Mouloud Hamrouche : « Il n’y a pas de conflit au sommet de l’État »
TSA - 19:51 lundi 7 septembre 2015 | Par Achira Mammeri | Actualité
Mouloud Hamrouche est formel : « Il n’a pas de conflit au sommet de l’État ». L’ancien chef du gouvernement l’a dit dans la soirée de samedi 5 septembre à Laghouat lors d’une rencontre « familiale et fraternelle » avec des intellectuels, des Moudjahidin et des jeunes de cette wilaya. « Les arrangements et les réformes que connaissent certaines institutions sont tout à fait ordinaires et normaux. Il s’agit même d’une nécessité imposée aussi bien par la conjoncture et les institutions elles-mêmes à la lumière des changements qui interviennent au plan national et international », a-t-il ajouté, allusion aux changements opérés par le président Abdelaziz Bouteflika au sein du DRS.
Interpellé sur la situation politique qui prévaut dans le pays, M. Hamrouche a répondu : « Je précise que la culture de l’État Algérien depuis l’indépendance n’a pas été axée sur les individus quelle que soit leur position et leur grade. Et de ce fait, quand les crises surviennent, l’Algérien se défait de son identité au profit de l’intérêt national qu’il préfère à toute autre considération ».
Crise économique
Mais Hamrouche a reconnu les limites de chaque système politique. « Chaque évolution requiert un changement de modèles et de mécanismes », a-t-il soutenu, en estimant que les civilisations ont grandi et évolué « en remplaçant chaque fois les systèmes excitants par d’autres meilleurs. L’humanité n’est pas restée prisonnière de l’âge de pierre (…) cela s’applique aussi sur la politique ».
Abordant la conjoncture économique marquée par la chute des prix du pétrole et la baisse des revenus de l’État, Hamrouche a remarqué que l’embellie financière des années 2000 n’a pas créé le développement dans le pays ». « Le problème ne réside pas tant dans les prix du baril que dans la manière de gérer la situation actuelle », a-t-il estimé, en ajoutant que « seule la bonne gestion des capacités dont dispose le pays est en mesure de créer la richesse ».
TSA - 19:51 lundi 7 septembre 2015 | Par Achira Mammeri | Actualité
Mouloud Hamrouche est formel : « Il n’a pas de conflit au sommet de l’État ». L’ancien chef du gouvernement l’a dit dans la soirée de samedi 5 septembre à Laghouat lors d’une rencontre « familiale et fraternelle » avec des intellectuels, des Moudjahidin et des jeunes de cette wilaya. « Les arrangements et les réformes que connaissent certaines institutions sont tout à fait ordinaires et normaux. Il s’agit même d’une nécessité imposée aussi bien par la conjoncture et les institutions elles-mêmes à la lumière des changements qui interviennent au plan national et international », a-t-il ajouté, allusion aux changements opérés par le président Abdelaziz Bouteflika au sein du DRS.
Interpellé sur la situation politique qui prévaut dans le pays, M. Hamrouche a répondu : « Je précise que la culture de l’État Algérien depuis l’indépendance n’a pas été axée sur les individus quelle que soit leur position et leur grade. Et de ce fait, quand les crises surviennent, l’Algérien se défait de son identité au profit de l’intérêt national qu’il préfère à toute autre considération ».
Crise économique
Mais Hamrouche a reconnu les limites de chaque système politique. « Chaque évolution requiert un changement de modèles et de mécanismes », a-t-il soutenu, en estimant que les civilisations ont grandi et évolué « en remplaçant chaque fois les systèmes excitants par d’autres meilleurs. L’humanité n’est pas restée prisonnière de l’âge de pierre (…) cela s’applique aussi sur la politique ».
Abordant la conjoncture économique marquée par la chute des prix du pétrole et la baisse des revenus de l’État, Hamrouche a remarqué que l’embellie financière des années 2000 n’a pas créé le développement dans le pays ». « Le problème ne réside pas tant dans les prix du baril que dans la manière de gérer la situation actuelle », a-t-il estimé, en ajoutant que « seule la bonne gestion des capacités dont dispose le pays est en mesure de créer la richesse ».
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