07:20 mardi 29 septembre 2015 | Par Hadjer Guenanfa | TSA
La polémique enfle entre Issad Rebrab et Abdeslam Bouchouareb. Le patron du plus grand groupe privé algérien répond au ministre de l’Industrie sur les accusations de surfacturation. De Montreal au Canada, Issad Rebrab répond à Abseslam Bouchouareb.
Bouchouareb vous accuse de surfacturation. Quelle est votre réaction ?
D’abord, il n’y a jamais eu de surfacturation. Ensuite, comme je l’ai déclaré lors de notre précédente interview, nous avons acquis des équipements ultramodernes de dernière génération. Cevital n’investit jamais dans des équipements obsolètes ! À mon retour mi-octobre, Cevital va inviter toute la presse et même M. Bouchouareb à venir constater de visu nos équipements neufs et ultramodernes qui sont en cours d’installation dans notre usine à Sétif. Je pense qu’on ne peut pas apporter une meilleure preuve. M. Bouchouareb a dit que quand on a acheté Brandt, le gouvernement français nous avait demandé de renouveler les équipements. Cela n’a jamais été le cas. Les deux usines sur les cinq que nous avons reprises ont des équipements ultramodernes. Je ne sais pas d’où il sort ses arguments.
Comment expliquez-vous sa réaction ?
Il n’a pas d’autre défense et il fallait trouver quelque chose. Mais nous sommes prêts à recevoir M. Bouchouareb avec les journalistes issus de la presse écrite, électronique et audiovisuelle. Nous allons prendre des bus ou un avion pour visiter l’usine de Sétif. Ils vont constater d’eux-mêmes qu’il y avait uniquement la ligne des tambours qui était concernée. D’ailleurs, on sera obligés d’importer des tambours d’Europe en attendant l’arrivée des équipements qui vont intervenir dans un an et demi. Nous n’allons pas pouvoir démarrer nos exportations qu’en mars 2016 au lieu de mars 2015. Je rappelle qu’il s’agit d’un retard causé par le ministère de l’Industrie.
Qu’est ce que vous comptez faire ?
C’est une accusation très grave. Je suis en train de réfléchir si je dois attaquer en justice M. Bouchouareb pour diffamation ou si je vais me contenter de lui démontrer le contraire de ses allégations. On peut inviter M. Bouchouareb pour visiter nos deux usines en France et constater qu’il n’y a eu aucun renouvellement d’équipements et donc aucun investissement. On n’avait pas besoin de le faire car les équipements sont modernes. Je n’ai aucun engagement avec le gouvernement français pour le renouvellement. M. Bouchouareb est en train de fantasmer. C’est le drame de ce pays. D’ailleurs, les deux usines en France concernent des équipements de cuisson et n’ont pas besoin d’être renouvelés tandis que ce que nous sommes en train d’installer à Sétif est une usine de machines à laver.
Avez-vous des appréhensions ?
Je n’ai absolument pas d’appréhensions. Nous faisons toutes nos affaires en toute transparence. Je n’ai absolument aucun problème.
La polémique enfle entre Issad Rebrab et Abdeslam Bouchouareb. Le patron du plus grand groupe privé algérien répond au ministre de l’Industrie sur les accusations de surfacturation. De Montreal au Canada, Issad Rebrab répond à Abseslam Bouchouareb.
Bouchouareb vous accuse de surfacturation. Quelle est votre réaction ?
D’abord, il n’y a jamais eu de surfacturation. Ensuite, comme je l’ai déclaré lors de notre précédente interview, nous avons acquis des équipements ultramodernes de dernière génération. Cevital n’investit jamais dans des équipements obsolètes ! À mon retour mi-octobre, Cevital va inviter toute la presse et même M. Bouchouareb à venir constater de visu nos équipements neufs et ultramodernes qui sont en cours d’installation dans notre usine à Sétif. Je pense qu’on ne peut pas apporter une meilleure preuve. M. Bouchouareb a dit que quand on a acheté Brandt, le gouvernement français nous avait demandé de renouveler les équipements. Cela n’a jamais été le cas. Les deux usines sur les cinq que nous avons reprises ont des équipements ultramodernes. Je ne sais pas d’où il sort ses arguments.
Comment expliquez-vous sa réaction ?
Il n’a pas d’autre défense et il fallait trouver quelque chose. Mais nous sommes prêts à recevoir M. Bouchouareb avec les journalistes issus de la presse écrite, électronique et audiovisuelle. Nous allons prendre des bus ou un avion pour visiter l’usine de Sétif. Ils vont constater d’eux-mêmes qu’il y avait uniquement la ligne des tambours qui était concernée. D’ailleurs, on sera obligés d’importer des tambours d’Europe en attendant l’arrivée des équipements qui vont intervenir dans un an et demi. Nous n’allons pas pouvoir démarrer nos exportations qu’en mars 2016 au lieu de mars 2015. Je rappelle qu’il s’agit d’un retard causé par le ministère de l’Industrie.
Qu’est ce que vous comptez faire ?
C’est une accusation très grave. Je suis en train de réfléchir si je dois attaquer en justice M. Bouchouareb pour diffamation ou si je vais me contenter de lui démontrer le contraire de ses allégations. On peut inviter M. Bouchouareb pour visiter nos deux usines en France et constater qu’il n’y a eu aucun renouvellement d’équipements et donc aucun investissement. On n’avait pas besoin de le faire car les équipements sont modernes. Je n’ai aucun engagement avec le gouvernement français pour le renouvellement. M. Bouchouareb est en train de fantasmer. C’est le drame de ce pays. D’ailleurs, les deux usines en France concernent des équipements de cuisson et n’ont pas besoin d’être renouvelés tandis que ce que nous sommes en train d’installer à Sétif est une usine de machines à laver.
Avez-vous des appréhensions ?
Je n’ai absolument pas d’appréhensions. Nous faisons toutes nos affaires en toute transparence. Je n’ai absolument aucun problème.
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