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Quand Sellal copie Ouyahia pour dédouaner le système

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  • Quand Sellal copie Ouyahia pour dédouaner le système

    15:55 dimanche 20 septembre 2015 | Par Achira Mammeri | TSA


    Abdelmalek Sellal a invité, ce dimanche 20 septembre, les Algériens à se remettre au travail. « Nous devons travailler et non aller au travail », a lancé le Premier ministre lors de son intervention ce dimanche 20 septembre à l’ouverture de la table ronde sur les défis de l’économie nationale organisée à la résidence Mithak à Alger. Par cette déclaration, Sellal vient, par-là, rappeler une évidence trop souvent ignorée par les autorités.

    Les Algériens ne travaillent pas assez, du moins, pas suffisamment pour permettre au pays de sortir de la crise économique qui le frappe de plein fouet avec le recul des cours du pétrole. Le Premier ministre ne s’arrête pas en si bonne réflexion. À partir de sa tribune officielle, il donne un cours d’éducation civique aux Algériens en définissant ce qu’est un bon citoyen.

    De ce fait, on apprend que « Le bon citoyen ne gaspille pas le pain, l’eau et l’énergie car si ces choses n’ont pas de prix, elles ont quand même un coût », ce qui est, faut-il le reconnaître, une autre évidence.

    Sellal, qui tranche ainsi avec ses discours « populistes », omet toutefois de dire toute la vérité aux Algériens. Aujourd’hui, le Premier ministre rejoint paradoxalement Ahmed Ouyahia qui a écarté il y a une semaine, toute responsabilité du système dans la crise économique.

    Dans son discours devant les experts réunis par le Cnes pour trouver des solutions à la crise, le Premier ministre n’a évoqué à aucun moment les erreurs des gouvernements successifs. Pas de mea culpa non plus. Il refuse de reconnaître le moindre dysfonctionnement au sein de l’Exécutif.

    Pour Sellal, son gouvernement a bien fait son travail. « Les actions engagées depuis 2014 au titre du programme de rationalisation, ont permis d’éviter une dégradation prononcée du cadre macroéconomique national », s’est-il vanté devant les experts.

    Qui est alors responsable de cette crise ? Il apparaît clairement maintenant que pour Sellal et le pouvoir d’une façon générale, le mal réside dans « nos modes de pensées et nos idées reçues ». Le problème est donc moral et n’a aucun lien avec la gestion des affaires du pays. D’ailleurs le Premier ministre saisit cette occasion pour inviter « les banquiers, les administrateurs, les agents publics, les gestionnaires, les citoyens », à révolutionner leur mode de pensées et pourquoi pas de gestion.

    Le message de Sellal est clair : le système en place n’est pas responsable de la crise. Et pourtant, les faits prouvent que le gouvernement a fauté. Pas une seule fois, mais à maintes reprises. Les scandales de corruption qui ont éclaté ces dernières années touchant des secteurs très sensibles comme l’Énergie, ou les Travaux publics prouvent que la transparence et la bonne gestion ont cruellement manqué aux gouvernements successifs. Le détournement de deniers publics, la mauvaise gestion des projets, l’absence de visibilité économique, plombent l’économie nationale. Au lieu de revoir sa copie, le gouvernement demande aux Algériens de changer.

  • #2
    Ce n'est pas Sellal qui encourageait les jeunes à ne pas travailler ?!

    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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    • #3
      ce n'est pas un sujet déjà abordé cette karossa nuptiale ?

      OUMM BA3D ?

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      • #4
        oum ba3d

        yatzawadj oumba3d yakhdam!

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