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Benkhalfa : l'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur

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  • Benkhalfa : l'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur

    Benkhalfa : l'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur

    El Watan - atan - le 06.09.15 | 18h14 Réagissez



    « Nous mobilisons les ressources de la Nation avec toutes les garanties juridiques et techniques, nous ne les mobilisons pas pour les stocker mais pour les utiliser dans la croissance économique ».


    L'Algérie n'éprouve pas le besoin de recourir à l'endettement extérieur pour couvrir ses engagements budgétaires mais elle compte plus que jamais sur les ressources provenant de l'intégration de l'économie informelle dans la sphère formelle, a affirmé dimanche à Alger le ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa.

    "L'Algérie n'a pas besoin de l'endettement extérieur, elle a besoin de l'argent des Algériens, de ses ressources internes qu'elle veut intégrer dans le circuit bancaire et ce n'est pas une opération conjoncturelle mais une démarche qui s'inscrit dans la durée", a-t-il déclaré à l'APS en marge d'une journée d'information sur les mesures de la loi de finances complémentaire (LFC) pour 2015.

    "Nous mobilisons les ressources de la Nation avec toutes les garanties juridiques et techniques, nous ne les mobilisons pas pour les stocker mais pour les utiliser dans la croissance économique", a-t-il soutenu. Ces ressources "nous mettent à l'abri d'autres décisions non souhaitées", a-t-il ajouté.

    Et quand l'assiette fiscale augmente du fait de la bancarisation de l'argent de l'informel, soutient-il encore, l'Etat pourra alors faire baisser les impôts au profit de l'investissement. Avec une fiscalité pétrolière encore très soutenable et une fiscalité ordinaire qui devrait atteindre 2.700 milliards de Da en 2016, selon lui, l'Algérie "n'est pas en position de mal aisance financière, et ne compte pas sur la taxe de 7% pour avoir des ressources mais veut juste impliquer le milieu des affaires dans le développement".

    La direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances a lancé à la mi août un dispositif de "conformité fiscale volontaire" autorisant les fonds informels à intégrer le circuit bancaire en contrepartie du paiement d'une taxe forfaitaire libératoire de 7% à l'administration fiscale.

    " Problème de confiance "

    Pour mieux expliquer ce dispositif, une semaine de portes ouvertes sur les banques sera organisée "avant la fin de l'année", ce qui permettra de "renforcer la relation banques-citoyens, a avancé M. Benkhalfa qui reconnaît à cet égard l'existence d'un "problème de confiance (banques-citoyens, NDLR) qu'il faut rétablir".

    Il a appelé les **-g des banques à engager "des équipes volantes" qui vont sur le terrain pour essayer de convaincre les personnes activant dans l'informel à se régulariser vis-à-vis de l'administration fiscale. Il faut ensuite "stimuler les agents bancaires : un chargé de la clientèle qui arrive à ramener quatre ou cinq clients de l'informel mérite d'être récompensé", a recommandé M. Benkhalfa.

    Selon la banque d'Algérie, l'argent liquide circulant dans l'informel tourne autour de 1.000/1.300 milliards de DA. "Nous espérons mobiliser cette sommes d'ici à la fin 2016" date limite pour la conformité fiscale volontaire, a-t-il lâché. Néanmoins, si "l'ensemble des agences bancaires ne se mobilisent pas (pour la réussite de ce dispositif) nous serons vulnérables en 2016", a-t-il averti.



    APS
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Tout homme avertis, encore plus à ce niveau de responsabilité, sait qu'on ne doit pas mettre tout ses œufs dans le même panier. Or là, c'est inquiétant de naïveté de lier l'équilibre futur du budget de l'état à l'aune de 2017, à la seule réussite d'une opération de blanchiment d'argent de l'informel. Cette mesure semble bonne, mais elle ne peut être seule pour palier à une crise financière qui se profile...

    Ensuite croire que la réussite de ce dispositif, qui procurera des rentrées fiscales qui ne dépasseraient pas un ratio connu de cette manne monétaire, elle évalué par ce même ministre de 1000 à 1300 milliards de dinars, pour augmenter la liquidité des banques et leur donner les moyens de les mobiliser pour l'investissement. Ce banquier n'est pas sans savoir, que les liquidités sont absorbés par la banque centrale, que le cycle d'investissement est plus ou moins long, ce qui impliquera avec certitude de l'endettement interne dès 2017!!!

    Le niveau des subventions est évalué en 2014 à 2000 milliards de dinars, certains affirment que c'est sans l'énergie qui lui consommerait 1000 autres milliards...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      certains affirment que c'est sans l'énergie
      Ils ont tort.

