Benbitour redoute une « explosion imminente de la rue »
Algérie1 - Par Djamil Mesrer | 07/09/2015 | 20:31
Le journal Liberté a repris ce lundi son forum hebdomadaire en invitant l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour qui, pour l’occasion, a présenté son livre sur le renouvellement de la pensée politique en Algérie. En opposant radical au pouvoir en place, il tire la sonnette d’alarme. Car pour lui l’explosion est imminente. Et ce qu’il redoute le plus, c’est de voir la rue imposer le changement.
Pourquoi la rue ? Parce que le pouvoir s’obstine, selon lui dans son unilatéralisme au lieu d’écouter les propositions de l’opposition. Un tel scénario n’est dans l’intérêt du peuple, ni dans l’intérêt du pays, dans le sens où il risque de plonger l’Algérie dans le chaos, auquel elle a pu échapper, du fait du « printemps arabe » dit-il.
Décrivant, la situation actuelle, il note qu’elle se caractérise en substance, par « une vacance du pouvoir, la déliquescence de l’Etat et une économie vulnérable ». Face à une telle situation, il souligne l’ « incompétence du gouvernement et son « incapacité » à réagir, à trouver des alternatives.
Pour lui, les multiplications des rencontres avec les walis, avec les experts etc…sont les signes d’une panique, d’une absence de vision. « Tant qu’il y avait de l’argent dans les caisses, il ne consultait personne », dit-il en rappelant encore une fois le risque de « danger imminent ».
Benbitour, s’arrêtera aussi sur les réserves du pétrole algérien qui ne cessent de s’amenuiser pendant que les dépenses budgétaires ont connu une augmentation constante. Quant aux tentatives de l’Algérie d’infléchir la ligne actuelle de l’OPEP, dictée par l’Arabie Saoudite, elles n’ont aucune chance d’aboutir, dira-t-il en expliquant que la politique des quotas a pris le pas sur la politiques des prix ».
Membre actif au sein de la CNLTD, Bentitour a révélé l’existence d’un « programme d’éducation citoyenne » qui sera lancé prochainement.
Interrogé sur les changements intervenus au sein du DRS, l’invité du forum de Liberté a préféré botter en touche en parlant de « changements internes ».
Algérie1 - Par Djamil Mesrer | 07/09/2015 | 20:31
Le journal Liberté a repris ce lundi son forum hebdomadaire en invitant l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour qui, pour l’occasion, a présenté son livre sur le renouvellement de la pensée politique en Algérie. En opposant radical au pouvoir en place, il tire la sonnette d’alarme. Car pour lui l’explosion est imminente. Et ce qu’il redoute le plus, c’est de voir la rue imposer le changement.
Pourquoi la rue ? Parce que le pouvoir s’obstine, selon lui dans son unilatéralisme au lieu d’écouter les propositions de l’opposition. Un tel scénario n’est dans l’intérêt du peuple, ni dans l’intérêt du pays, dans le sens où il risque de plonger l’Algérie dans le chaos, auquel elle a pu échapper, du fait du « printemps arabe » dit-il.
Décrivant, la situation actuelle, il note qu’elle se caractérise en substance, par « une vacance du pouvoir, la déliquescence de l’Etat et une économie vulnérable ». Face à une telle situation, il souligne l’ « incompétence du gouvernement et son « incapacité » à réagir, à trouver des alternatives.
Pour lui, les multiplications des rencontres avec les walis, avec les experts etc…sont les signes d’une panique, d’une absence de vision. « Tant qu’il y avait de l’argent dans les caisses, il ne consultait personne », dit-il en rappelant encore une fois le risque de « danger imminent ».
Benbitour, s’arrêtera aussi sur les réserves du pétrole algérien qui ne cessent de s’amenuiser pendant que les dépenses budgétaires ont connu une augmentation constante. Quant aux tentatives de l’Algérie d’infléchir la ligne actuelle de l’OPEP, dictée par l’Arabie Saoudite, elles n’ont aucune chance d’aboutir, dira-t-il en expliquant que la politique des quotas a pris le pas sur la politiques des prix ».
Membre actif au sein de la CNLTD, Bentitour a révélé l’existence d’un « programme d’éducation citoyenne » qui sera lancé prochainement.
Interrogé sur les changements intervenus au sein du DRS, l’invité du forum de Liberté a préféré botter en touche en parlant de « changements internes ».
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