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Gérard Larcher, président du Sénat français : « La question de la règle 49/51 se pose »

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  • Gérard Larcher, président du Sénat français : « La question de la règle 49/51 se pose »

    Gérard Larcher, président du Sénat français : « La question de la règle 49/51 se pose »
    TSA - 11:45 vendredi 11 septembre 2015 | Par Nadia Mellal | Actualité
    sella larcher
    « La question de la règle 49/51 se pose », a déclaré ce vendredi 11 septembre à Alger le président du Sénat français Gérard Larcher.

    « Nous avons été marqué par le débat autour de la règle 49/51 » a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse à l’aéroport d’Alger.

    « J’ai rencontré des chefs d’entreprises français, qui m’ont exprimé clairement leur volonté de poursuivre leurs investissements en Algérie. Ils ont exprimé un certain nombre d’interrogations sur le secteur automobile, agroalimentaire, électrique, des services et je dois dire que la question de la règle 49/51 se pose ».

    Et de préciser que cette question « se pose parce que quand on est des partenaires pour longtemps, c’est aussi d’amener des sous-traitants. Et que ce qui peut être compris par une très grande entreprisedu CAC 40 est plus difficile à faire comprendre à une entreprise de taille intermédiaire ou petite entreprise ». « C’est difficile de comprendre et de faire comprendre à une entreprise familiale cette dimension-là », a-t-il insisté. « Il y a une réflexion à conduire » sur cette question, a-t-il soutenu.




    La règle 49/51 abordée avec Sellal

    Le président du sénat français a ajouté qu’il a abordé « la question du 49/51 avec le premier ministre » algérien Abdelmalek Sellal. « Et d’ailleurs, c’est le premier ministre lui-même qui en a parlé le premier. Il nous a dit et vous connaissez son style : vous allez me parler du 49/51 », a poursuivi M. Larcher.

    A la question de connaitre la réponse de Sellal, Larcher a répondu : « je n’étais pas venu pour échanger des promesses, mais pour poser la question et le problème. Il y a une maturation politique et c’est un sujet sur lequel on va échanger ».

    Relancé sur la réponse du premier ministre algérien sur la règle 49/51, Larcher a précisé qu’il y « a eu une réponse qu’il fallait avancer avec réalisme sur le sujet ». Et d’enchainer : « il y a aussi un certain nombre de textes qui doivent libérer un certain nombre d’énergie, certaines lenteurs et à un moment où nous avons clairement compris qu’il fallait développer l’économie en dehors de la monoculture de l’énergie et il n’y a pas que l’Algérie qui soit la seule concernée, il va falloir accélérer les réformes, et c’est aux algériens de le décider et pas à nous ». « Nous nous sommes fait les portes paroles des entreprises françaises sur la nécessité de booster » a-t-il tenu à souligner.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    C'est désolant de voir des étrangers exprimer des réalités économiques, et pas des algériens, économistes, experts, sur une question qui est plus issue du dogmatisme politique, que d'une analyse réaliste des réalités économiques internationales...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      ott
      C'est désolant de voir des étrangers exprimer des réalités économiques, et pas des algériens,
      Ils étaient ou ces européens quand cette règle n’existée pas ??

      A mon avis ils faut leur imposer du 19/81.
      Dernière modification par AARROU, 11 septembre 2015, 18h25.
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #4
        Ils étaient ou ces européens quand cette règle n’existée pas ??

        A mon avis ils faut leur imposer du 19/71.
        Ils t’observaient te débattre avec le terrorisme... Au lieux de partir ailleurs, comme depuis pas mal de temps, nous devrions prendre conscience de l'utilité des IDE, sans dogmatisme et chauvinisme désuet...

        PS : les 10%, c'est un taxe prélevée par le protecteur...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          oui biensure pour que les entreprises prennent 100 pr cent du capital et les algériens deviennent des esclaves des patrons français dans leur pays

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          • #6
            AAROU : il encore venu donner un ordre au régime agonisant quand la France va t-elle lâcher l'Algerie?

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            • #7
              oui biensure pour que les entreprises prennent 100 pr cent du capital et les algériens deviennent des esclaves des patrons français dans leur pays
              C'est typiquement ce genre de reflexion qui est anachronique du monde dans lequel on vit, et qui risque de faire de ce pays un pays à la marge de ce monde...

