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Limogeage de Toufik : la fin d’une ère

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  • Limogeage de Toufik : la fin d’une ère

    Limogeage de Toufik : la fin d’une ère
    Tsa Algérie - 17:44 dimanche 13 septembre 2015 | Par Yacine Babouche |



    Le séisme politique de l’année 2015 s’est produit ce dimanche 13 septembre. Le général de corps d’armée Mohamed Médiene, dit Toufik, a été démis de ses fonctions de chef du DRS et mis à la retraite par le président Bouteflika. Il est remplacé par le général Bachir Tartag, son ex- numéro deux.

    Alors que l’information vient à peine d’être confirmée, il est encore difficile de mesurer la portée du départ du général Toufik. Comment en est-on arrivé là ? Comment celui qui était considéré comme l’homme le plus puissant d’Algérie a-t-il pu finir ainsi, limogé par un président dont on s’interroge sur les capacités à diriger le pays ? Début de réponse.

    Article 88

    Il faut remonter à l’été 2013. Le président Bouteflika est victime d’une attaque cérébrale et se trouve en France, au Val-de-Grâce. Alors qu’il est malade et très affaibli, commencent à s’élever dans la scène publique des voix appelant à appliquer l’article 88 de la constitution. Ce dernier prévoit de déclarer l’état d’empêchement lorsque le président, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions. Immédiatement, le clan présidentiel associe ces voix à une tentative de coup d’État orchestré par le DRS. Ou tout du moins, le clan présidentiel reproche au général Toufik de n’avoir rien fait pour calmer ces ardeurs naissantes.

    En juillet 2013, après 80 jours d’absence, Abdelaziz Bouteflika revient sur le territoire national. Même très affaibli, le président et son entourage entament à ce moment-là une vaste opération de déstructuration du DRS, avec l’objectif clair d’affaiblir le général Toufik.

    Ses éléments les plus fidèles au sein du DRS sont mis à la retraite. Certains d’entre eux comme le général Hassan sont même poursuivis par la justice. En septembre 2013, des directions stratégiques du DRS, comme la DSI, la DCSA et la DDSE, sont retirées de la zone d’influence du général Toufik et rattachées à l’État-major.

    Démystifier Toufik

    Dans le même temps, le général Toufik demande au président Bouteflika de lui accorder le départ du général Tartag, le patron de la DSI, avec lequel il entretient de mauvaises relations. Demande acceptée. Un an plus tard, le général Tartag devient conseiller du président Bouteflika. La décision prise aujourd’hui de nommer le général Tartag chef du DRS laisse penser, avec du recul, qu’elle avait déjà été prévue par le clan présidentiel dès le moment où le général Toufik avait demandé la tête de Tartag. Peut-être même avant. À la présidence de la République, le général Tartag, fin connaisseur des services de renseignements, a été un élément précieux dans la restructuration de la maison DRS.


    Réduire le champ d’influence du général Toufik et préparer sa succession au sein du DRS ne suffisaient cependant pas. Il fallait aussi démystifier l’aura d’omnipotence entourant le général Toufik. Dans ce contexte, l’interview d’Amar Saadani accordée à TSA en février 2014 a joué parfaitement son rôle. Dans cet entretien, le Secrétaire général du FLN s’attaque frontalement au patron du DRS et bouleverse l’opinion, habituée à voir le nom de Toufik à peine murmuré sur la scène publique.

    La passivité de Toufik

    La terrible réaction du général Toufik était attendue, mais elle n’eut pas lieu. En ce sens, le rôle du général Gaïd Salah a été important. Le refus du chef d’État-major d’intervenir dans « une affaire privée » lorsque le général Toufik a demandé que Saadani soit poursuivi par le MDN a grandement limité la marge de manœuvre du chef du DRS, habitué à opérer dans l’ombre.

    Bien entendu, quelques jours plus tard le président a publiquement affirmé son soutien au DRS sans vraiment désavouer Saadani. Mais la mission était de toute façon accomplie, l’opinion publique constatait que le général Toufik n’était, après tout, qu’un simple mortel.

    Aujourd’hui, tandis que nous assistons à la fin d’une ère et au début d’une nouvelle où le pouvoir civil (soutenu par l’armée) règne sans partage, une interrogation subsiste. Alors que le clan présidentiel éventrait le DRS de ses prérogatives, réduisait la zone d’influence et mettait à la retraite les alliés du général Toufik, la passivité du désormais ex-patron du DRS reste tout à fait incompréhensible.

    Qu’en était-il de « l’option nucléaire » représentée par les fameux dossiers que le général Toufik était censé détenir sur tout le monde ? Ce sont ces légendaires dossiers compromettants qui devaient expliquer l’équilibre des pouvoirs entre le clan présidentiel et le DRS.

    À la lumière des événements, force est de constater que ces dossiers n’ont peut-être jamais existé. À moins qu’ils soient bien réels et que Toufik ait décidé de ne pas les utiliser, pour une raison ou une autre…
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Dans quel scenario remplace t on le numero 1 par un numero 2?

    Le systeme a prepare' le peuple a un scenario Boutef "tab jnanou" remet les reines a son frere Said. Et on a vu la montee des boucliers de toute part...
    A la place, Rebb Dzayer remet les reines a son poulain, une mise en scene entretenue pendant un bon bout de temps et qui a commence' par le passage de Tartag comme conseiller de Boutef (A la Belkeir).

