Ô toi ! l'unique objet que mon coeur puisse aimer ;
Toi, qui fis naître en moi le plus tendre délire,
Apprends que le destin te fit pour me charmer,
Et qu'un Dieu me créa pour suivre ton empire.
Mon coeur s'attache au tien ; tu fais son existence ;
Le souffle de ta bouche est l'objet de mes voeux ;
Près de toi je l'aspire, et je brûle en silence ;
Je t'adore, et succombe à l'excès de mes feux.
Objet aimé, ta vue est pour moi le bonheur :
Mes sens en sont troublés , mon âme est dans l'ivresse :
Ah ! laisse-moi toujours te dévouer mon coeur,
Te consacrer ma vie, et mourir de tendresse.
Barnabé Farmian Durosoy ( 1766 )
Toi, qui fis naître en moi le plus tendre délire,
Apprends que le destin te fit pour me charmer,
Et qu'un Dieu me créa pour suivre ton empire.
Mon coeur s'attache au tien ; tu fais son existence ;
Le souffle de ta bouche est l'objet de mes voeux ;
Près de toi je l'aspire, et je brûle en silence ;
Je t'adore, et succombe à l'excès de mes feux.
Objet aimé, ta vue est pour moi le bonheur :
Mes sens en sont troublés , mon âme est dans l'ivresse :
Ah ! laisse-moi toujours te dévouer mon coeur,
Te consacrer ma vie, et mourir de tendresse.
Barnabé Farmian Durosoy ( 1766 )
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