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      • #4
        Mais l'endettement extérieur n'est pas forcement problématique monsieur le ministre..ce qui importe c'est le ratio dette/PIB. Avec une croissance élevée, ce ratio pourrait même diminuer...c'est le fait d'emprunter et ne pas générer suffisamment de croissance qui est problématique.

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        • #5
          Crise budgétaire : pourquoi faut-il ouvrir maintenant le dossier des subventions et autres transferts sociaux ?
          Liberté - Publié par MEKIDECHE Mustapha le 15-07-2015 10:00


          Il est à présent établi que la crise financière et monétaire est, et sera sur toute cette période quinquennale, beaucoup plus grave et plus urgente à régler pour les finances publiques que pour la balance des paiements. L’équation la plus urgente et la plus grave à résoudre est donc l’équation budgétaire. J’ai expliqué pourquoi dans mes chroniques précédentes. Peut-être faut-il le rappeler ? L’assèchement du Fonds de régulation des recettes (FRR), déjà engagé, sera achevé dans deux ans et la dette publique interne, dû essentiellement aux déficits budgétaires non résorbés par le FRR atteindra alors au moins 50% du PIB.

          À l’inverse, l’horizon temporel de disponibilités des réserves de changes, qui permettront d’absorber les pressions sur notre balance des paiements, est plus long. Ceci étant, j’aime bien rappeler cette phrase de l’économiste américain d’origine canadienne John Kenneth Galbraith qui fut notamment conseiller du Président John Kennedy. Il nous explique, à juste titre, que “la politique n’est pas l’art du possible ; elle se réduit à choisir entre ce qui est désastreux et ce qui est désagréable”. Dans le cas de notre politique budgétaire ce qui serait désastreux c’est de ne rien faire et de reproduire les exercices précédents ; ce qui serait désagréable à court terme mais efficace à moyen terme c’est d’engager résolument la réforme des politiques budgétaire et fiscale, notamment en matière de subventions et autres transferts sociaux. Commençons d’abord par spécifier la nature du problème budgétaire que nous vivons. A fin avril 2015, le site électronique de la Direction générale des prévisions et des politiques du pinistère des Finances, nous apprend que les recettes budgétaires (1 743,109 milliards DA) n’ont couvert seulement qu’un peu plus de deux tiers (69,4%) des dépenses budgétaires (2 515, 322 milliards DA) représentant un déficit global du Trésor de 770,440 milliards DA. Une telle évolution négative aura tendance à s’aggraver car la perspective de redressement significatif des cours pétroliers semble s’éloigner. Par ailleurs, le bilan du FRR, affiché par les mêmes sources sur la base de “données provisoires”, donne, au 7 avril 2015, un solde positif de 4 408,465 milliards DA.
          Ce qui est intéressant à noter dans l’analyse de ce bilan du FRR c’est que le total provisoire des prélèvements pour 2014, afin de financer le déficit du Trésor, a été de 2965, 672 milliards DA. Sachant que le FRR sera faiblement alimenté pour 2015 du fait de la forte chute du prix du baril de pétrole ayant comme autre effet un déficit budgétaire affiché de 3954 milliards pour cette année (21% du PIB), notre assertion d’un épuisement du FRR en deux ans est malheureusement validée.
          Quelle sera alors la nature de la solution que mettront en œuvre les pouvoirs publics à ce problème budgétaire que nous venons de spécifier ? Les marges devenant de plus en plus étroites, les discours produits à ce jour consistant à dire qu’il est urgent d’attendre ne sont plus tenables et nous venons de le démontrer plus haut. À titre d’illustration, ces postures de statu quo ont déjà produit des effets négatifs. Ainsi pour les quatre premiers mois 2015, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 4%, alors que les dépenses d’équipement, qui tirent la croissance, ont diminué de 17%.
          À l’inverse, le signal envoyé par les pouvoirs publics de fixer les seuils de consommation de carburants éligibles aux subventions publiques, est positif et met fin à un tabou qui a trop duré. Mais ce premier ajustement est insuffisant pour rééquilibrer des comptes publics dont la loi des finances 2015 aggravait la situation dès sa promulgation. D’où l’enjeu particulier du contenu et des orientations que prendra, dans ces conditions, la loi des finances complémentaire (LFC 2015) annoncée. Jusqu’où et dans quel sens ira-t-elle ?
          Le montant des subventions et autres transferts sociaux est estimé à 30% du PIB. C’est beaucoup et c’est assurément dans la rationalisation de ces dépenses qu’il va falloir chercher les pistes d’une réforme budgétaire et fiscale inévitable de toute manière. On sait déjà que l’architecture actuelle du budget en expansion, sauf à recourir à l’endettement, ne sera plus finançable à moyen terme. C’est les trois volets essentiels de ces dépenses que sont les produits alimentaires (25% en valeur), la santé, l’éducation et les transports (29% en valeur) et l’appui au logement, prêts bonifiés et autres subventions( 51% en valeur) qu’il va falloir rationaliser d’une manière ou d’une autre. Quant à la rationalisation de la consommation énergétique dont les subventions ne sont bizarrement pas budgétées, le dossier est déjà ouvert selon le Gouvernement.
          En conclusion, et pour ne pas passer pour un pessimiste invétéré, je citerai de nouveau John Kenneth Galbraith. Il disait que “le test suprême d’un ensemble d’idées économiques, ce sont les clartés qu’il projette sur ce qui fait l’inquiétude d’une époque”. Alors si vous n’êtes pas inquiets de la situation économique et financière du pays, moi je le suis.
          30% du PIB fait une coquette somme de 5000 milliards de dinars. Certains affirment que c'est plutôt 20% du PIB soit plutôt 3300 milliards de dinars, d'autres parlent de 13%... Si le vice président du CNES ne connait pas le montant des subventions, c'est que rares sont les gens dans le secret des dieux de cette question sensible, d'autant plus que pour l’énergie, ils concernent l'essence, le gaz et l’électricité (sur la base d'un prix du gaz international)...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Le vrai coût des subventions de l’Etat



