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Crise d’autoritarisme

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  • Crise d’autoritarisme

    Crise d’autoritarisme

    El Watan - le 13.09.15 | 10h00 Réagissez



    N’en déplaise à Ouyahia qui n’a pas d’égal pour souffler le chaud et le froid en même temps, la crise économique et sociale s’est bien installée chez nous, faute de l’avoir mal programmée ou carrément ignorée. Si les visages de nos ministres se crispent de plus en plus aujourd’hui quand ils sont interpellés pour s’expliquer sur les défaillances de leurs secteurs, c’est que non seulement ils n’ont pas (plus) de recette miracle à proposer, mais ils ne peuvent plus cacher la réalité des chiffres et des statistiques qui annoncent de gros nuages.

    Le dernier bilan sur nos capacités financières établi par le gouverneur de la Banque d’Algérie a résonné, à ce propos, comme un coup de semonce qui donne froid dans le dos. Nos réserves de change s’amenuisent dangereusement, les ressources nous manquent, les palliatifs vitaux restent incertains… et on reste tributaire à 98% des hydrocarbures.

    Le pays, qu’on disait paré contre les grandes épreuves d’austérité qui pointaient à l’horizon et qui étaient bien sûr inévitables, dévoile aujourd’hui toutes sa fragilité à travers l’angoisse et les sentiments d’incertitude qui marquent ses dirigeants.

    Le gouvernement est comme pris dans un piège qu’il s’est lui-même posé en ne se sentant jamais responsable de l’état de déliquescence dans lequel il a plongé l’Algérie, l’imputant toujours aux autres, à l’opposition et aux forces occultes de l’étranger qui n’ont qu’une idée en tête : créer le désordre et déstabiliser le régime.

    Ouyahia, en bon «républicain» qui se respecte, ne peut d’ailleurs se détacher de ce discours anesthésiant qui, décidément, ne veut pas vieillir ou disparaître de nos analyses. L’ex-chef de gouvernement va plus loin en donnant la leçon de la bonne maîtrise psychologique des événements à un gouvernement qu’on sent alors visiblement nerveux devant les perspectives de plus en plus bloquées, mais surtout dépassé par l’ampleur de la tâche à accomplir non pas pour forcer les décisions structurelles du développement, mais juste pour limiter les dégâts.

    Une mission, qui ressemble à un travail de titan, à laquelle il n’a pas été préparé, fort seulement de ses certitudes populistes qui ne pouvaient déboucher que sur les pires désillusions. Mais qu’on ne s’y méprenne pas, nous y sommes en plein, aujourd’hui, et complètement désarmés, comme le démontre le changement de tonalité au niveau de la sphère décisionnelle qui semble se réveiller brutalement d’une longue somnolence.

    Rien n’est inventé, tous les clignotants sont au rouge. Pas un secteur n’est épargné par la crise qui s’installe comme une fatalité pour cause de mauvaise prévoyance ou de mauvaise gestion. La mine moins arrogante du Premier ministre est un sérieux indicateur des tempêtes qui pointent à l’horizon. Après avoir longtemps surfé sur les cordes de l’irrationnel, Sellal se découvre désormais à chacune de ses sorties publiques une âme de transparence et de rigueur pour nous dire, avec ses contorsions habituelles, que la situation du pays n’est pas très reluisante.

    On aurait dit qu’il venait de débarquer d’une autre planète. Mais comment se redonner de la crédibilité alors que ça déborde de partout ? Les expertises, qui nous viennent aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur, disent toutes que les signes de la faillite économique et sociale sont déjà là et se dressent, pour nos dirigeants, comme autant d’équations difficiles à résoudre face au manque de compétence et d’imagination dont ont fait preuve ces derniers durant les trois mandats de Bouteflika.

    Nos experts en économie et en prospective, nos politologues, nos chercheurs et nos intellectuels, toute cette élite qui réfléchit sur le sort du pays en dehors de la sphère officielle, n’ont eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les dangers de récession qui guettent l’Algérie, sur les dérives d’une gouvernance minée par la corruption et l’incompétence notoire, sur les méthodes prévaricatrices du système dont la survie reste étroitement liée au baril de pétrole.

    Par des contributions médiatiques, par voie de conférences, par des débats sincères et francs qui se voulaient pragmatiques et constructifs sur les réalités économiques dans l’intérêt général du pays, cette élite, que le sérail s’est toujours avisé de marginaliser en la considérant comme «opposant politique», a en fait prévu la catastrophe qui s’annonçait irrémédiablement. Elle a tenu, à chaque fois que l’opportunité s’y prêtait, à mettre les gouvernants devant leurs responsabilités. Mais elle a fait plus que cela en proposant des solutions concrètes aux problèmes posés, sans hélas jamais être entendue.

