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Pourquoi la nourriture grasse nous attire-t-elle autant ?
Des chercheurs américains se sont penchés sur les mécanismes cérébraux qui nous poussent à consommer des aliments très gras même lorsque nous n’avons plus faim.
Notre corps nous veut du bien. Pour s’assurer que l’on se nourrisse suffisamment, il associe la nourriture au plaisir. Sauf que parfois, ce lien est perturbé et le cerveau envoie alors des mauvais signaux pouvant entrainer une suralimentation. Ce déséquilibre nous pousse à manger même lorsque nous n’avons plus faim, en particulier la nourriture riche en graisses.
L’obésité est d’ailleurs l’un des principaux fléaux de l’époque actuelle. À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980. Et d’après les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la santé, plus de 1,9 milliard d’adultes étaient en surpoids en 2014, dont plus de 600 millions obèses.
L’influence des signaux de satiété
Des chercheurs américains de l’université de Vanderbilt ont donc essayé de mieux comprendre le mécanisme qui nous fait basculer vers la sur-consommation de nourriture. Dans une étude publiée par la revue Heliyon, l’équipe explique avoir observé l’influence des signaux d’insuline du cerveau, qui véhiculent la sensation de satiété, sur l’organisme.
En supprimant les protéines qui permettent le passage des signaux d’insuline dans les cerveaux d’un groupe de souris de laboratoire, ils ont remarqué une hausse de la consommation d’aliments très gras. La nourriture plus légère, elle, a été boudée par les rongeurs. C’est donc la preuve que lorsque les signaux de satiété sont déroutés, la consommation d’aliments gras s’emballe. Prochaine étape pour les chercheurs : essayer d’inverser le processus.
Santémag
Notre corps nous veut du bien. Pour s’assurer que l’on se nourrisse suffisamment, il associe la nourriture au plaisir. Sauf que parfois, ce lien est perturbé et le cerveau envoie alors des mauvais signaux pouvant entrainer une suralimentation. Ce déséquilibre nous pousse à manger même lorsque nous n’avons plus faim, en particulier la nourriture riche en graisses.
L’obésité est d’ailleurs l’un des principaux fléaux de l’époque actuelle. À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980. Et d’après les dernières estimations de l’Organisation mondiale de la santé, plus de 1,9 milliard d’adultes étaient en surpoids en 2014, dont plus de 600 millions obèses.
L’influence des signaux de satiété
Des chercheurs américains de l’université de Vanderbilt ont donc essayé de mieux comprendre le mécanisme qui nous fait basculer vers la sur-consommation de nourriture. Dans une étude publiée par la revue Heliyon, l’équipe explique avoir observé l’influence des signaux d’insuline du cerveau, qui véhiculent la sensation de satiété, sur l’organisme.
En supprimant les protéines qui permettent le passage des signaux d’insuline dans les cerveaux d’un groupe de souris de laboratoire, ils ont remarqué une hausse de la consommation d’aliments très gras. La nourriture plus légère, elle, a été boudée par les rongeurs. C’est donc la preuve que lorsque les signaux de satiété sont déroutés, la consommation d’aliments gras s’emballe. Prochaine étape pour les chercheurs : essayer d’inverser le processus.
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