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Le sort de Toufik était scellé depuis trois années

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  • Le sort de Toufik était scellé depuis trois années

    Le sort de Toufik était scellé depuis trois années

    Algérie 1 - Par Mourad Arbani | 13/09/2015 | 20:54


    Le général Mohamed Médiène, dit Toufik, en poste depuis 25 ans, n’était plus en odeur de sainteté au niveau de la présidence depuis trois ans. Il n’était plus consulté pour donner son avis sur des choix politiques ou des choix de personnes. Sa mise à l’écart était le prélude à son éviction programmée du DRS, selon de bonnes sources.

    Le président avait décidé de se séparer du chef des renseignements en le poussant tout doucement vers la sortie de la même façon qu’il l’avait fait avec le général de corps d’armée, chef d’état-major Mohamed Lamari et le général Larbi Belkheir. Sauf que le général Toufik ne l’entendait pas de cette oreille. Il fit celui qui ne voit pas et qui n’entend pas précisent nos sources.

    En effet, le premier reproche qu’il lui a été fait c’est d’avoir donné feu vert, depuis la moitié du troisième mandat, au colonel Fawzi, responsable du centre de documentation, donc chargé du suivi des médias, de manipuler et distiller des informations tendancieuses sur le président et son entourage.

    « Une cinquième colonne »

    Il est reproché également au général Toufik d’entraver la politique du président en prenant appui sur les hommes qu’il a placés à tous les échelons, ministres, walis, PDG, magistrats, responsables au niveau des institutions financières, économiques, des médias, et même à la présidence de la république, etc… et cette « armée » qui lui obéissait au doigt et à l’oeil devenait une sorte de cinquième colonne chargée de parasiter l’action du président soulignent nos sources.

    Son conflit avec le général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, quoi qu’en dise Ahmed Ouyahia, a perturbé grandement la lutte anti terroriste alors que le président voulait en finir avec les résidus criminels encore en activité précisent nos sources.

    Le maintien coûte que coûte de Amar Ghoul, alors que ce dernier traine des casseroles (affaire de l’autoroute), celui de Abdelhamid Melzi, « empereur » de la résidence de Club des pins et multi PDG de plusieurs entreprises, la longue vie politique de Ouyahia devenu une icône inamovible avec ses incessants allers et retour en raison du soutien entier du général Toufik, et bien d’autres encore qui ont tous un point commun, avoir passé plus de 20 ans à leurs postes respectifs, à l’instar de Aboubakr Benbouzid et Chérif Rahmani, soulignent les mêmes sources.

    La main mise des services sur les politiques d’importation, le droit de regard sur les banques, les scandales au niveau des ports et des ports secs, la mise en valeur des terres agricoles dans le sud du pays qui a été une politique initiée par le président et qui a été détournée de ses objectifs ont fâché le président ajoutent les sources.

    Les passeports retirés à des citoyens d’une manière extra judiciaire, les interdictions de sortie du territoire national établis pour un oui ou un non, les atteintes aux libertés individuelles…ont fait l’objet de réclamations adressées au président de la république;

    Un autre reproche concernait les enquêtes qui ont touché des centaines de cadres du pays et des hommes d’affaires, jetés en prison, souvent pour une longue période, et qui ont abouti pour la plupart à des non-lieux prononcés par la justice. Cet état de fait a irrité au plus haut point le président confient nos sources.

    « Tous ces reproches et bien d’autres encore ont poussé le président à prendre des mesures contre les services responsables de ces dépassements, avant d’en finir avec le général Toufik » concluent nos sources.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    voila ott et ses mélanges !

    d'un côté c une réorganisation des services que dirigeait ce monsieur de 75 ans..

    d'un autre c un prêchi-prêcha de 3 années..

    incroyable..

    le prochain c gaid salah..
    après certains ministres et walis..

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    • #3
      Mister, adresses toi au journaliste qui a pondu l'article. Tu es libre de le commenter comme bon te semble...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Donc ce Toufik, et comme raconté par certains, faisait dans la destabilisation, en aidant ses amis les importateurs eten imposant des incompétents tels que benbouzid ou ouyahia !

        Dans ce cas-là, bon vent, bon débarras !