    Le pouvoir a ses raisons que la raison ignore. Il se croit à la hauteur de tous les défis, mais ses faiblesses en matière de gestion sont trop criantes pour lui permettre de tenir la barre, alors que les enjeux à court terme sont immenses. Résultat : au-delà de la crise économique dont les conséquences risquent d’être désastreuses s’il n’y a pas de réaction imminente à la mesure des défis, c’est d’abord à une crise aiguë d’autoritarisme imposée aux Algériens qu’il faut faire face pour mieux prévoir l’avenir.

    Ouyahia parle de naufrage collectif si tous les Algériens ne s’impliquent pas dans cette mission de survie qui nous attend. Encore faut-il dépasser les préjugés stupides pour associer véritablement cette élite citée plus haut, dont la contribution s’avère précieuse en ces temps où la réflexion officielle tourne dans le vide.

    Abderezak Merad
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Je ne peux que partager cette contribution...


    Réflexes autoritaires et coups durs pour les investissements
    Message par Ott - 12 Sep 2010, 12:52


    Depuis la LFC2009, le gouvernement Algérien a entrepris des mesures réglementaires ayant pour objectif avoué de limiter l’utilisation des ressources de devises du pays et le rapatriement des bénéfices des entreprises étrangères opérant dans notre pays. Par ces mesures renforcées dans la LFC2010, l’état exige une modification du capital des sociétés étrangères afin d’y associer par obligation des opérateurs de nationalité algérienne à hauteur de 51%.
    Cet ensemble de mesures n’est ni plus ni moins qu’une nationalisation des investissements opérés par des sociétés étrangères, à la différence de forme que n’est plus l’état celui qui prend la majorité du capital des sociétés, à la nuance prêt du droit de préemption de l’état en cas de cession a des opérateurs étrangers, mais sont associés a ces « nationalisations » des capitaux privés algériens dont la disponibilité laissent penser a une réelle nationalisation des investissements étrangers.
    Ces chamboulements économiques majeurs dans notre pays s’opèrent comme d’habitude sans débats publiques, sans débats politiques au sein des instances censés l’incarner et sous l'impulsion de lois complémentaires qui deviennent par des modifications majeures plus attendus que les lois de finances votés par les instances constitutionnelles.
    Il est évident que l’ouverture opérée depuis le début du siècle aux opérateurs étrangers vient par ce genre de mesures largement remis en cause, avec des signaux extrêmement significatifs quant aux desseins des autorités publiques. Il est impératif de discuter dans un débat national, des conséquences de ce genre de mesures quant à l’avenir de l’économie nationale.

