TAJ. Ce dernier confond souvent entre activités partisane et officielle. Le ministre ne s’en cache pas : sur sa page Facebook, il relate régulièrement les détails de ce mélange des genres.


    Hier, vendredi, il a rencontré des notables de la wilaya de Tlemcen et des militants de son parti. Il a également procédé à l’inauguration du nouveau siège de son parti dans cette wilaya. Une activité banale pour une chef du parti. Sauf qu’elle est intervenue au terme d’une visite officielle de travail du ministre Ghoul entamée jeudi dans la wilaya.


    Avant Tlemcen, Amar Ghoul, président de TAJ, avait animé des meetings à Annaba et à Aïn Timouchnet. Là encore, c’était au terme d’une visite sur place en tant que ministre.


    Nabil Yahyaou, porte-parole de TAJ, est formel : « Il n’y a rien qui empêche un ministre de faire une activité politique au terme d’une visite d’inspection ». Selon lui, «plusieurs ministres procèdent de la même manière depuis l’ouverture politique ». Notre interlocuteur parle même d’une « tradition politique instaurer depuis le multipartisme ».


    Le porte-parole de TAJ jure que les frais des activités partisanes de Ghoul ne sont pas couverts par les caisses de l’État. « Ce sont les bureaux de wilaya du parti qui prennent en charge les déplacements ». Selon, Amar Ghoul, « très occupé par ses engagements au gouvernement est contraint dans certains cas effectivement à rencontrer ses militants en marge d’une visite d’inspection».

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    Mais Amar Ghoul n’est pas le seul à mélanger ses activités officielles et partisanes. Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, fraichement élue au Comité central du FLN, ne rate aucune occasion pour faire une virée au niveau des Mouhafadhas du parti dans les wilayas qu’elle visite en tant que représentante du gouvernement. C’était le cas à Tiaret et Sidi Bel Abbès récemment.


    Des virées qui prennent l’allure d’une pré-campagne électorale. La jeune ministre qui a pris goût à la vie politique affiche clairement ses ambitions. À deux ans des législatives de 2017, ses sorties de travail deviennent depuis quelque temps une occasion pour vendre son image auprès des militants du FLN.


    Par Achira Mammeri
    TSAlgerie


    samedi 5 septembre 2015
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    C'est vraiment un pays de guignols :
    Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, fraichement élue au Comité central du FLN
    Entre nous que va-t-elle faire dans ce nid de crabes, elle vient de gâcher sa carrière scientifique pour un siège FLN.


    Désormais je la vois bien publier un livre en coauteure avec le solide Baha Eddine Tliba : La physique du solide, retour sur une success story

    Commentaire

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