Le pouvoir anticipe une éventuelle explosion sociale dans un contexte de crise économique. Depuis quelques jours, les services de sécurité ont été mis en état d’alerte, a appris TSA auprès de source sécuritaire de haut niveau. Tous les corps de sécurité sont concernés, y compris les services de la DCSA de l’armée, qui a récupéré les prérogatives du DRS. La décision est antérieure au limogeage du général Toufik. « Elle n’est pas liée à cette décision », précise notre source.
À Alger, les policiers et les gendarmes ont opéré de nombreuses arrestations dans les milieux de la délinquance et du banditisme. Des agents de la BRI, force d’élite de la police, sont déployés notamment dans le centre-ville de la capitale. Les barrages de contrôle de la police et de la gendarmerie ont été considérablement renforcés, surtout la nuit, dans les quartiers sensibles, notamment à Bab El Oued.
À l’origine de ce déploiement exceptionnel des forces de la police et de la gendarmerie, des rapports officiels établis par les services de sécurité anticipant d’éventuels troubles, dans un contexte tendu marqué par la crise économique et ses conséquences sur les ménages.
Une réunion de haut niveau sur le sujet s’est tenue il y a quelques jours. À la demande du président Bouteflika, le premier ministre Abdelmalek Sellal a réuni les principaux responsables des services de sécurité dont le général Ahmed Gaid Salah, chef d’état-major de l’armée.
Pour éviter la réédition du scénario de janvier 2011 et les émeutes meurtrières qui avaient endeuillé le pays, le gouvernement veut prendre cette fois les devants. Les autorités anticipent les manifestations de l’opposition le 5 octobre prochain à Alger. Les arrestations opérées dans les milieux de la délinquance sont en partie liées à cette manifestation. Les services de sécurité veulent éloigner les casseurs et les perturbateurs qui pourraient être utilisés pour perturber la manifestation et provoquer des violences.
TSA
À Alger, les policiers et les gendarmes ont opéré de nombreuses arrestations dans les milieux de la délinquance et du banditisme. Des agents de la BRI, force d’élite de la police, sont déployés notamment dans le centre-ville de la capitale. Les barrages de contrôle de la police et de la gendarmerie ont été considérablement renforcés, surtout la nuit, dans les quartiers sensibles, notamment à Bab El Oued.
À l’origine de ce déploiement exceptionnel des forces de la police et de la gendarmerie, des rapports officiels établis par les services de sécurité anticipant d’éventuels troubles, dans un contexte tendu marqué par la crise économique et ses conséquences sur les ménages.
Une réunion de haut niveau sur le sujet s’est tenue il y a quelques jours. À la demande du président Bouteflika, le premier ministre Abdelmalek Sellal a réuni les principaux responsables des services de sécurité dont le général Ahmed Gaid Salah, chef d’état-major de l’armée.
Pour éviter la réédition du scénario de janvier 2011 et les émeutes meurtrières qui avaient endeuillé le pays, le gouvernement veut prendre cette fois les devants. Les autorités anticipent les manifestations de l’opposition le 5 octobre prochain à Alger. Les arrestations opérées dans les milieux de la délinquance sont en partie liées à cette manifestation. Les services de sécurité veulent éloigner les casseurs et les perturbateurs qui pourraient être utilisés pour perturber la manifestation et provoquer des violences.
TSA
Commentaire