            L’heure est au resserrement de la dépense budgétaire au titre de l’action sociale de l’Etat. Au-delà du débat posé sur la question de la rationalisation des dépenses, c’est toute une problématique de l’usage et du coût des subventions qui se jette plus que jamais au centre des controverses.



            Le ministre des Finances, Mohamed Djelab, auditionné récemment par la haute chambre du Parlement, a tenté tant bien que mal d’éluder les difficultés du gouvernement à maintenir désormais le même rythme de dépenses, notamment celles injectées dans le soutien financier de l’action sociale de l’Etat. Il est clair, comme ont tenté de l’expliquer ses collègues du gouvernement, qu’il n’est pas question de toucher aux petites bourses, voire au porte-monnaie des nécessiteux mais, en décodé, réorienter les subventions et penser de nouveaux mécanismes censés faire profiter les nécessiteux et exclure « les parasites ». Car, dans l’argent des subventions des produits de base, s’abreuvent à la fois pauvres, riches, diplomates en poste à Alger, patrons…etc. C’est dire que l’argent des subventions est évalué à 30% du PIB (produit intérieur brut), soit à un peu plus de 40 milliards de dollars annuellement.

            Mais au-delà de la question de subvention des produits de large consommation, l’Etat participe également au prix des produits énergétiques vendus à la fois aux citoyens et à d’autres consommateurs, dont les entreprises, les associés étrangers…etc. Et là aussi, c’est toute une panoplie de consommateurs qui en profitent directement et indirectement, dont les pays voisins aux travers de la contrebande. Les chiffres invoquant les subventions aux produits énergétiques, dont les carburants, sont par moments ahurissants.

            En effet, dans le rapport annuel 2013 de Sonatrach, diffusé il y a quelques jours, il est précisé en crayon-feutre que près de 5 milliards de dollars sont injectés durant la même année dans l’action de subventionner les prix des carburants et près de 3,5 milliards de dollars d’importations pour la même année. Bien que, pour l’année 2014, les Douanes algériennes font état d’une baisse de 38% des importations de carburants et lubrifiants, la problématique des subventions aux carburants demeure entière, étant donné que la consommation énergétique augmente en moyenne de 10% par an.

            Une simple extrapolation de la question sur d’autres produits énergétiques et sur d’autres sources d’information fait ressortir des chiffres pour le moins effarants ; les statistiques officielles du ministère des Finances ont divulgué, fin 2013, le montant de ces subventions indirectes pour l’année 2012 : 775 milliards de dinars pour le carburant, 600 milliards de dinars pour le gaz et autant pour l’électricité, soit 1375 milliards de dinars. Puisque la consommation énergétique augmente de 10% par an, le montant de ces subventions pour l’année 2014 devrait avoisiner les 2400 milliards de dinars , selon certaines estimations d’économistes, soit le tiers du budget de l’Etat de l’année 2014. Une troisième source d’information : selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), les subventions en produits raffinés en Algérie sont passées de 10,7 milliards de dollars en 2011 à 14,4 milliards de dollars en 2013, marquant ainsi une croissance de 35%.

