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LOI DE FINANCES 2016 Le budget de l’État en baisse, la Défense intouchable, l’Éducation préservée, le Tourisme ....

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  • LOI DE FINANCES 2016 Le budget de l’État en baisse, la Défense intouchable, l’Éducation préservée, le Tourisme ....

    LOI DE FINANCES 2016
    Le budget de l’État en baisse, la Défense intouchable, l’Éducation préservée, le Tourisme très fortement touché

    TSA - 17:33 mercredi 9 septembre 2015 | Par Tewfik Abdelbari | Actualité


    L’avant-projet de loi de Finances pour 2016, examiné ce mercredi 9 septembre en Conseil du gouvernement, et dont TSA détient une copie, prévoit un budget global de 7 984 180 243 000 (plus de 7 984,18 milliards) de dinars. En 2015, le budget total de l’État était de 8 858 036 424 000 (8 858,03 milliards) de dinars, ce qui correspond à une baisse de 9,86 %.

    Ce budget est réparti comme suit : une enveloppe de 4 807,33 milliards de dinars pour les dépenses de fonctionnement, en baisse de 3,32 %, tandis que les dépenses d’équipements (investissements publics) sont dotées d’une enveloppe de pratiquement 3 176,85 milliards de dinars, en recul de 18,24 %.

    Les ministères se serrent la ceinture

    Premier enseignement, la quasi-totalité des ministères voient leurs budgets de fonctionnement réduits, parfois sensiblement.

    La baisse la plus sensible concerne sans aucun doute le portefeuille de l’Intérieur et des Collectivités Locales. Habituellement le troisième poste budgétaire ministériel, il verra son enveloppe réduite de 549,8 milliards de dinars en 2015 à 426,12 milliards en 2016, soit une baisse drastique de 22,5 % (-123,86 milliards).

    Autre ministère fortement impacté : le Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural, de Pêche et des Ressources Halieutiques. Dans le budget 2015, les crédits cumulés accordés au ministère de l’Agriculture et au ministère de la Pêche atteignaient 257,5 milliards de dinars. Depuis, les deux portefeuilles ont été fusionnés, n’empêchant pas une réduction du budget alloué. En effet, celui-ci est en baisse de 1,26 % à 254,24 milliards.


    Par ailleurs, le budget de ministère de l’Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l’Artisanat enregistre la plus forte baisse avec un recul de 31,1 %, avec 4,12 milliards de dinars de budget, contre 5,97 milliards pour les deux ministères en 2015, fusionnés depuis.

    Les autres ministères majeurs ayant enregistré un budget inférieur à 2015 sont celui des Moudjahidines (248,65 milliards ; -1,46 %), de la Santé (379,4 ; -0,6 7%), le Travail l’Emploi et Sécurité Sociale (226,45 ; -3,5 %). En somme, la plupart des ministères, en plus de la Présidence de la République (7,9 milliards ; -5,84 %), subissent une réduction de leur budget de fonctionnement. En effet, pas moins de 23 ministères sur 29 sont concernés.

    Le ministère de la Défense intouchable

    En fait, seuls six ministères échappent à la règle. Sans surprise, le ministère de la Défense nationale, qui occupe toujours la première place en terme d’enveloppe budgétaire, est l’un des rares à ne pas subir de restrictions budgétaires. Mieux, il bénéficie d’une hausse des crédits alloués, avec près de 1 118,3 milliards de dinars (+6,7 %). L’équivalent de près de 11 milliards de dollars.

    Autres ministères qui bénéficient de hausse des budgets de fonctionnement, conformément aux déclarations du Premier ministre : l’Éducation nationale (760,55 milliards ; +1,86 %), l’Enseignement supérieur (312,16 milliards ; +3,94 %). Les trois portefeuilles restants bénéficient de hausses minimes (quasi-stabilité) à l’image des ministères de l’Énergie (44,7 milliards), de l’Industrie et des Mines (5,35 milliards) et celui de la Communication.

    Réduction conséquente des investissements publics

    Le budget d’équipement de l’État, qui correspond peu ou prou aux investissements publics, a été considérablement réduit. En effet, il devrait reculer de 18,24 % par rapport au budget 2015, à 3 176,85 milliards de dinars.

    Les montants alloués aux infrastructures économiques et administratives se taillent la part du lion, avec un total de 495,55 milliards de dinars (en crédits de paiement), suivi du soutien à l’accès à l’Habitat avec 469,78 milliards. Par ailleurs, les projets dans l’agriculture et l’hydraulique se partagent la somme de 271,43 milliards de dinars. Pour sa part, les projets industriels sont le parent pauvre des investissements publics, avec seulement 7,37 milliards de dinars de crédits.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    baisser le budget de 9,86% c'est pas mal du tout...mais ils auraient du faire plus d'effort..en tout cas, ça permettra de réduire le déficit publique..c'est une bonne chose....maintenant reste à étudier l'impact de cette réduction des dépenses sur l’économie.

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    • #3
      IL faut ajouter la chute du dinar de pres de 30%. Ca va beacoup aider a diminuer le deficite et la pression sur le fond de regulation.....

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      • #4
        IL faut ajouter la chute du dinar de pres de 30%. Ca va beacoup aider a diminuer le deficite et la pression sur le fond de regulation.....
        oui, mais il faut faire attention à l'inflation qui guette...déprécier/dévaluer a un impact direct sur le pouvoir d'achat.

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        • #5
          Les autres ministères majeurs ayant enregistré un budget inférieur à 2015 sont celui des Moudjahidines (248,65 milliards ; -1,46 %), de la Santé (379,4 ; -0,6 7%), le Travail l’Emploi et Sécurité Sociale (226,45 ; -3,5 %).
          Quand on constate que le budget des AM est proche de celui de la Santé sachant que beaucoup des dits anciens moujahidines se font soigner en France avec tous les avantages qu'ils ont , nous comprenons pourquoi le Hiz El Kharej est si puissant.

          Les véritables révolutionnaires sont depuis longtemps en terre .

          Ceux qui ont survécu et qui ont échappé au feu des envahisseurs des frontières sont devenus les nouveaux propriétaires de l'Algérie et vu leur nombre considérablement augmenté . Par cupidité des faussaires et connivence des décideurs. Une petite touche des DAF qui depuis CHABOU éminence grise de BOUMEDIENE a BELKHEIR , celle de CHADLI , et nous savons pourquoi avec BOUTEFLIKA les Ministres français se succèdent à Alger à un rythme effarant. A croire que craignant les grandes oreilles des MARIKANES , ils viennent dicter de vive voix leurs consignes à leurs toujours et plus que jamais sujets.

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