        Le fait que Sonatrach va enfin donner les contrats à des entreprises algériennes au lieu de tout donner aux étrangers va dans ce sens ! C'est une excellente nouvelle !

        Je pense que Boutef a comme objectif de faire un nettoyage avant de partir ! Si c'est le cas, je lui tirerai mon chapeau. Attendons pour voir...
        ...

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        • #5
          Dans cette affaire, on ne sait plus qui croire.
          Les analyses des uns et des autres commentateurs sont totalement contradictoires.

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          • #6
            Bachi : En regardant ce qui se passe autour, ca s'éclaircit un peu. Je suis certain que des changements économiques, avantageux pour le peuple algérien, aient lieu dans un futur proche. Regarde Sonatrach qui donnait tout aux entreprises étrangères et qui veut maintenant faire profiter des opérateurs algériens ! C'est énorme !
            ...

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            • #7
              Tawenza

              le prochain c gaid salah..
              après certains ministres et walis..
              Sans oublier les chefs de régions..

              Pour revenir à l'article.. il n'est pas digne d'un journaliste..
              L'épicier du coin m'en dirait plus

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              • #8
                L'article ne dit pas qu'il est aussi impliqué dans des affaires de corruption, sans parler des tortures et des exécutions extra-judiciaires lorsqu'il dirigeait le GIS.

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                • #9
                  Le journaliste serait mieux informé que l'homme au parapluie ou l'officier du MOAL qui à tour de rôle nous ont affirmé , l'un qu'il n'y avait aucune lutte au pouvoir, l'autre que les militaires ont décidé de se débarrasser d'un service tristement célèbre, pour redorer le prestige d'une ANP appelée à faire face à une situation difficile. L'officier rebelle qui avait été roulé par MEDIENE , condamné à vivre en exil peut au plus être soupçonné de plaire aux nouveaux décideurs pour être autorisé à rentrer et et réintégrer ses droits.

                  MEDIENE gênait plus par son engagement au service de l'Algérie que pour pour ses turpitudes .Après un passage au maquis il a suivi une instruction militaire en URSS avec passage au KGB. C'est un spécialiste des manipulations dont le profil est complètement ignoré des Français au point que certains doutèrent de son existence. Le mettre à mort après le passage de LARCHER c'est annoncer officiellement la fin de l'Algérie révolutionnaire telle que prévue par De Gaulle .

                  BENGHEBRIT doit jubiler. Après avoir insulté les Oulémas et tous les Arabisants ,avait été protégé par SELLAL qui disait agir au nom de BOUTEFLIKA . La semaine dernière elle avait été inaugurer à KRISTEL un collège Asia DJEBBAR. Celle qui en son temps avait préfère quitter Alger où elle enseignait en Français pour ne pas avoir à passer à l'Arabe . Sur les terres mêmes où a été enterré le Colonel CHABANI par le DAF BENCHERIF.

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                  • #10
                    @KHORE

                    Un bon choix du moment


                    "" Tartag "" ne va pas contenter quelques uns ( au Maghreb ) ....
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Assia DJEBBAR. Celle qui en son temps avait préfère quitter Alger où elle enseignait en Français pour ne pas avoir à passer à l'Arabe
                      On peut penser ce que l'on veut de l'écrivaine mais suggérer qu'Assia Djebbar était une nostalgique de l'Algérie française qui était opposée à la culture arabe et qu'elle ne méritait pas d'avoir un collège en son nom est une faute.

                      Rappelons quand même :

                      - Qu'en 1956, alors qu'elle était étudiante à l'E.N.S. (il n'y avait beaucoup "d'indigènes" qui y arrivaient), elle avait suivi le mot d'ordre de l'Union Générale des Etudiants MUSULMANS ALGERIENS incitant ces derniers à la grève. Elle a donc refusé de passer les examens et cela lui a valu d'être exclue de l'établissement.

                      - Sa thèse a été effectué sous la direction d'un islamologue : Louis Massignon et elle portait sur Lella Manoubia, suite patronne de Tunis.

                      - Elle assuma la charge d'enseignante d'histoire moderne et contemporaine du Maghreb à Rabat (c'était d'ailleurs son premier poste d'enseignante).

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