    L Algerie est ainsi protege' de DAESH mais soumise dorenavant a la rapine et la corruption de ce qui reste de ses richesses par la reconduction du suppositoire DRS version 2.0.
    le cauchemard malheureusement pour nous continue. Boutef n a pas reussi a ecarter le DRS. Au contraire, Il a contribue' malgre lui a sa metamorphose en une presence perenne... et la descente en enfer du simple peuple Algerien.

    M.
    Envoyé par TSA
    Le séisme politique de l’année 2015 s’est produit ce dimanche 13 septembre. Le général de corps d’armée Mohamed Médiene, dit Toufik, a été démis de ses fonctions de chef du DRS et mis à la retraite par le président Bouteflika. Il est remplacé par le général Bachir Tartag, son ex- numéro deux.
    Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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    • #3
      Tertag a été mis à la retraite en 1999 car il avait dirigé le fameux centre principale militaire d'investigation (cpmi) pendant la décennie noir sous le commandement de Toufik...donc visiblement, c'est un élément compromettant et gênant pour le système...en 2011, ils ont fait de nouveau appel à lui car il a eu le temps de se faire oublié...je pense que c'est le système qui se régénère tout simplement...il s'agit ici de couper les vieilles branches, ni plus ni moins.

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      • #4
        est ce vraiment une guerre de clans? ce scénario est il organisé par le clan bouteflika ou par le drs? ou juste une collaboration d un couple infernal!
        Dernière modification par alouette, 13 septembre 2015, 20h16.

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        • #5
          Qu’en était-il de « l’option nucléaire » représentée par les fameux dossiers que le général Toufik était censé détenir sur tout le monde ? Ce sont ces légendaires dossiers compromettants qui devaient expliquer l’équilibre des pouvoirs entre le clan présidentiel et le DRS.

          À la lumière des événements, force est de constater que ces dossiers n’ont peut-être jamais existé. À moins qu’ils soient bien réels et que Toufik ait décidé de ne pas les utiliser, pour une raison ou une autre…



          Une montagne de dossiers doit exister certainement, que le détenteur ne divulguera jamais, par la force des choses...(Peut être on entendra plus jamais de lui)
          Allah issallak 3la kheir ça sent pas bon, économiquement, et politiquement rien ne va plus;
          Boutozz et complices l'ont voulu

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          • #6
            Allah issallak 3la kheir ça sent pas bon, économiquement, et politiquement rien ne va plus;
            bien mal acquis ne profite jamais c est une question de temps

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            • #7
              L aprés -Boutef ..

              El Mouradia prépare la succession

              Boutef prépare l entourage "" immédiat "" pour le futur president
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                Boutef prépare l entourage "" immédiat "" pour le futur president
                Said Boutozz, yak Houari?

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                • #9
                  Il est remplacé par le général Bachir Tartag, son ex- numéro deux.
                  qui devrait détenir des dossiers compromettants à son sujet, pouvant mener jusqu'au CPI.

                  Petite chronologie des évènements, qui fait quoi et pourquoi, par Zitout :

                  - 04/2013 in El Watan et Le Soir Les Bouteflika accusés de corruption, AVC et plan de vengeance.
                  - 09/2013, affaiblissement des services avec la mise à l'écart de Djebbar Mhenna, Tartague, Fawzi et Rachid Laalali.
                  - 10/2013 et début 2014 attaque de Saidani contre Toufik.
                  - 2015, Bousteila, Hassan, Chef de la garde présidentielle et celui du Harass el djamhouri.


                  وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                  • #10
                    OKBA30 qui se met à publier du Zitout... Quelle surprise...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      ott,
                      Le monde tripolaire : Boutef, Toufik, Zitout
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                      • #12
                        Ah bon, tu m'as déjà entendu parler de ce rat, jamais, c'est bien la première fois, quand tu nous publies sa prose... une publication et des interrogations...

                        PS: Quand ce rat, ancien du DRS, nous expliquera ce qu'il voulait faire en Libye, et au service de qui, je pourrais me mettre à écouter ses élucubrations...
                        Dernière modification par ott, 13 septembre 2015, 22h05.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          Ah il ne faut négliger aucun avis !
                          Il a ses lacunes, croit au père-Noël, aux printemps arabes et possède une langue fourchue au service des plateaux de télés ... mais cette fois sa chronologie des faits et évènements est juste.
                          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                          • #14
                            Il est surtout au service d'agendas étrangers qui le tuyautent sur ce qu'il doit dire... Un transfuge du DRS qui avait offert ses services pour massacrer Assad, tu appelles ça comment toi? Ces avis sont un ramassis de charabia exprimé dans une langue que semble apprécier certains, c'est tout... suis mon ragrds...
                            Dernière modification par ott, 13 septembre 2015, 22h14.
                            Othmane BENZAGHOU

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                            • #15
                              @humani

                              Ni Said , ni un héritage ..


                              Un dur qui succédera ..

                              Peut etre celui qui a été humilié par l Ouest :

                              Ouyahia personæ non gratta à Rabat ..de son coté va être " Tartag " !!
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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