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Nette rechute des marchés, affectés par plusieurs mauvaises nouvelles

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  • Nette rechute des marchés, affectés par plusieurs mauvaises nouvelles

    Les marchés européens ont décroché mardi, notamment affectés par une recrudescence de la défiance sur le secteur automobile due à Volkswagen. D’autres mauvaises nouvelles ont affecté les valeurs pharmaceutiques ainsi que l’industrie lourde.


    La nervosité ne quitte plus les marchés depuis trois mois. Les grandes places européennes ont passé presque toute la séance de mardi dans le rouge vif, le CAC40 clôturant en baisse de 3,42% à 4.428 points. Outre-Rhin, le Dax allemand a perdu 3,80%, et la plupart des autres indices européens ont terminé sur des contractions aux proportions semblables.

    Automobile : l’effet Volkswagen

    La baisse du jour était particulièrement tirée par les valeurs du secteur automobile. En France, Peugeot et Renault sont restées pendant toute la séance aux dernières places du CAC40, terminant respectivement en baisse de 8,76% et 7,12%. Peugeot a perdu jusqu’à 10% de sa valeur vers midi.

    Le secteur automobile a subi une vague de défiance des investisseurs alors que l’allemand Volkswagen a reconnu lundi avoir manipulé des tests d’émission de particules polluantes sur des véhicules diesel aux Etats-Unis. L’action du groupe, ayant chuté de 17% lundi, a poursuivi sa chute mardi en perdant de nouveau 16% de sa valeur. La crainte d’une amende à venir de plusieurs milliards de dollars, qui pourrait être décidée par la Justice américaine, a beaucoup agité les investisseurs.
    « Le secteur automobile est massacré », a déclaré à Boursorama Xavier de Villepion, gérant chez HPC. La fraude de Volkswagen représente, dans le secteur automobile, « un scandale énorme ».

    Cette mauvaise nouvelle n’a fait qu’accélérer les doutes sur le secteur automobile, déjà fragilisé cet été par le ralentissement de la production industrielle chinoise. Plusieurs constructeurs automobiles, dont Volkswagen, avaient en effet publié des chiffres médiocres de ventes en Chine à partir du mois de juillet. Ces doutes avaient plus généralement entraîné les valeurs industrielles (« cycliques ») dans une phase de baisse marquée, notamment en août.

    Les investisseurs ont ainsi corrigé l’enthousiasme sans doute excessif dont avait fait preuve le secteur automobile en début d’année. Le lancement du « quantitative easing » en Europe (plan de relance monétaire de la BCE) laissait espérer une accélération des exportations européennes, notamment pour les industriels qui gagneraient en compétitivité face à leurs homologues américains ou asiatiques. Beaucoup de valeurs automobiles avaient alors vu leur valorisation grimper en bourse, l’ensemble du secteur gagnant plus de 50% en bourse entre janvier et mai 2015 d’après l’indice français du secteur automobiles/équipementiers. La hausse de cet indice n’est désormais plus que de 9% depuis le début de l’année.

    L’industrie et les valeurs pharmaceutiques également pénalisées
    La baisse du jour n’était pas seulement due aux valeurs de l’automobile. L’industrie dans son ensemble était pénalisée par un avertissement lancé par le géant de l’acier Outokumpu, expliquait Xavier de Villepion, qui relevait que l’action du groupe perdait plus de 15% ce mardi, entraînant dans son sillon Arcelor Mittal (-5,7%).

    À ceci s’ajoute une légère rechute du pétrole, entraînée par ce regain de pessimisme sur l’automobile et l’industrie.
    Les valeurs pharmaceutiques, parmi lesquelles se trouve Sanofi (-4,41%), souffraient quant à elles d’« une déclaration d’Hillary Clinton qui veut surveiller ces valeurs », accusées de réaliser des bénéfices excessifs, précisait Xavier de Villepion.

    « L’ensemble de ces éléments sape la confiance », a-t-il résumé.
    Les investisseurs pouvaient enfin se montrer prudents dans l’attente d’un nouvel indicateur d’activité industrielle en Chine (PMI manufacturier) qui sera publié dans la nuit de mardi à mercredi, et qui pourrait remettre le feu aux poudres si les prévisions déjà médiocres dans ce domaine ressortaient à un niveau plus mauvais que prévu. À l’inverse, un PMI meilleur qu’attendu pourrait sonner le retour de la confiance, et donc un rebond technique. Quoi qu’il en soit, la volatilité des marchés devrait rester forte aujourd’hui et demain.

    Source : boursorama.com
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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