Abdelmalek Sellal appelle à une « véritable révolution » dans les mentalités pour faire face à la crise économique en Algérie. « La question n’est pas d’ordre économique ou financier. La question qui est très importante est celle du changement des mentalités », lance le Premier ministre dans une allocution prononcée ce dimanche 20 septembre à l’ouverture de la rencontre organisée par le Conseil national économique et social (Cnes) sous le thème du « Défi de la résilience à l’exigence de l’émergence de l’économie algérienne ».
« Il faut travailler plus et il faut que notre regard sur le travail change. Il y a une différence entre partir travailler et partir au travail », dit Abdelmalek Sellal qui estime que les dispositions et les idées n’auront aucun effet si elles ne sont pas adoptées par toutes les composantes de la société. « Il faut comprendre que le bon citoyen ne gaspille pas l’eau, ne gaspille pas le pain, ne gaspille pas l’énergie. On lutte contre le gaspillage et la renonciation », ajoute le Premier ministre.
Abdelmalek Sellal sait que rien ne peut se construire sans confiance. « Il faut refuser le pessimisme ! », lâche-t-il avant d’appeler les administrations et les banques à changer leur manière de travailler. « Les banques doivent comprendre que leur rôle est de chercher son client. Le fonctionnaire doit comprendre aussi qu’il est au service du citoyen et n’est pas son tuteur », lance le Premier ministre qui appelle aussi à changer le regard de la société sur la fortune : « Le travail et le gain ne sont pas un défaut ».
Loi de finances 2016 et les engagements du gouvernement
Devant quelques dizaines d’experts réunis à la résidence d’État El Mithak, Abdelmalek Sellal évoque « la baisse des recettes de l’État de 53 à 35 milliards de dollars et qui aura des conséquences ». Le Premier ministre évoque ensuite les cinq engagements pris par le gouvernement dans le cadre de l’avant-projet de Loi de finances 2016. Il s’agit d’abord de « contenir l’évolution des engagements budgétaires de l’État par le changement des comportements des ordonnateurs au niveau central et local », explique Sellal.
Il a également évoqué la nécessité « d’engager concrètement le passage du budget au marché » notamment à travers la « captation de l’épargne des ménages » et la « bancarisation des liquidités de la sphère informelle ».
Le Premier ministre a ensuite parlé de la mobilisation de « nouvelles ressources budgétaires » et la lutte « contre toute forme de gaspillage et de contrebande ». « Dieu seul sait combien nous perdons dans la contrebande de carburant, environ trois milliards de dollars », soutient-il.
Abdelmalek Sellal a rappelé que son gouvernement avait besoin d’écouter l’avis des experts dans le contexte actuel. « Depuis l’indépendance et jusqu’à nos jours, notre économie est malheureusement fondée sur les hydrocarbures », rappelle-t-il, en estimant que la crise pétrolière peut constituer une occasion pour sortir de cette dépendance. « On peut saisir cette occasion historique pour réorienter notre économie vers une économie nationale réelle fondée sur le travail et la création de richesse ».
TSA
« Il faut travailler plus et il faut que notre regard sur le travail change. Il y a une différence entre partir travailler et partir au travail », dit Abdelmalek Sellal qui estime que les dispositions et les idées n’auront aucun effet si elles ne sont pas adoptées par toutes les composantes de la société. « Il faut comprendre que le bon citoyen ne gaspille pas l’eau, ne gaspille pas le pain, ne gaspille pas l’énergie. On lutte contre le gaspillage et la renonciation », ajoute le Premier ministre.
Abdelmalek Sellal sait que rien ne peut se construire sans confiance. « Il faut refuser le pessimisme ! », lâche-t-il avant d’appeler les administrations et les banques à changer leur manière de travailler. « Les banques doivent comprendre que leur rôle est de chercher son client. Le fonctionnaire doit comprendre aussi qu’il est au service du citoyen et n’est pas son tuteur », lance le Premier ministre qui appelle aussi à changer le regard de la société sur la fortune : « Le travail et le gain ne sont pas un défaut ».
Loi de finances 2016 et les engagements du gouvernement
Devant quelques dizaines d’experts réunis à la résidence d’État El Mithak, Abdelmalek Sellal évoque « la baisse des recettes de l’État de 53 à 35 milliards de dollars et qui aura des conséquences ». Le Premier ministre évoque ensuite les cinq engagements pris par le gouvernement dans le cadre de l’avant-projet de Loi de finances 2016. Il s’agit d’abord de « contenir l’évolution des engagements budgétaires de l’État par le changement des comportements des ordonnateurs au niveau central et local », explique Sellal.
Il a également évoqué la nécessité « d’engager concrètement le passage du budget au marché » notamment à travers la « captation de l’épargne des ménages » et la « bancarisation des liquidités de la sphère informelle ».
Le Premier ministre a ensuite parlé de la mobilisation de « nouvelles ressources budgétaires » et la lutte « contre toute forme de gaspillage et de contrebande ». « Dieu seul sait combien nous perdons dans la contrebande de carburant, environ trois milliards de dollars », soutient-il.
Abdelmalek Sellal a rappelé que son gouvernement avait besoin d’écouter l’avis des experts dans le contexte actuel. « Depuis l’indépendance et jusqu’à nos jours, notre économie est malheureusement fondée sur les hydrocarbures », rappelle-t-il, en estimant que la crise pétrolière peut constituer une occasion pour sortir de cette dépendance. « On peut saisir cette occasion historique pour réorienter notre économie vers une économie nationale réelle fondée sur le travail et la création de richesse ».
TSA
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