Le pain manque à Alger. De longues files d’attente se sont formées ce samedi devant les boulangeries ouvertes. Hier, deuxième jour de l’Aïd-el-Adha, les boulangeries ont été prises d’assaut par les Algérois qui ont été contraints de se déplacer de quartier en quartier pour trouver du pain. Des bagarres ont failli éclater devant une boulangerie à Bouzareah où les gens se sont bousculés pour acheter une baguette, selon plusieurs témoignages. « Trouver une boulangerie pendant l’Aïd relève du parcours du combattant.
J’ai dû attendre plus d’une heure devant cette boulangerie pour acheter du pain », témoigne Amin, résident dans le centre-ville de la capitale.
Les restaurateurs ont également brillé par leur absence. Hormis quelques fast-foods, qui ont assuré la permanence, la quasi-totalité des restaurants étaient encore fermés, ce samedi. Pourtant, le ministère du Commerce a réquisitionné des commerçants pour assurer une permanence durant l’Aïd.
Contacté, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, El Hadj Tahar Boulanouar, affirme que les commerçants n’ont pas déserté leurs commerces. Le taux de suivi de la permanence par les commerçants réquisitionnés oscille « entre 98 et 99 % au niveau national et il est de 97 % à Alger », précise-t-il, en reprochant aux mairies de n’avoir pas affiché « les listes des commerçants concernés par la permanence, ce qui a pénalisé le citoyen ».
Boulenoaur dénonce le comportement des consommateurs. « La pénurie du pain durant les deux premiers jours de l’Aïd a été causée par les consommateurs eux-mêmes. Certains achètent plus d’une dizaine de baguettes à la fois, et cela au détriment des autres. Malheureusement, nous n’avons toujours pas une bonne culture de la consommation ».
Le porte-parole de l’UGCAA révèle également que plus de 5 000 commerçants non concernés par la permanence, ont assuré une permanence partielle durant l’Aïd. Pour ces deux jours de l’Aïd, 4 976 boulangers, 20 148 commerçants activant dans l’alimentation générale et les fruits et légumes, 7 155 opérateurs dans des activités diverses et de 410 unités de production dont 179 laiteries, 259 minoteries et 32 unités d’eau minérale ont été mobilisés pour la permanence.
TSA
J’ai dû attendre plus d’une heure devant cette boulangerie pour acheter du pain », témoigne Amin, résident dans le centre-ville de la capitale.
Les restaurateurs ont également brillé par leur absence. Hormis quelques fast-foods, qui ont assuré la permanence, la quasi-totalité des restaurants étaient encore fermés, ce samedi. Pourtant, le ministère du Commerce a réquisitionné des commerçants pour assurer une permanence durant l’Aïd.
Contacté, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens, El Hadj Tahar Boulanouar, affirme que les commerçants n’ont pas déserté leurs commerces. Le taux de suivi de la permanence par les commerçants réquisitionnés oscille « entre 98 et 99 % au niveau national et il est de 97 % à Alger », précise-t-il, en reprochant aux mairies de n’avoir pas affiché « les listes des commerçants concernés par la permanence, ce qui a pénalisé le citoyen ».
Boulenoaur dénonce le comportement des consommateurs. « La pénurie du pain durant les deux premiers jours de l’Aïd a été causée par les consommateurs eux-mêmes. Certains achètent plus d’une dizaine de baguettes à la fois, et cela au détriment des autres. Malheureusement, nous n’avons toujours pas une bonne culture de la consommation ».
Le porte-parole de l’UGCAA révèle également que plus de 5 000 commerçants non concernés par la permanence, ont assuré une permanence partielle durant l’Aïd. Pour ces deux jours de l’Aïd, 4 976 boulangers, 20 148 commerçants activant dans l’alimentation générale et les fruits et légumes, 7 155 opérateurs dans des activités diverses et de 410 unités de production dont 179 laiteries, 259 minoteries et 32 unités d’eau minérale ont été mobilisés pour la permanence.
TSA
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