Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Psycho : comment gérer l'après burn-out ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Psycho : comment gérer l'après burn-out ?

    Il y a une vie après le burn-out. Pour beaucoup, cette épreuve se solde par une renaissance, une reconversion, une nouvelle vie. Comment éviter les rechutes et se reconstruire ?

    Identifier les causes


    Surcharge de travail, conflits interpersonnels, caractéristiques individuelles... Les causes d'un burn-out sont multiples et complexes. Pour repartir sur de bonnes bases, il est, en tout cas, indispensable de faire son introspection. “Le temps hors de l'entreprise sert à se reposer, mais aussi à déconstruire les raisons de ce surmenage pour se débarrasser des sentiments de peur et de culpabilité“, explique Marie Pezé, psychologue et créatrice des permanences Souffrance et travail. Comment suis-je arrivé à cet état d'épuisement ? Pourquoi n'ai-je pas réussi à mettre des limites ? Identifier les raisons de ce surinvestissement permet aussi de retrouver confiance en soi et de ne pas retomber dans la même spirale. “Cette remise en cause peut-être un moment difficile. C'est pour ça qu'il est important d'être suivi par un psy ou un coach même pendant la reprise“, souligne Sabine Bataille, auteure de Se reconstruire après un burn-out et Bien décider (éditions Dunod).

    Savoir se préserver

    Se noyer dans les impératifs professionnels nous fait oublier l'essentiel : l'importance de prendre soin de soi. Premier commandement de l'après burn-out ? Faire passer son bien-être avant le travail. “Il faut conserver une bonne hygiène de vie, ne pas négliger son sommeil, faire du sport. On a parfois tendance à se croire tout-puissant, et pourtant, notre mental ne sera jamais plus fort que nos limites physiologiques“, explique Marie Pezé. Après tout, poursuit la psychologue, “l'entreprise ne vous rend jamais ce que vous lui donnez. Alors à quoi bon se tuer à la tâche ?“ On arrête donc de lire ses mails à 23h ou les pauses déjeuner passées devant l'ordinateur.

    Désormais, on apprend à dire “non“ et à trouver une soupape de décompression. “Le cerveau, comme le corps, a besoin de variété. S'évader du travail est donc essentiel. Passer du temps avec ses amis, avoir des loisirs, faire de la relaxation... Il faut remettre du plaisir dans sa vie“, explique Sabine Bataille. Et surtout, soyez attentifs aux symptômes d'un nouvel embrasement : fatigue chronique, douleurs diffuses, difficultés de concentration, angoisse, etc.

    Oser le changement


    Le burn-out n'est ni un échec, ni un suicide professionnel. Au contraire, il amène à complètement réinterpréter son rapport au travail pour trouver un meilleur équilibre de vie. Encore faut-il s'attaquer à la source du mal. “Je conseille de modifier un de ces trois éléments : l'entreprise, les conditions de travail ou le contenu du poste. Si rien ne change, il y a des risques de rechute“, affirme Sabine Bataille. Avant de remettre votre tenue de working girl, mieux vaut donc préparer le terrain avec votre manager. Vous avez peur de retourner dans une routine aliénante ? Demandez un transfert dans un autre service, des missions plus variées, voire un mi-temps pour reprendre en douceur. Si votre entreprise ne se montre pas coopérative, songez à vous lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. Bonne nouvelle, “pour 80% des gens que nous recevons à la permanence, la reprise se fait très facilement. Certains deviennent auto-entrepreneurs ou se retrouvent à des postes de direction où ils peuvent mettre en place un management plus bienveillant“, explique Marie Pezé.

    Trouver des alliés

    Faut-il ou non parler de son burn-out à ses collègues ? Pour Marie Pezé, il est indispensable d'évoquer cette épreuve avec son entourage professionnel. “Il n'y a aucune raison d'avoir honte, ce syndrome affecte énormément de gens. En discuter librement permet aussi d'alerter les autres sur les symptômes“, avance la psychologue. À condition de ne pas être dans un environnement ultra-concurrentiel où “cela peut être vu comme un signe de faiblesse et donner une image de victime“, estime, de son côté, Sabine Bataille. “Les collègues restent des collègues. Mieux vaut chercher du soutien auprès d'un médecin du travail ou alors se tourner vers ses proches“, poursuit la coach.


    Glamour
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

  • #2
    hélas on va avoir droit de plus en plus , et vu la conjoncture il va aussi prendre differente forme, et se demultiplié comme le virus du sida, allah yestor

    Commentaire

    Chargement...
    X