    UTILITÉS DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS
    Dans une économie nationale ou la part de l‘état est largement prépondérante, héritée d’une idéologie socialiste, l’ouverture à l’économie de marché après 20 ans de discours et de déclarations d’intentions, s’opère au gré des volontés réelles et sans constance dictée par une véritable stratégie. On reproche souvent à la destination Algérie des investissements étrangers un risque juridique majeur qui encore une fois se vérifie. A-t-on réellement conscience des conséquences de ces mesures vis-à-vis de l’attrait de la destination Algérie à long terme et est-on aveuglé à ce point par les indicateurs macro-économiques du moment et l’aisance financière d’aujourd’hui qui permettent des signaux aussi indélébiles.
    On entend souvent parler de colonisation économique et de l’indépendance économique du pays, encore plus aujourd’hui qu’avant, ou l’intervention de l’état dans les sphères économiques est justifiée par les excès de libéralisme financier. Qu’en est-il de l’Algérie et de la régulation économique, rôle attendu des autorités publiques ? Il fort de constater qu’il ne s’agit pas plus chez nous de régulation des règles de fonctionnement de l’économie que de chocs opérés par les décideurs aux règles sous couvert de la protection de l’économie nationale et des ressources en devise. D’un coup d’article de lois, on interdit le crédit à la consommation après que plusieurs opérateurs aient investit considérablement sur un segment trop porteur. D’un autre coup, on donne un coup fatal au droit de propriété, par un droit de préemption généralisé, et finalement, on se questionne publiquement sur le droit de rapatriement des bénéfices, condition sine qua non de tout investissement qui par essence même, par obligation, doit générer de la plus value. Une plus value qui peut ou pas être réinvestit par des opérateurs économiques sur les secteurs jugés porteurs.
    Que le marché algérien soit porteur, personne n’en doute aujourd’hui, qu’il permette de dégager des plus values importantes, devrait plus questionner les pouvoirs publics sur les règles de compétition économique et de concurrence qu’à les interroger sur des mesures autoritaires sous couvert de nationalisme économique, qui portent un coup important à l’attrait de la destination Algérie. On prend souvent l’exemple de grand pays à taux de croissance donnant le vertige et des règles qui la régissent. Soit, ces économies ayants leur propre matrice d’avantages concurrentiels et un marché vertigineux, ont une réglementation ou la propriété nationale est majoritaire, garant d’un transfert de savoir faire et d’une pérennité des investissements. On oublie souvent que la balance commerciale de ces pays est excédentaire car ces investissements permettent de produire des bien et services pour consommation locale mais aussi et surtout pour l’exportation. Les déséquilibres macro économiques observés en Algérie sont plus dus à un manque de réelle stratégie économique tournée vers la concurrence, la croissance, l’ouverture et l’exportation qu’à une brèche réglementaire ouverte au début du siècle par les pouvoirs publique permettant à des opérateurs étrangers d’opérer sur le marché national vierge, en y occupant une place laissée plus par la pauvreté de l’offre de cette économie. Au lieu de rattraper le retard et combler la pauvreté de l’offre dans ce pays, notamment en opérant finalement la réforme financière garant d’une certaine fluidité économique, on fait en sorte par ce genre de mesures d’augmenter cette pauvreté de l’offre dont les conséquences à long terme peuvent s’avérer très graves pour la stabilité politique, économique et sociale du pays. Sous couvert de nationalisme économique, on oublie le rôle premier du gouvernement, autre d’être garant de la stabilité macro économique, de permettre la croissance économique, la prospérité sociale, l’emploi, le transfert de savoir faire meilleur garant des futurs équilibres macro économiques que des chocs aussi important à la machine Algérie sont susceptibles de remettre en cause. Les règles qui régissent le fonctionnement de l’économie nationale nécessitent impérativement des adaptations, des ajustements, une stratégie à long terme réelle et du volontarisme économique ouvert à l'international qu’un renfermement de cette économie sur elle même qui ne permettra pas de garantir les équilibres de l’après pétrole, tant les déséquilibres sont importants aujourd’hui.

    STRATÉGIE ECONOMIQUE ET STABILITÉ JURIDIQUE
    On a souvent emprunté chez nous des modèles tout faits en essayant de les adapter à la réalité de la société algérienne et à son économie, et je suis tenté de voir en ces mesures certains symptômes emblématiques d’une vision autoritariste et un manque de stratégie économique affinée aux réalités nationales du moment et aux objectifs graduels qu’il est possible de lui imposer. La nature politique de ce pays, ou le manque de concertation et de débats peut être générateur de déséquilibres importants corrigés ici ou la par des sursauts autoritaires portant atteinte à l’attrait à long terme de la destination Algérie. Il est impératif, tant que les ressources financières le permettent d’apporter une réforme majeure à la gouvernance dans ce pays afin d’éviter dans l’avenir des chocs encore plus dommageables que ceux qu’on a vécu dans le passé, que ceux qu’on vit aujourd’hui et qui risquent de se répéter tant que les leçons de l’histoire n’auront pas permis des réformes politiques et économiques structurelles.

    Othmane Benzaghou
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Discours fatalistes dignes des campagnes de déstabilisation psychologiques par la manipulation des chiffres. Certains apprentis journalistes et des agents inconscients de la société civile se plaisent à présager des scénario catastrophe dans le but d'ancrer la main mise des institutions financières sur les peuples.
      Le crise de 86 a produit l'arrivée de Hamrouche comme premier ministre et quelque temps après l'entrée dans une guerre civile et le diktat du FMI et l'option islamiste intégriste. Les fatalistes dans leur paranoïa croient comme fer que l'Histoire est forcément une Remake parfait du passé , ils poussent l'opinion vers le défaitisme précoce pour avoir l'air visionnaires.
      Je commence à croire que ce Hamrouche est la guigne, des qu'il apparaît une crise quelconque le suit, s'il pouvait prendre sa retraite et s'éloigner des débats ils nous rendrait bien un grand service.

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      • #4
        Je ne sais si on parle de la meme crise, mais la mienne est deja presque la.