            Selon la même source, les subventions de gaz naturel et d’électricité se sont élevées à 3,5 et 2,9 milliards de dollars respectivement en 2013. Le total Energie subventionné serait donc supérieur à 20 milliards de dollars, soit environ 50% de la valeur de toutes les subventions. Impensable ! D’où l’urgence de repenser les mécanismes de subventions afin de protéger les équilibres financiers.

            Ali Ben Mohamed (L’Éco n°107 / du 1er au 15 mars 2015)
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              éffet domino

              des fois on et obliger d’emprunter pour projeter et atteindre le but voulue ci une entreprise fait un empreint de 20000 euro, pour un bénéfice de 150000 euro, la c’est cet empreint utile et créateur de richesse,mais ci c’est pour importer un produit pour ta propre consommation ,ça c’est le scénario de la Grèce qui t’attend ,tout dépens de la gestion des choses ci ces pour consommer, ou pour produire ,,,

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              • #8
                Si ABDELHAMID LA SCIENCE non exilé et ayant droit de parler dirait dit qu'il suffirait que les Rebrabistes rapatrient quelques milliards des dollars qu'ils ont détournés pour que l'Algérie soit épargnée de ce qui lui est arrivé sous MITTERAND et le Club de BARIZ.

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                • #9
                  L’État a besoin de l’argent de quels Algériens ?

                  Mustapha Hammouche

                  Le ministre des Finances l’a déclaré : l’État a besoin de l’argent des Algériens. Mais la question se pose : il a besoin de l’argent de quels Algériens ?
                  S’il s’agit de l’argent des salariés déclarés, l’État en a toujours disposé avant leurs destinataires et prélevé leurs contributions au budget avant qu’ils ne disposent de leurs revenus nets. S’il s’agit de l’argent de ceux qui l’ont gagné parce qu’ils ont économisé, emprunté, investi, réinvesti dans un cycle d’accumulation capitaliste classique, ceux-là ont dû respecter les règles de transactions commerciales et se soumettre au fisc avant même que la crise actuelle ne fasse découvrir à l’État l’utilité de “bancariser” et de “fiscaliser” l’activité économique. Ceux-là ne sont pas nombreux à avoir survécu à la politique du régime. Le pouvoir n’a jamais caché son aversion pour ceux qui réussissent par l’effort et la créativité et pour les affaires qui se développent de manière autonome : ils risquent de ne pas se sentir obligés de le soutenir.
                  L’appel concerne alors quel argent ? L’argent de ceux qui ont amassé en revendant des biens fonciers et immeubles qu’ils se sont vu attribuer au dinar symbolique ? L’argent de ceux qui ont été désignés pour bénéficier du monopole des plus juteux marchés publics ? L’argent de la surfacturation pratiquée par les importateurs pratiquant le transfert illicite de façon à peine dissimulée ? L’argent de l’économie informelle qui se pratique en plein jour ? L’argent de l’économie de la nuit qui a fait du pillage de sable un domaine réservé de puissants du système ? L’argent du racket terroriste blanchi par la “réconciliation nationale” ?...
                  Sont-ce les détenteurs de telles fortunes que l’État veut convertir à une vie économique licite et honnête ? Des gens qui ne connaissent que le langage de la “chkara” vont donc devoir s’initier au chèque et se signaler au fisc !... Quand on a pu s’enrichir après avoir monté un “comité de soutien”, soudoyé les signataires d’autorisations, de visas et agréments ou corrompu des ordonnateurs et dignitaires du régime, on ne sait pas renvoyer l’ascenseur à l’État ; on se sent redevable personnellement à son seul “facilitateur”.
                  C’est le fruit de la pédagogie du pouvoir qui, à la veille des élections, réunissait le monde de l’argent dans un salon d’hôtel pour répertorier les contributeurs de sa campagne et prendre note des absences. Le pouvoir n’aime pas les riches mais soigne “ses” riches. En les dispensant parfois de leur devoir envers l’État : la transparence et la contribution au budget.
                  Pour passer d’un système occulte de prébende à un système d’économie citoyenne transparente, il faut changer la mentalité du prédateur en mentalité de bâtisseur. Ce n’est donc pas une conversion économique qu’il faut, mais une révolution culturelle.

                  M. H.
                  وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                  • #10
                    Bouf !!!!!

                    J'ai regardé l'interview que Monsieur Benkhalfa a donné sur El Djazairia et je trouve qu'il a parlé longtemps pour ne rien dire de concret !!!!
                    C'est peut être un bon banquier mais, en tant que premier argentier du pays, je ne pense vraiment pas qu'il va nous apporter grand chose de positif ni pour le Pays ni pour le citoyen!!!!!!
                    Le Sage

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