La presse américaine réagit aux premières frappes russes en Syrie, qui ont eu lieu le 30 septembre. La situation est tendue entre les deux pays après l’action rapide et inattendue entreprise par la Russie.
“Surprise par la rapidité inattendue des attaques aériennes en Syrie, l’administration Obama a eu du mal le 30 septembre à reprendre l’initiative sur le plan diplomatique et militaire”, constate le Washington Post. “Après avoir passé l’essentiel de la journée ensemble derrière des portes closes, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont affirmé en termes laconiques que les officiels américains et russes se rencontreraient rapidement, sans doute dès le 1er octobre, pour évoquer leurs opérations mutuelles en Syrie”.
Le journal américian rappelle que les Russes ont surpris tout le monde en frappant, en prévenant simplement une heure à l’avance et avant d’engager des discussions militaires prévues avec les Etats-Unis. Le président russe Vladimir Poutine a en effet lancé son opération militaire après avoir obtenu l’accord du Conseil de la Fédération russe dans la matinée. La Russie agit après une demande d’aide officielle de la Syrie, Poutine étant un allié fidèle du dirigeant actuel Bachar El-Assad.
De son côté, le New York Times accuse : la Russie n’aurait pas bombardé des positions de l’organisation Etat islamique en Syrie, mais des zones contrôlées par les rebelles opposés à Bachar El-Assad. Le quotidien américain se fait l’écho des propos du ministre américain de la Défense Ashton B. Carter qui a affirmé que certains des groupes visés par la Russie étaient soutenus par les Etats-Unis. Pour lui, les Russes “soutiennent Assad et s’en prennent à tous ceux qui le combattent”.
“Un autre fait illustre la compléxité de la guerre actuelle : les Etats-Unis ont aussi mené leurs propres frappes en Syrie le 30 septembre, près d’Alep, et sans prévenir les Russes”, note le journal américain.
courrier international
“Surprise par la rapidité inattendue des attaques aériennes en Syrie, l’administration Obama a eu du mal le 30 septembre à reprendre l’initiative sur le plan diplomatique et militaire”, constate le Washington Post. “Après avoir passé l’essentiel de la journée ensemble derrière des portes closes, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont affirmé en termes laconiques que les officiels américains et russes se rencontreraient rapidement, sans doute dès le 1er octobre, pour évoquer leurs opérations mutuelles en Syrie”.
Le journal américian rappelle que les Russes ont surpris tout le monde en frappant, en prévenant simplement une heure à l’avance et avant d’engager des discussions militaires prévues avec les Etats-Unis. Le président russe Vladimir Poutine a en effet lancé son opération militaire après avoir obtenu l’accord du Conseil de la Fédération russe dans la matinée. La Russie agit après une demande d’aide officielle de la Syrie, Poutine étant un allié fidèle du dirigeant actuel Bachar El-Assad.
De son côté, le New York Times accuse : la Russie n’aurait pas bombardé des positions de l’organisation Etat islamique en Syrie, mais des zones contrôlées par les rebelles opposés à Bachar El-Assad. Le quotidien américain se fait l’écho des propos du ministre américain de la Défense Ashton B. Carter qui a affirmé que certains des groupes visés par la Russie étaient soutenus par les Etats-Unis. Pour lui, les Russes “soutiennent Assad et s’en prennent à tous ceux qui le combattent”.
“Un autre fait illustre la compléxité de la guerre actuelle : les Etats-Unis ont aussi mené leurs propres frappes en Syrie le 30 septembre, près d’Alep, et sans prévenir les Russes”, note le journal américain.
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