Les musulmans de Belgique célébreront la Fête du sacrifice ("Aïd al-Adha" ou "Aid el-Kebir") ce 24 septembre. Or, la nouvelle législation en matière d'abattage rituel risque d'entraîner un boycott massif et des conséquences importantes pour le secteur de l'élevage wallon, affirme la DH ce matin...
L'abattage rituel est au coeur de tous les débats deux jours avant la Fête du sacrifice, pierre angulaire du calendrier musulman. En effet, l'obligation instaurée en Wallonie d'adopter la méthode de l'étourdissement préalable de l'animal déplaît à la communauté religieuse et de nombreuses mosquées nationales ont appelé au boycott pur et simple de la tradition.
Premières victimes de cette action de protestation silencieuse: le secteur ovin wallon. "Les conséquences sont importantes", confie Christel Daniaux, chargée des secteurs ovins au Collège des producteurs, à la DH. Et pour cause: plus de "10.000 agneaux sont achetés habituellement en Wallonie chaque année" lors des festivités, précise-t-elle. Autre conséquence: le prix de la viande "a fortement baissé" (2,2€/kg au lieu de 3€) et "les animaux sont donc vendus à perte" ajoute-t-elle.
Les éleveur de moutons confirment le constat alarmant pour le secteur. Certains confient n'avoir vendu que "5%" de leur production habituelle, d'autres doivent désormais se tourner vers la France et vendre à perte pour écouler leurs stocks. Ils pointent du doigt l'application tardive de la législation en la matière et l'impossibilité "d'anticiper la crise".
Des dommages collatéraux sur l'économie régionale peut-être sous-estimés par les pouvoirs wallons.
source : 7sur7.be
L'abattage rituel est au coeur de tous les débats deux jours avant la Fête du sacrifice, pierre angulaire du calendrier musulman. En effet, l'obligation instaurée en Wallonie d'adopter la méthode de l'étourdissement préalable de l'animal déplaît à la communauté religieuse et de nombreuses mosquées nationales ont appelé au boycott pur et simple de la tradition.
Premières victimes de cette action de protestation silencieuse: le secteur ovin wallon. "Les conséquences sont importantes", confie Christel Daniaux, chargée des secteurs ovins au Collège des producteurs, à la DH. Et pour cause: plus de "10.000 agneaux sont achetés habituellement en Wallonie chaque année" lors des festivités, précise-t-elle. Autre conséquence: le prix de la viande "a fortement baissé" (2,2€/kg au lieu de 3€) et "les animaux sont donc vendus à perte" ajoute-t-elle.
Les éleveur de moutons confirment le constat alarmant pour le secteur. Certains confient n'avoir vendu que "5%" de leur production habituelle, d'autres doivent désormais se tourner vers la France et vendre à perte pour écouler leurs stocks. Ils pointent du doigt l'application tardive de la législation en la matière et l'impossibilité "d'anticiper la crise".
Des dommages collatéraux sur l'économie régionale peut-être sous-estimés par les pouvoirs wallons.
source : 7sur7.be
Commentaire