CIBLÉ PAR LES ORGANISATIONS TERRORISTES DAESH ET AQMI
Le Maroc appelle l'Algérie à son secours
Après avoir multiplié des campagnes et des accusations mensongères extrêmement violentes contre notre pays, notre voisin de l'Ouest menacé par des attentats terroristes lui fait un appel du pied tout en travestissant la conjoncture géopolitique particulière à la région et sans faire amende honorable.
On ne solde pas ses comptes par claquement des doigts. A moins d'être devenu amnésique. Le contentieux est trop lourd pour prendre comme prétexte la menace terroriste pour l'éponger d'un trait. Après avoir multiplié des campagnes et des accusations mensongères extrêmement violentes contre notre pays, notre voisin de l'Ouest menacé par des attentats terroristes lui fait un appel du pied pour coopérer, sans pour autant faire amende honorable et tout en travestissant la conjoncture géopolitique particulière à la région.
Les services de sécurité marocains ont eu l'outrecuidance d'annoncer à qui veut les croire qu'ils avaient prévenu l'Algérie contre le danger du terrorisme, en particulier à ses frontières Sud.
«Le Maroc a déjà mis en garde son voisin contre le danger du terrorisme, principalement dans des zones sud de l'Algérie, considérées comme étant un foyer d'organisations terroristes» a claironné lundi dernier Abdelhak Khiam, patron du Bureau central de l'investigation judiciaire marocain (Bcij) cité par la presse du royaume oubliant de rappeler que c'est encore grâce à son savoir-faire en matière de lutte antiterrorise que l'Algérie a pu mettre en échec la tentative de prise d'otages du site gazier de Tiguentourine (45 km à l'ouest d'In Amenas, au sud du pays).
Qui pourrait croire un tel mensonge? Qui est prêt à avaler une aussi grosse couleuvre? Les charmeurs de serpents de la place Jemaâ El Fna à Marrakech certainement. Que faisait le pouvoir marocain lorsque l'Algérie faisait face seule contre un terrorisme barbare. Que faisaient ses services de sécurité lorsque des victimes innocentes, enfants, femmes et hommes sans distinction d'âge tombaient sous les balles assassines de ces hordes sauvages lorsqu'elles n'étaient pas exécutées froidement à l'arme blanche.
Faut-il lui rappeler que c'est au moment où l'Algérie faisait face à cette sauvagerie et menait une lutte implacable contre le terrorisme qu'il avait pris la décision de mener une véritable chasse aux Algériens au lendemain de l'attentat qui a ciblé le 24 août 1994 l'hôtel Asni à Marrakech. Des dizaines de nos compatriotes ont été mis à la porte de leurs hôtels et expulsés sans ménagement tandis que des centaines ont affirmé avoir subi des brutalités de la part des services de police marocains après que les autorités marocaines avaient accusé les services algériens d'être derrière cette action. Le Maroc a la mémoire courte. Pourquoi n'a-t-il pas fait preuve de solidarité hier? Que dit-il aujourd'hui «que la peur a changé de camp?» Une cellule terroriste baptisée Jounoud Al Khilafa Fi Al Maghrib qui a prêté allégeance à l'organisation terroriste «Daesh» a été démantelée samedi.
Elle se préparait à commettre des actes de sabotage ciblés. Le royaume panique et constate à ses dépens combien lui aurait été précieuse une coopération avec l'Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste. «Malheureusement il n'y a jamais eu de coopération entre le Maroc et l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme», constate avec regret le patron du Bcij (Bureau central de l'investigation judiciaire marocain) cité par le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum. «Malgré la montée de la menace terroriste pesant sur la région du Moyen-Orient, le Maroc et l'Algérie n'entretiennent aucune coopération sécuritaire», a déploré Abdelhak Khiam, qui a souligné sans preuves que «les armes saisies après le démantèlement de la cellule terroriste samedi à Essaouira, ont été introduites au Maroc depuis les frontières avec l'Algérie». Une façon à peine voilée d'appeler à la rescousse une Algérie dont le savoir-faire, en matière de lutte antiterroriste, est reconnu et recherché par les grandes puissances. Le Maroc se l'est-il rappelé brusquement? Oubliées l'affaire de l'emblème du consulat d'Algérie à Casablanca, profané par un sujet de sa majesté, les déclarations intempestives de son ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, qui avait indiqué le 10 juillet 2014: «Notre conflit aujourd'hui n'est pas avec le Polisario mais avec l'Algérie» en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental, du patron de l'Istiqlal, seconde force politique marocaine, qui avait exigé d'introduire à l'ordre du jour d'un Conseil du gouvernement, la question de la récupération de territoires algériens: Tindouf, Béchar, Qnadsa... provinces occupées selon Hamid Chabat...
L'Algérie qui a été blessée les a gardées en mémoire. Elle ne répondra pas à la légèreté d'un tel appel du pied.
