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par Arnaud Gallay - Des scientifiques ont réussi à prévoir la longévité d’individus. Une découverte aux implications vertigineuses.
La date de naissance suffit-elle à déduire l’âge d’un individu? Oui et non. Il suffit de regarder autour de soi: chacun vieillit à son rythme. Une équipe du King’s College, à Londres, planche ainsi sur un procédé qui déterminerait l’«âge biologique» d’un sujet, relève la BBC. A partir d’une prise de sang, les scientifiques ont isolé les signes de vieillissement présents sur 150 gènes. La méthode a été testée sur un groupe de septuagénaires, en Suède. Les chercheurs britanniques ont prédit l’ordre de décès de leurs cobayes.
«Il y a une signature du vieillissement commune à tous nos tissus, qui fournit un pronostic de la longévité et du déclin cognitif», résume le Pr Timmons, qui dirige l’étude. Sa première application pourrait être la sélection d’organes «biologiquement jeunes», en vue de greffes. On peut aussi améliorer la prévention du cancer et de maladies dégénératives chez les plus de 40 ans.
Cette découverte pourrait susciter l’intérêt des assureurs et des caisses de retraite. «Cela soulève des questions épineuses, admet Timmons. Mais nous sommes déjà jugés sur notre âge. Connaître notre âge biologique pourrait être un moyen de prendre des décisions plus judicieuses. On peut décider, par exemple, de ne pas trop payer sa pension et de profiter de la vie telle qu’elle est.»
20 minutes
La date de naissance suffit-elle à déduire l’âge d’un individu? Oui et non. Il suffit de regarder autour de soi: chacun vieillit à son rythme. Une équipe du King’s College, à Londres, planche ainsi sur un procédé qui déterminerait l’«âge biologique» d’un sujet, relève la BBC. A partir d’une prise de sang, les scientifiques ont isolé les signes de vieillissement présents sur 150 gènes. La méthode a été testée sur un groupe de septuagénaires, en Suède. Les chercheurs britanniques ont prédit l’ordre de décès de leurs cobayes.
«Il y a une signature du vieillissement commune à tous nos tissus, qui fournit un pronostic de la longévité et du déclin cognitif», résume le Pr Timmons, qui dirige l’étude. Sa première application pourrait être la sélection d’organes «biologiquement jeunes», en vue de greffes. On peut aussi améliorer la prévention du cancer et de maladies dégénératives chez les plus de 40 ans.
Cette découverte pourrait susciter l’intérêt des assureurs et des caisses de retraite. «Cela soulève des questions épineuses, admet Timmons. Mais nous sommes déjà jugés sur notre âge. Connaître notre âge biologique pourrait être un moyen de prendre des décisions plus judicieuses. On peut décider, par exemple, de ne pas trop payer sa pension et de profiter de la vie telle qu’elle est.»
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