L'Arabie demande à la Russie de cesser ses frappes en Syrie
L'Arabie saoudite est vivement préoccupée par les frappes aériennes russes en Syrie et exige qu'elles cessent, a déclaré le diplomate saoudien Abdallah Al-Mouallimi, cité par la chaîne de télévision Al-Arabia.
S'exprimant mercredi aux Nations unies à New York, il a déclaré : "La délégation de mon pays exprime sa vive préoccupation concernant les opérations militaires que les forces russes ont menées aujourd'hui à Homs et Hama, régions où le groupe Etat islamique n'est pas présent. Ces attaques ont fait un certain nombre de victimes innocentes. Nous exigeons qu'elles cessent immédiatement".
Riyad estime d'autre part qu'un pays ne peut prétendre combattre le "terrorisme" du groupe Etat islamique tout en soutenant le "terrorisme du régime syrien", a-t-il ajouté.
Selon le Kremlin, ces premières frappes aériennes russes ont bien visé des positions du groupe jihadiste Etat islamique, mais certaines organisations de la rébellion, soutenues par l'Occident, ont déclaré qu'il n'y avait pas d'activistes de l'EI dans les secteurs bombardés.
La Russie, grande alliée du régime de Bachar el-Assad, a dit intervenir pour protéger ses propres intérêts nationaux en Syrie, où elle dispose d'une base navale sur la côte méditerranéenne, Tartous.
reuters
L'Arabie saoudite est vivement préoccupée par les frappes aériennes russes en Syrie et exige qu'elles cessent, a déclaré le diplomate saoudien Abdallah Al-Mouallimi, cité par la chaîne de télévision Al-Arabia.
S'exprimant mercredi aux Nations unies à New York, il a déclaré : "La délégation de mon pays exprime sa vive préoccupation concernant les opérations militaires que les forces russes ont menées aujourd'hui à Homs et Hama, régions où le groupe Etat islamique n'est pas présent. Ces attaques ont fait un certain nombre de victimes innocentes. Nous exigeons qu'elles cessent immédiatement".
Riyad estime d'autre part qu'un pays ne peut prétendre combattre le "terrorisme" du groupe Etat islamique tout en soutenant le "terrorisme du régime syrien", a-t-il ajouté.
Selon le Kremlin, ces premières frappes aériennes russes ont bien visé des positions du groupe jihadiste Etat islamique, mais certaines organisations de la rébellion, soutenues par l'Occident, ont déclaré qu'il n'y avait pas d'activistes de l'EI dans les secteurs bombardés.
La Russie, grande alliée du régime de Bachar el-Assad, a dit intervenir pour protéger ses propres intérêts nationaux en Syrie, où elle dispose d'une base navale sur la côte méditerranéenne, Tartous.
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