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Nucléaire iranien: le projet de sanctions de retour à l'ONU

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  • Nucléaire iranien: le projet de sanctions de retour à l'ONU

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    NEW YORK - Les discussions ont repris à l'ONU sur un projet de résolution visant à sanctionner l'Iran pour son refus de suspendre l'enrichissement d'uranium. Le document semble avoir l'aval de Moscou. Ses promoteurs espèrent une adoption avant Noël.

    Les ambassadeurs des six pays chargés du dossier nucléaire iranien (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) se sont réunis pour discuter d'une nouvelle version, légèrement amendée pour tenir compte de préoccupations russes, du projet de résolution mis en circulation au Conseil de sécurité le 23 octobre par les Européens.

    Dans la soirée, la France devait présenter ce texte au Conseil en séance plénière pour une explication avant que les négociations ne démarrent. Aucune décision n'était attendue lors de ces discussions, destinées simplement à faire le point des positions respectives avant d'aller plus avant.

    Avant leur réunion, les diplomates sont restés prudents sur les chances d'aboutir bientôt, après des semaines de piétinements dus à des désaccords sur le champ des sanctions à imposer à Téhéran. La Russie, qui avec la Chine a d'importants intérêts économiques en Iran, rechigne à lui imposer des sanctions trop sévères.

    Plus de trois mois se sont écoulés depuis l'expiration de la date butoir - le 31 août - fixée à l'Iran par la résolution 1696 du Conseil de sécurité pour suspendre l'enrichissement d'uranium sous peine de sanctions.

    Le nouveau texte, très technique, prévoit toujours des sanctions économiques et commerciales contre l'Iran dans les domaines jugés sensibles.

    Le texte prévoit également toujours des sanctions individuelles - interdiction de voyager et gel des avoirs financiers à l'étranger - contre des Iraniens, personnes physiques ou morales, associés à ces activités.

    La position de la Russie sur ce volet du projet n'était pas connue, Moscou ayant auparavant souhaité la suppression de toute sanction individuelle. A la demande de Moscou, le nouveau texte lui fait une concession en ne mentionnant plus la centrale nucléaire civile iranienne de Bouchehr, à laquelle la Russie coopère.


    SDA-ATS
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