        Une journée (Samedi) au marché me brule presque 5.000 DA.....je ne suis pas dans le besoin, mais je sens un changement qui arrive dans notre vie quotidienne.

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        • #5
          Discours fatalistes dignes des campagnes de déstabilisation psychologiques par la manipulation des chiffres. Certains apprentis journalistes et des agents inconscients de la société civile se plaisent à présager des scénario catastrophe dans le but d'ancrer la main mise des institutions financières sur les peuples.
          Le crise de 86 a produit l'arrivée de Hamrouche comme premier ministre et quelque temps après l'entrée dans une guerre civile et le diktat du FMI et l'option islamiste intégriste. Les fatalistes dans leur paranoïa croient comme fer que l'Histoire est forcément une Remake parfait du passé , ils poussent l'opinion vers le défaitisme précoce pour avoir l'air visionnaires.
          Je commence à croire que ce Hamrouche est la guigne, des qu'il apparaît une crise quelconque le suit, s'il pouvait prendre sa retraite et s'éloigner des débats ils nous rendrait bien un grand service.
          S'il y a quelqu'un qui a atteint l'age de la retraite que tu souhaites aux autres, c'est ton idole qui d'ailleurs l'a fixé à 60 ans. Ouyahia est le chef du gouvernement qui est resté le plus longtemps et le nombre de fois le plus important, 10 ans et 4 fois, sans qu'on ne sente ou ne voit une emprise positive dans sa gestion, si ce n'est la règle absurde des 51/49, le CREDOC qui a enrichis les banques et qui a institutionnalisé la surfacturation, la chasse aux sorcières de cadres récalcitrants, les ponctions de salaire, l'opération désastreuse pour l'image du pays de la chasse à Sawaris, la chasse aux allemands, avec Deutch Bank qui rebrousse chemin, la règle brutale des chèques qui a failli embraser le pays en 2011, dans une période critique...

          Avec un bilan pareil, certains continuent à nous parler de Hamrouche comme responsable du FIS et de la crise économique de 86!!!
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Si Ouyahia était resté aux commandes et si le grand manitou n'avait pas gère le magot pétrolier comme on gère une campagne électorale et qui a durétrois mmandats on en serait pas là à compter les sous qui restent et à demander au généreux peuple de ne pas trop en demander. A chaque fois que Ouyahia était aux commandes il avait appeler à serrer la ceinture et à penser aux mauvaises périodes, même lorsqu'on les banques étaient sur liquidité et qu'on ne savait pas quoi faire de l'argent , au lieu de booster la machine économique dans des projets d'industrialisations productifs, l'arrogance qui mène à la folie du manitou acquéreur de clientèles politique à toujours préféré stopper Ouyahia dans son élanet le remplacer soit par un belkhadem incapable ou par un Sellal en stage pratique à la chefferie du gouvernement . La mauvaise gestion et le grand gaspillage des ressources est à amputer au seul grand président de l'univers.

            Si Ouyahia avait plus de marge de manoeuvre et une confiance sincère , des mécanismes de régulations auraient été opérationnelles depuis longtemps . Maintenant que ça devient serré et que des décisions impopulaires se pointent à l'horizon on orienté le regard vers Ouyahia comme pour le supplier de reprendre les choses en main. Eh ben c'est la vérité l'homme de la situation est bien Ouyahia et pas ce megalo de Hamrouche qui n'a plus géré quoique ce soit, ni petite municipalité de province ni un magasin de zit zitoune.

            Heureusement Ouyahia n'est pas rancunier et répond toujours présent pour remettre de l'ordre dans la maison mal géré par le père de famille . Que Sellal prenne des vacances et que Ouyahia forme un nouveau gouvernement de crise et qu'on arrête de tourner autour du pot.

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            • #7
              Si Ouyahia était resté aux commandes et si le grand manitou n'avait pas gère le magot pétrolier comme on gère une campagne électorale et qui a durétrois mmandats on en serait pas là à compter les sous qui restent et à demander au généreux peuple de ne pas trop en demander. A chaque fois que Ouyahia était aux commandes il avait appeler à serrer la ceinture et à penser aux mauvaises périodes, même lorsqu'on les banques étaient sur liquidité et qu'on ne savait pas quoi faire de l'argent , au lieu de booster la machine économique dans des projets d'industrialisations productifs, l'arrogance qui mène à la folie du manitou acquéreur de clientèles politique à toujours préféré stopper Ouyahia dans son élanet le remplacer soit par un belkhadem incapable ou par un Sellal en stage pratique à la chefferie du gouvernement . La mauvaise gestion et le grand gaspillage des ressources est à amputer au seul grand président de l'univers.