              Quand on veut avoir des IDE, c'est qu'on considère qu'ils ont une utilité. Même un gars comme Boumedienne, n'a nationalisé le pétrole qu'à hauteur de 51%.
              Sinon, il vaut mieux dire, je ne veux pas d'IDE, et je suis capable de me débrouiller tout seul dans ce monde. Que les gens qui véhiculent ce genre de raccourcis soient capable d'en mesurer les conséquences économique et sourtout arrêtent de pleurnicher à longueur de journée sur le pauvre sort de l'économie algérienne...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                .....
                Dernière modification par ott, 11 septembre 2015, 14h46.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Envoyé par ott
                  C'est désolant de voir des étrangers exprimer des réalités économiques, et pas des algériens, économistes, experts, sur une question qui est plus issue du dogmatisme politique, que d'une analyse réaliste des réalités économiques internationales...
                  y a cheikh on n'a pas les moyens (toi et moi) pour rivaliser avec le discours rodé de Larcher...


                  je te pose une question : 51/49 est entrée en application en 2009, c-à-d 10 ans après l'arrivée de Bouteflika et son fameux "le ministère de participation est un euphémisme pour la privatisation"..

                  en dix ans, le cnp n'a enregistré aucune privatisation de taille (arcelor est venu avec mital et jezzy c chorafa).. pourquoi donc diable maintenant le 51/49 gêne-t-il les français ?

                  je me permets de te dire qu'il s'agit du cercle vicieux de la jachère...


                  ce que veut dire Larcher c : vous fermez la porte on entre, sans effraction, par la fenêtre. Vous disiez depuis 8ans que dZ n'avait pas besoin de capitaux mais de savoir-faire pour garder le contrôle sur votre économie..

                  maintenant que le pétrole s'est cassé la margoule, vous avez besoin de capitaux donc suivez mon regard 51/49...

                  derrière ça le plan de privatisation proposé est déjà prêt depuis chirac..

                  on commence par les banques (cpa), les assurances et on passe par algerie poste et mobilis.. bref que du juteux.. les belles affaires quoi !!


                  certains vont encore vomir la france mais c parce qu'ils sont frustrés.. en réalité les français défendent leurs intérêts.. aux algériens de défendre les leurs... (on est loin qd on lit ta reconvrsion domestique).

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                  • #10
                    ott : une question simple ça fait plus de 50 ans que l'Algerie travaille avec la France réponds moi elle a gagné quoi?

                    Commentaire


                    • #11
                      elle a gagné quoi
                      les camions sonacome, les machines outils, le pétrole, Gaz, saidal, onalait, métro, ferrovial (sn métal),sntf, cnan, aeroport alger, tramway, sonelec...

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                      • #12

                        Quand on veut avoir des IDE, c'est qu'on considère qu'ils ont une utilité. Même un gars comme Boumedienne, n'a nationalisé le pétrole qu'à hauteur de 51%.

                        BOUMEDIENE en nationalisant le pétrole à 51 % n'est-il celui qui a inspiré la loi des 49/51 ? Sonatrach prend 51 % de la part de tout le pétrole laissant 49 % à l'ensemble des autres majors. Mode qui fonctionne toujours sans déranger l'investissement des grosses multinationales.

                        Les pb que souligne le roumi, et qui trouve en Ott le disciple du Dr MEBTOUL , concernent les petits investisseurs . Les PMI familiales que l'Algérie n'a jamais intéresséEs et qui à la vue du magot ramassé par BOUTEFLIKA sont pousséEs par leur gouvernement à participer à la nouvelle colonisation de l'Algérie. Les affaires étant avant tout les affaires, les gaulois qui doivent s'associer avec un seul partenaire algérien majoritaire ne veulent pas prendre de risque.

                        Pour Renault Oran, SELLAL tenant compte de la nationalisation du pétrole a assoupli les conditions de la loi, en distribuant les 51 pour cent à deux associés algériens au lieu du seul prévu. Les Français devenus majoritaires sont de plus assurés qu'ils mèneront leur barque en toute souveraineté . Nous sommes bien plus colonisés que jamais.
                        Dernière modification par KHORE, 11 septembre 2015, 19h40.

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                        • #13
                          Gérard Larcher, président du Sénat français : « La question de la règle 49/51 se pose »
                          Mais tu n'as qu'à la changer puisque t'es quand même le président du sénat de la métropole.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                          • #14

                            Mais tu n'as qu'à la changer puisque t'es quand même le président du sénat de la métropole.
                            Là est le second noeud capital dans l'histoire.

                            Les rebrabistes sont depuis 2009 devenus les "associés " que prévoit la loi de par la force des décideurs algériens et du puissant clan d'El Mouradia. ils veulent bien favoriser les affaires de leurs amis vouer mais pas aux dépends des leurs. Le Français peut investir dans tous es domaines qui l'intéressent mais en laissant la part belle aux rapaces locaux.

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                            • #15
                              BOUMEDIENE en nationalisant le pétrole à 51 % n'est-il celui qui a inspiré la loi des 49/51 ? Sonatrach prend 51 % de la part de tout le pétrole laissant 49 % à l'ensemble des autres majors. Mode qui fonctionne toujours sans déranger l'investissement des grosses multinationales.
                              Ce principe valable pour les matières premières, mis en place déjà à l'époque Boumedienne avait pour objectif de garder une veille technologique et des alliances internationales. C'est une toute autre affaire avec des produits finis, qui obéissent à d'autres règles de commercialisation, de qualité et d'innovation...
                              Othmane BENZAGHOU

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