Thierry MEYSSAN en expert du Moyen Orient a publié un article qui mérite lecture et réflexion.
Alors que les médias européens suscitent l'émotion en montrant des photographies d'un enfant noyé et des reportages sur des foules traversant les Balkans à pied, Thierry Meyssan montre que ces images sont fabriquées.
Certes, elles servent les intérêts du patron des patrons allemand, Ulrich Grillo, et de l'OTAN. Mais elles ne rendent pas compte du phénomène, dans son ensemble, et conduisent les Européens à des réponses inadaptées. Une vague d'émotion a submergé, brutalement, les populations vivant dans l'espace OTAN. Elles ont, soudainement, pris conscience du drame des réfugiés, en Méditerranée ; une tragédie, qui dure, depuis des années, dans leur indifférence permanente. Ce revirement est dû a la publication d'une photographie montrant un enfant noyé, échoué sur une plage turque. Peu importe que cette image soit un grossier montage: la mer rejette les cadavres parallèlement aux vagues, jamais perpendiculairement. Peu importe qu'elle ait été, instantanément, reproduite à la "une" de presque tous les journaux de la zone OTAN, en moins de deux jours. On vous a, déjà, dit que la presse occidentale est libre et pluraliste. Poursuivant sur le même créneau, les télévisions multiplièrent les reportages sur l'exode de milliers de Syriens, à pied, à travers les Balkans.
Alors que les médias européens suscitent l'émotion en montrant des photographies d'un enfant noyé et des reportages sur des foules traversant les Balkans à pied, Thierry Meyssan montre que ces images sont fabriquées.
Certes, elles servent les intérêts du patron des patrons allemand, Ulrich Grillo, et de l'OTAN. Mais elles ne rendent pas compte du phénomène, dans son ensemble, et conduisent les Européens à des réponses inadaptées. Une vague d'émotion a submergé, brutalement, les populations vivant dans l'espace OTAN. Elles ont, soudainement, pris conscience du drame des réfugiés, en Méditerranée ; une tragédie, qui dure, depuis des années, dans leur indifférence permanente. Ce revirement est dû a la publication d'une photographie montrant un enfant noyé, échoué sur une plage turque. Peu importe que cette image soit un grossier montage: la mer rejette les cadavres parallèlement aux vagues, jamais perpendiculairement. Peu importe qu'elle ait été, instantanément, reproduite à la "une" de presque tous les journaux de la zone OTAN, en moins de deux jours. On vous a, déjà, dit que la presse occidentale est libre et pluraliste. Poursuivant sur le même créneau, les télévisions multiplièrent les reportages sur l'exode de milliers de Syriens, à pied, à travers les Balkans.
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