              Si Ouyahia avait plus de marge de manoeuvre et une confiance sincère , des mécanismes de régulations auraient été opérationnelles depuis longtemps . Maintenant que ça devient serré et que des décisions impopulaires se pointent à l'horizon on orienté le regard vers Ouyahia comme pour le supplier de reprendre les choses en main. Eh ben c'est la vérité l'homme de la situation est bien Ouyahia et pas ce megalo de Hamrouche qui n'a plus géré quoique ce soit, ni petite municipalité de province ni un magasin de zit zitoune.

              Heureusement Ouyahia n'est pas rancunier et répond toujours présent pour remettre de l'ordre dans la maison mal géré par le père de famille . Que Sellal prenne des vacances et que Ouyahia forme un nouveau gouvernement de crise et qu'on arrête de tourner autour du pot.
              Voilà l'incarnation parfaite de l'arrogance du commis de l'état qui se croit supérieur à ses collègues... Il a été le gentil soldat de ses supérieurs, et c'est bien trop trad de faire son méa culpa, car il a besoin d'une très longue traversée du désert pour prétendre faire oublier ses prouesses... et encore...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                Pour l'instant la longue traversée du désert crèche chez Hamrouche et les partisans du "ni..ni...". Sellal la connaîtra aussi mais lui au moins la réclame pour qu'il puisse se consacrer à ses blagues qui me font franchement rire.
                Le seul interlocuteur valable face au FMI est bien Ouyahia , bientôt lorsque Lagarde viendra proposer ses services il faudra à l'autre bout de la table quelqu'un qui aime mâcher des figues.

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                • #9
                  ...

                  Comme il peut être convenu, partout, en bonnes généralités, en diverses identités, en toutes civilités, (depuis des frontières des conquêtes et des échelles souvent inégales en l'univers mais encore justes et sans réserves lorsque terriennes humaines et communes), que construire une histoire, un peuple, un état,..., soit, tient, et ne puisse autrement concilier à force, grâce, ou à cause des valeurs et des respects indéniables en toutes circonstances et inestimables en toutes consciences..., à cela toutes absences, tous paradoxes remarquent inévitablement chaque difficultés, les petites les grandes trop ordinairement partagées surtout quand excessivement développées, car construire, et même reconstruire, s'appartien)nen)t aussi, sans discontinuité, et tout bonnement, des diverses et communes natures du monde...

                  Difficile de tout donc, même si juste ou quelque peu après la douce réalité des égaux, même si avec ou parmi toute la jeunesse des idéaux, même si depuis chaque forte et différente expérience contrariée, bien que l'infinité de naître c'est vivre et vivre c'est naître, pour et par tous desseins de la vie..., sans contexte ni prétexte à la critique, bien qu'exister c'est dire et dire c'est exister...

                  La globalité n'espace guère la nature, la dignité ne détruit guère la culture, l'humanité ne considère que le futur...

                  Aux portes du sacré...Dans l'espoir affranchi...Il était un été...Des saisons réunies...

                  Salam, merci...
                  ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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                  • #10
                    15 milliards de dollars de surcoût du CREDOC depuis 2009!!!

                    الحكومة تتجه نحو إلغاء القرض المستندي

                    15 مليار دولار تبخرت بسبب وثيقة!



                    الخبر: خالد بودية / 23:45-18 سبتمبر 2015




                    تبخر في 6 سنوات من الخزينة العمومية، ما يقارب 15 مليار دولار، بسبب إجراءات “القرض المستندي” الذي تجبر السلطات المتعاملين الاقتصاديين على العمل به، منذ إقراره في قانون المالية لسنة 2009 من طرف حكومة أحمد أويحيى آنذاك. وأمام هذا النزيف، اضطرت الحكومة حاليا لأن تتجه إلى إلغائه من المعاملات التجارية الخارجية، وهي الخطوة التي يقرأها خبراء بأنها “بديل” لـ”رخص الاستيراد”.