L'EXPRESSION
Le Maroc appelle l'Algérie à son secours
Après avoir multiplié des campagnes et des accusations mensongères extrêmement violentes contre notre pays, notre voisin de l'Ouest menacé par des attentats terroristes lui fait un appel du pied tout en travestissant la conjoncture géopolitique particulière à la région et sans faire amende honorable.
On ne solde pas ses comptes par claquement des doigts. A moins d'être devenu amnésique. Le contentieux est trop lourd pour prendre comme prétexte la menace terroriste pour l'éponger d'un trait. Après avoir multiplié des campagnes et des accusations mensongères extrêmement violentes contre notre pays, notre voisin de l'Ouest menacé par des attentats terroristes lui fait un appel du pied pour coopérer, sans pour autant faire amende honorable et tout en travestissant la conjoncture géopolitique particulière à la région.
Les services de sécurité marocains ont eu l'outrecuidance d'annoncer à qui veut les croire qu'ils avaient prévenu l'Algérie contre le danger du terrorisme, en particulier à ses frontières Sud.
«Le Maroc a déjà mis en garde son voisin contre le danger du terrorisme, principalement dans des zones sud de l'Algérie, considérées comme étant un foyer d'organisations terroristes» a claironné lundi dernier Abdelhak Khiam, patron du Bureau central de l'investigation judiciaire marocain (Bcij) cité par la presse du royaume oubliant de rappeler que c'est encore grâce à son savoir-faire en matière de lutte antiterrorise que l'Algérie a pu mettre en échec la tentative de prise d'otages du site gazier de Tiguentourine (45 km à l'ouest d'In Amenas, au sud du pays).
Qui pourrait croire un tel mensonge? Qui est prêt à avaler une aussi grosse couleuvre? Les charmeurs de serpents de la place Jemaâ El Fna à Marrakech certainement. Que faisait le pouvoir marocain lorsque l'Algérie faisait face seule contre un terrorisme barbare. Que faisaient ses services de sécurité lorsque des victimes innocentes, enfants, femmes et hommes sans distinction d'âge tombaient sous les balles assassines de ces hordes sauvages lorsqu'elles n'étaient pas exécutées froidement à l'arme blanche.
Faut-il lui rappeler que c'est au moment où l'Algérie faisait face à cette sauvagerie et menait une lutte implacable contre le terrorisme qu'il avait pris la décision de mener une véritable chasse aux Algériens au lendemain de l'attentat qui a ciblé le 24 août 1994 l'hôtel Asni à Marrakech. Des dizaines de nos compatriotes ont été mis à la porte de leurs hôtels et expulsés sans ménagement tandis que des centaines ont affirmé avoir subi des brutalités de la part des services de police marocains après que les autorités marocaines avaient accusé les services algériens d'être derrière cette action. Le Maroc a la mémoire courte. Pourquoi n'a-t-il pas fait preuve de solidarité hier? Que dit-il aujourd'hui «que la peur a changé de camp?» Une cellule terroriste baptisée Jounoud Al Khilafa Fi Al Maghrib qui a prêté allégeance à l'organisation terroriste «Daesh» a été démantelée samedi.
Elle se préparait à commettre des actes de sabotage ciblés. Le royaume panique et constate à ses dépens combien lui aurait été précieuse une coopération avec l'Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste. «Malheureusement il n'y a jamais eu de coopération entre le Maroc et l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme», constate avec regret le patron du Bcij (Bureau central de l'investigation judiciaire marocain) cité par le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum. «Malgré la montée de la menace terroriste pesant sur la région du Moyen-Orient, le Maroc et l'Algérie n'entretiennent aucune coopération sécuritaire», a déploré Abdelhak Khiam, qui a souligné sans preuves que «les armes saisies après le démantèlement de la cellule terroriste samedi à Essaouira, ont été introduites au Maroc depuis les frontières avec l'Algérie». Une façon à peine voilée d'appeler à la rescousse une Algérie dont le savoir-faire, en matière de lutte antiterroriste, est reconnu et recherché par les grandes puissances. Le Maroc se l'est-il rappelé brusquement? Oubliées l'affaire de l'emblème du consulat d'Algérie à Casablanca, profané par un sujet de sa majesté, les déclarations intempestives de son ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar, qui avait indiqué le 10 juillet 2014: «Notre conflit aujourd'hui n'est pas avec le Polisario mais avec l'Algérie» en ce qui concerne le conflit du Sahara occidental, du patron de l'Istiqlal, seconde force politique marocaine, qui avait exigé d'introduire à l'ordre du jour d'un Conseil du gouvernement, la question de la récupération de territoires algériens: Tindouf, Béchar, Qnadsa... provinces occupées selon Hamid Chabat...
L'Algérie qui a été blessée les a gardées en mémoire. Elle ne répondra pas à la légèreté d'un tel appel du pied.
L'EXPRESSION
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