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Les partis islamistes réclament un débat général à l’APN, le FLN et le RND opposés

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  • Les partis islamistes réclament un débat général à l’APN, le FLN et le RND opposés

    14:08 samedi 19 septembre 2015 | Par Achira Mammeri | Actualité | TSA


    La situation économique du pays inquiète les partis islamistes. Leurs députés réclament l’ouverture d’un débat général à l’APN en présence du gouvernement.

    À l’initiative de Lakhdar Benkhelaf, du parti El Adala, 37 députés ont signé une lettre qui sera adressée la semaine prochaine à Larbi Ould Khelifa, le président de la Chambre basse du Parlement. « Le règlement de l’APN exige 30 signatures pour pouvoir enregistrer la demande. Même si nous avons dépassé ce seuil, nous savons d’emblée que cette initiative à de très faibles chances d’aboutir », affirme à TSA Lakhdar Benkhelaf, qui est convaincu que sans l’appui des partis du pouvoir à l’APN l’ouverture d’un tel débat est « impossible ».

    Censure à l’APN

    La position du président de l’APN « complique les choses », selon l’initiateur de cette démarche. « Ould Khelifa bloque des dizaines de question écrites et orales adressées aux membres du gouvernement sans aucune explication », dénonce Benkhalaf.

    Des questions qui traitent pourtant des sujets d’actualité comme « l’exploitation du gaz de schiste, la manifestation Constantine, capitale de la culture Arabe, l’organisation du pèlerinage ». Certaines questions remontent même à plus de deux ans, selon lui.


    Dans ladite lettre, les députés défendent « leur droit et le droit des citoyens algériens de comprendre et de saisir les perspectives de l’économie nationale » dans une conjoncture difficile marquée par la chute des prix du pétrole. L’opposition islamiste veut saisir ce débat pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités.

    Le FLN et le RND disent non

    Mais cette démarche est catégoriquement rejetée par la majorité à l’APN. Mohamed Guidji, président du groupe parlementaire du RND, estime « que son parti ne peut pas adhérer à cette initiative pour de multiples raisons ». Il rappelle d’abord que les parties de la coalition gouvernementale disposent de la majorité avec 300 députés. « Logiquement et moralement, les initiatives doivent venir de la majorité et non d’une formation qui dispose de 4 députés seulement ».

    Pour Guidji, « L’opposition aura l’occasion, à partir du mois de novembre, de débattre avec les membres du gouvernement de toutes les questions économiques à la faveur de la présentation du projet de loi de finance 2016 ». De leur côté les députés du FLN ont refusé de signer la lettre. « La question est totalement ignorée par le groupe du parti à l’APN », précise notre source.

    Le PT n’adhère pas

    Le Parti des travailleurs de Louiza Hanoune n’a pas signé. Ramtane Taazibt, député du PT affirme que son parti « est favorable à l’ouverture d’un débat général à l’APN, mais en l’absence d’une volonté politique de la part du gouvernement et de l’Assemblée, cette démarche ne peut aboutir ». Il rappelle que sa formation a revendiqué, maintes fois, « ce droit ». Selon Taâzibt, « un vide juridique a été sciemment créé dans le règlement intérieur de l’APN pour empêcher ce genre de débat ».
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