                    أفاد مصدر موثوق من قطاع المالية لـ”الخبر”، بأن “الجزائر منذ 2009 خسرت حوالي 15 مليار دولار، بسبب إقرارها القرض المستندي في المعاملات التجارية الخارجية، وقد تبخرت هذه المبالغ الضخمة من العملة الصعبة، في التكاليف المرفقة بالاعتماد على هذه الآلية، أبرزها الإرسال والاستقبال والإثبات والإبلاغ والترجمة، إلى جانب العمولة المقدرة بـ3 بالمائة التي تشترطها البنوك في إقرار القرض المستندي”.
                    ورغم أن الحكومة لجأت إلى القرض المستندي في قانون المالية لسنة 2009، حسب مصدرنا، للتقليص من فاتورة الاستيراد والواردات بصفة عامة، إلا أنه لم يحقق أهدافه المرجوة منه، بحيث رفعت بشأنه تقارير إلى الحكومة تثبت استمرار نزيف العملة الصعبة إلى الخارج دون مراقبة، فما كان من الحكومة سوى تشكيل لجنة لدراسة إيجابيات وسلبيات اعتماد القرض المستندي.
                    وكانت الحكومة في تشكيلها للجنة حول القرض المستندي قبل المصادقة على قانون المالية لسنة 2014، تهدف لإدراج مقترحاتها في هذا القانون، ولم تراع ما خرجت به أشغال اللجنة، التي طالبت آنذاك بتقليص استعمال القرض المستندي، ليختصر على المواد الأولية فقط ، ما سيسمح بنزيفها نحو الخارج، بحكم أن التعامل بالقرض المستندي يمكن المستورد من تحويل أمواله إلى ممونه في الخارج دون الانتظار للتأكد من محتوى حاويات السلع والبضائع، التي يتم إرسالها بعد انتهاء المعاملة التجارية بين الطرفين.
                    وقبل أن تتجه الحكومة حاليا إلى إلغاء القرض المستندي وفتح المجال أمام تحويلات مالية حرة بين المصدر والمستورد، لجأت إلى إلغاء الاعتماد الاستثنائي بالقرض المستندي، وطرح أمام المتعاملين الاقتصاديين “التسليم المستندي” كآلية تعامل تجارية أخرى، لكنها تشبه تماما “القرض المستندي” في كافة الإجراءات.
                    ولا يفهم سر إبقاء الحكومة على القرض المستندي لـ6 سنوات كاملة، وهي التي كانت تصلها تقارير بصورة يومية عن الخسائر التي تتكبدها الخزينة العمومية جراء التكاليف المرفقة به، رغم أن الحكومة اعترفت، منذ فترة، على لسان الوزير الأول، عبد المالك سلال، بأن هذه الآلية كانت سلبياتها كبيرة جدا على التجارة الخارجية، كما أنها أضرت بسمعة الجزائر في الخارج، وذلك نظرا لاعتبارها المتعاملين الاقتصاديين كـ”سارقين” ولا تثق فيهم. كما لا يفهم أيضا المغزى من الاتجاه نحو إلغائه ما دام أن “القرض المستندي” كان يحمي الاقتصاد ويقلص الواردات.
                    وفي هذا الشأن، يعتقد الخبير الاقتصادي الدكتور عبد الرحمن عـية، في اتصال مع “الخبر”، أن “اتجاه الحكومة نحو إلغاء القرض المستندي قضية شائكة جدا، والأقرب إلى تفسيرها هي الزاوية السياسية أكثر منها اقتصادية، بحكم أن هذا القرار وقرارات أخرى صادرة عن الحكومة، أضحى صعب على الخبراء فهمها، فالأساس الاتجاه نحو سياسة اقتصادية انكماشية بسبب تهاوي أسعار البترول، أما في الواقع فنرى سياسة اقتصادية توسعية”.
                    وذكر عـية أن “الحكومة كانت لها عقود تجارية مع دول لفسح المجال أمامها لتسويق منتجاتها، خصوصا الدول الأوروبية، وفي اعتقادي أن الحكومة بعدما حاولت اللجوء إلى عراقيل إدارية، مثلما يجري في حجز السيارات في الموانئ، وفرضها رخص الاستيراد، تحاول الآن باتجاهها نحو إلغاء القرض المستندي من المعاملات التجارية الخارجية، إلى تقديم تنازلات لخلق توازن غير اقتصادي”.
                    وأشار المتحدث إلى أنه “سابقا كانت الحكومة تضبط وارداتها بضمانات بنكية تصل إلى 120 بالمائة، والمستورد يفكر مسبقا قبل خوض عملية الاستيراد، فيكون ملزما بالخضوع للقرض المستندي، وهو أداة تحمي بها الحكومة حسبها الاقتصاد، وبالتالي سيعطي التحويل المباشر دفعا كبيرا للعمليات الاستيرادية، لكن مع ضغط على البنك المركزي لتوفير العملة الصعبة”.

                    Othmane BENZAGHOU

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